Le chantier de la Batcave progresse à son petit rythme, la faute à un emploi du temps surchargé tant sur le plan professionnel que familial. Mais bon, ça avance, c’est le principal et l’idée n’a jamais été de boucler ce MOC en quatrième vitesse.
Or donc, épisode tout en brimborions, babioles et bidouilles, avec quand même une nouvelle salle à présenter : le placard à balai – pièce rikiki s’il en est, mais qui a au moins le mérite d’être inédite dans le cadre d’une Batcave.
Bidules et bitonios
Le bureau de Bruce Wayne (voir épisode 5), toujours un peu plus classieux avec deux briques à volute au premier plan tout en haut.
Dans l’infirmerie (épisode 7), la plante a été décalée et son pot a changé de couleur pour passer du marron à un ocre plus proche de la terre cuite. À côté du lit, un biberon et son support ont été ajoutés.
J’ai rebidouillé le plafond (non visible sur la photo ci-dessous) pour combler quelques trous qui restaient parmi les plates blanches.
Sur la plateforme, renforcement de la structure avec un pilier de soutien supplémentaire pour la passerelle. Histoire de meubler, j’ai inséré une console informatique (soit l’interrupteur le plus complexe de la planète juste pour allumer et éteindre le projo à côté).
Au fond de la salle de bain (épisode 3), deux placards font leur apparition. Le premier plan s’orne désormais d’une arche.
Sur le lit de la chambre (épisode 8), il ne s’agit pas d’un placement produit pour Butagaz, juste d’un nounours en peluche conçu par quelqu’un qui n’en a jamais vu (les ours peuvent être blancs, noirs, bruns, mais pas bleus, surtout pas ce bleu).
Pour rester dans l’esprit vintage du radiocassette sur l’étagère, j’ai posé une VHS sur le rayonnage du dessus.
Le matériel déjà pléthorique de la salle d’armes (épisode 6) s’enrichit pour le tir et la castagne de deux mannequins d’entraînement (auxquels il faut encore que j’ajoute des têtes).
Comme s’il n’était pas déjà surchargé à mort, averse de petits machins en plus dans le labo (épisode 5).
Sur l’étagère de gauche, un crâne et un moustique pris dans l’ambre (le premier vient d’un lot de brocante, le second du polybag Jurassic World 30390). Sous cette même étagère, un écran d’ordinateur a fait son apparition sur le mur d’un côté de la porte, tandis que de l’autre un squelette a posé ses valises (issu du pack pirates 40515).
Sur le mur de droite, deux placards en hauteur.
Sur la table du fond, entre le microscope et les fioles, je suis parvenu à glisser un vieux cadran téléphonique, complété avec un os en guise de combiné, soit un bigophone très Croque-monstres Show dans l’esprit.
Enfin, sur la barrière, on ne peut plus classique dans un labo, un lapin blanc (échappé de la ferme Disney 10775). Il se contentera de rester posé là à roupiller sans subir d’expériences de vivisection, parce que c’est pas trop le style de la maison de torturer des animaux.
Dans la salle des trophées (épisodes 3 et 6), un digicode a remplacé la manette qui ouvrait le passage secret. La carte au trésor a changé de place pour atterrir juste au-dessus. À son ancien emplacement, un trophée, un vrai, à savoir une coupe sur son support (repiquée de la boîte City 60322).
Sur le coffre-fort, ajout de la poule aux œufs d’or et d’un lingot du même métal (tous deux sortis du pack pirates 40515). La poule remplace la statuette qui change de pièce pour continuer sa carrière dans le cinéma où elle sera plus à sa place avec ses airs d’Oscar.
Les nouvelles têtes
Cinq renforts sont arrivés pour continuer à peupler la Batcave. Trois Collectible Minigures : un Batman sirène, un autre sorti de la Préhistoire et Cheetah, renforcés par Black Cat en guise de quatrième mousquetaire.
Dans le rôle du cinquième élément, le Batman du film Le Défi, perché sur une gargouille (polybag 30653).
Et parce qu’il n’y en a jamais assez, d’autres figurines rejoindront le casting au prochain épisode…
Comme une envie de tout plaquer
La Batcave étant un édifice de belle taille, tout en recoins, détails et pièces délicates, je vous laisse imaginer l’enfer à nettoyer. Chaque fois il faut désassembler l’édifice en entier, épousseter chaque module avec mille précautions, tout repositionner.
J’ai donc bricolé des plaques de protection qui se clipsent sur l’avant de chaque salle (cf. les briques à tenons latéraux visibles sur les photos des salles plus haut dans l’article). Chacune est composée de deux plates (6×16 et 8×16) recouvertes de tiles.
Alors ce sera toujours aussi long à nettoyer chaque fois qu’il faudra faire les poussières, par contre les séances de ménage auront lieu beaucoup, beaucoup moins souvent. En prime, protection contre la lumière du soleil, toujours source de décoloration ou jaunissement, ainsi qu’un rendu couvert moins hétérogène en termes de coloris que l’arc-en-ciel des salles ouvertes.
Ma source d’inspiration vient encore une fois de l’histoire militaire, pour le coup les Schürzen (tablier en allemand, jupe blindée en français), des plaques de blindage à hauteur des chenilles qu’on trouve sur les Panzer IV et StuG III.
Régler son problème de ménage avec un char d’assaut, monsieur a le sens de la mesure…
Le placard à balai et les gogues
Ce ne sont pas une mais deux nouvelles pièces en vérité que j’ai l’immense joie et l’infini plaisir de vous dévoiler aujourd’hui avec ma retenue coutumière sur les hyperboles.
Bon, en vrai, il s’agit de deux piécettes, les cabinets et le placard à balai, dont le format cagibi ne mérite peut-être pas de telles envolées.
N’empêche qu’on n’a jamais vu ça dans une Batcave !
Les toilettes
Sur la plateforme du premier étage, il me restait de la place perdue sous l’escalier. Pendant le montage du set Harry Potter 76386 centré sur ce haut lieu de magie que sont les toilettes de Poudlard, déclic, je me suis dit que je pouvais repiquer le chiotte et le caser dans ce petit bout d’espace inoccupé moyennant quelques ajouts pour combler les lacunes du modèle d’origine (comme l’absence scandaleuse de papier toilette).
Alors j’ai peut-être pas de super pouvoir de sorcier, mais moi, je ne me promène pas avec le cul merdeux : dans mes gogues, y a du PQ (ainsi qu’une lunette de WC et du carrelage, parce que monsieur aime son petit confort, loin de l’installation sommaire de Poudlard).
Le placard à balai
Restait encore une micro place sur le côté, pas évidente à combler vu la taille réduite en largeur et l’escalier bouffant la moitié de la hauteur.
Dans un premier temps, quitte à transposer la pièce depuis un environnement plein d’enfants vers un autre plein d’adultes, j’avais pensé exploiter ce passage du bon côté de la majorité pour glisser une brique à trou dans le mur des toilettes et offrir ainsi un gloryhole aux habitants et habitantes de la Batcave. Sauf que le rouleau de PQ bloquait l’accès. Entre hygiène et plaisir, il a fallu choisir (mais l’idée n’est pas perdue et sera exploitée dans un autre MOC).
Deuxième option, le local à poubelles, sauf que pas la place pour mettre plus d’une poubelle qui avait l’air plus perdue au milieu de nulle part qu’autre chose. Je caserai donc les ordures ailleurs dans la Batcave (encore un lieu inédit à ajouter à la liste des joyeux délires de ma version de l’antre batmanien).
C’est en farfouillant dans mon stock d’accessoires de rab pour figurines que je suis tombé sur le balai, les deux brosses et le seau pour passer la serpillière (artefact ménager connu sous le nom de wassingue din ch’Nord et lavatine dans le Sud #onDitPainAuChocolat). On sent que l’architecte dispose d’une certaine expertise – d’aucuns diront obsession – en matière de ménage (beaucoup plus qu’en architecture).
Au programme du prochain volet de la Batcave, la salle de cinéma ! Avec en bonus, un épisode de la geste familiale mettant en scène ma mère, Claude François et de la sorcellerie. Ça promet !
Série MOC Batcave :
– épisode 0 (le projet)
– épisode 1 (la structure)
– épisode 2 (éléments de mobilier)
– épisode 3 (la salle des trophées et la salle de bain)
– épisode 4 (la structure)
– épisode 5 (le bureau et le laboratoire)
– épisode 6 (la salle d’armes et la salle des trophées)
– épisode 7 (l’infirmerie)
– épisode 8 (la chambre à coucher)
– épisode 9 (les toilettes et le placard à balai)
– épisode 10 (le garage et la salle de ciné)
– épisode 11 (le garage et le centre de commande)
– épisode 12 (la tour Wayne)
– épisode 13 (le garage annexe et la plateforme)
– épisode 14 (Noël et le socle du Batwing)
– épisode 15 (la cuisine et le saloon)
– épisode 16 (le conservatoire)
– épisode 17 (le couloir d’accès)
– épisode bonus : les minifigs
– épisode bonus : les véhicules
Pauvre Catwoman ! Parce que l’ami Bruce doit disposer d’une Batdick pour avoir quelque chose qui dépasse de l’épaisseur d’une brique, compte-tenu de l’échelle du personnage ! C’est pas Bruce Wayne, c’est Pinoccu
@Philippe Aurèle : L’échelle des personages laisse toujours rêveur sur la taille de certains éléments de leur environnement (ou de leur anatomie). Des marches d’escalier qui arrivent à mi-cuisse, des hots dogs de la taille d’un bras, des pièces d’or grandes comme des assiettes, des smartphones hauts comme le torse… 😀