Le songe d’une nuit d’octobre – Roger Zelazny

Le songe d’une nuit d’octobre
Roger Zelazny

Hélios

Couverture roman Le songe d'une nuit d'octobre Roger Zelazny Hélios

Quand la conjonction des astres s’y prête, la nuit du 31 octobre au 1er novembre peut être l’occasion d’activer un portail entre les mondes, permettant ainsi aux Grands Anciens de déferler sur Terre, avec pour conséquences le chaos, la mort et la destruction.
Alors, y a des gens, pas très nets, qui crèvent d’envie de voir débouler Cthulhu, Shub-Niggurath, Nyarlathotep, toute la bande d’entités tentaculaires, et sont prêts à leur ouvrir le passage. Mais d’autres, pas beaucoup plus nets, veillent au grain pour préserver l’humanité, qui sait très bien se débrouiller elle-même en matière de chaos, de mort et de destruction sans qu’on vienne depuis une autre dimension lui expliquer comment s’y prendre.
Le mois d’octobre en son entier est consacré au Jeu, la préparation de la cérémonie rituelle. Tous les coups sont permis jusqu’à la fin (où, c’est bien connu, il ne peut en rester qu’un).

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Aucun homme n’est une île – Christophe Lambert

Quand on s’appelle Christophe Lambert, on n’a pas le même rapport au temps que le reste de l’humanité. L’acteur l’a démontré dans Highlander où il incarnait un immortel, l’auteur avec ses uchronies qui revisitent le passé (La Brèche, Le Commando des Immortels et Zoulou Kingdom). Laissons de côté pour le moment le premier promener sa jupette et son épée dans la fraîcheur brumeuse du climat écossais pour partir avec le second, fusil en bandoulière, dans la moiteur tropicale des montagnes cubaines. Et comme a dit en son temps Spartacus : ¡Viva la Revolución!

Aucun homme n’est une île
Christophe Lambert

J’ai Lu

Couverture roman Aucun homme n'est une île Christophe Lambert J'ai Lu
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Passé déterré – Clément Bouhélier

Passé déterré
Clément Bouhélier

Éditions Critic

Vernay, petit village tranquille, jusqu’au jour où le poivrot qui officie pour la municipalité comme chauffeur de bus scolaire emplafonne une bagnole qu’il envoie, ainsi que sa conductrice, rejoindre la longue liste des compositions à l’esthétique douteuse, à mi-chemin entre tableau cubiste et compression à la César. Dans la foulée, l’Ayrton Senna local vautre son car dans le fossé, réduisant à l’état de steaks hachés plusieurs de ses passagers. Sept enfants et leur instit ad patres, on peut considérer cette sortie scolaire comme un fiasco.
Six ans plus tard, on retrouve le chauffeur assassiné, comme passé au mixer, et assez vite, tout semble indiquer que certaines victimes de l’accident ne sont peut-être pas si mortes qu’on le pensait. C’est ça, les enfants, jamais fichus de rester tranquilles. Sales gosses…

Couverture roman Passé déterré Clément Bouhélier éditions Critic
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Sur les falaises de marbre – Ernst Jünger

Sur les falaises de marbre
Ernst Jünger

L’Imaginaire Gallimard

Dans le pays imaginaire de Marina, le narrateur, anonyme, et frère Othon – qui porte “comme par hasard” le même prénom que le fondateur du Saint-Empire romain germanique – coulent des jours peinards dans un ermitage où leur principale occupation consiste à regarder pousser les plantes. Avec un emploi du temps pareil, les deux gaziers ne risquent pas de se faire un claquage, mais faut les comprendre : jadis, ils ont été soldats, ont participé à une guerre aussi terrible que vaine, ont été marqués par le conflit, et ils n’aspirent plus depuis qu’au calme et à la tranquillité. Sauf que pas de bol, l’État voisin sous la houlette du Grand Forestier s’agite et la menace est grande de voir déferler les hordes guerrières aux ordres du dictateur.

Couverture Sur les falaises de marbre Ernst Jünger L'imaginaire Gallimard
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Le portrait du mal – Graham Masterton

Transe de mort, la saga Manitou, Rituel de chair, autant de titres qui me font dire que Masterton appartient à la catégorie des auteurs surcotés. Pour lui, faudrait même un adjectif exprès. Hypercoté, pas moins.
Je me suis donc lancé dans Le portrait du mal sans illusions.
Bon, à l’arrivée, ce roman a le mérite d’être le moins mauvais Masterton que j’ai lu. Après, de là à dire que c’est bien… Quand même pas.

Le portrait du mal
Graham Masterton

Pocket Terreur

Couverture roman Le portrait du mal Graham Masterton Presses Pocket Terreur
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