L’État, c’est pas moi : le Kenkoku kinen no hi

Pendant qu’il ne se passe rien en France le 11 février, le Japon commémore la fondation mythique de l’Empire. Bon, de fait, il ne s’y passe pas grand-chose non plus, les célébrations étant on ne peut plus discrètes.

Défilé Japon Kenkoku kinen no hi
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Un coup de Fuji

Dans ma vie d’aventurier à la petite semelle, les occasions de virées montagnardes n’ont pas été légion. Pendant longtemps le seul sommet que j’ai jamais atteint, c’est le mont Caubert qui surplombe ma Picardie natale du haut de ses 83 mètres.
Far far away, a long time ago, comme disait je ne sais plus quel réalisateur américain en ouverture d’un petit film indépendant qui gagne à être connu, j’ai quand même été là-haut :

Mont Fuji Japon
La tronche si caractéristique du Fuji.
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Le franponais

Le franponais (フランポネ) n’est pas le petit cheval de Charlemagne (un franc poney, donc). Il s’agit d’utilisation en japonais de mots français, souvent pour faire stylé en jouant sur l’exotisme et le prestige d’une France vue comme une patrie d’esthètes amateurs de champagne et de haute couture (alors qu’en vrai on est des beaufs crados qui jouent à la pétanque en buvant de la Kro).
C’est un peu comme l’anglais en France, ça fait “cool” d’en mettre – en tout cas, ça l’était après la Seconde Guerre mondiale et jusque dans les années 60-70, maintenant c’est juste un gimmick absurde.
Sauf que voilà, l’utilisation à la ouanegaine de termes pas toujours bien compris ni bien orthographiés donnent un grand n’importe quoi, du franglais de Jean-Claude Van Damme ou des managers de start-up au franponais du Pays du Soleil Levant.

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