Le nettoyage des briques Lego

Je préfère prévenir : ne vous attendez pas à trouver ici le guide ultime de nettoyage des Lego, la solution miracle à tous les problèmes de saleté sur vos briques, je vais juste raconter comment je me débrouille pour le lavage de mes pièces. Comme méthode, ça vaut ce que ça vaut.

Adrian Monk
Adrian Monk, saint patron du nettoyage

Alors perso, je fais au plus simple : eau chaude + produit vaisselle, trempette quelques heures, étalage et séchage des pièces à l’air libre.
En clair, la méthode moindre effort, puisque pendant le lavage, t’attends. Pendant le séchage, itou. Méthode économique qui nécessite juste de l’eau, une giclée de liquide vaisselle, une passoire à pâtes, un ou deux seaux/bassines, un drap en coton ou une serviette de bain.

La Grande Vague de Kanagawa estampe Hokusai

Le lavage

La préparation des briques

En théorie, rien de spécial à préparer, suffit de balancer les briques dans l’eau savonneuse.
En pratique, quand on récupère des lots en vrac (solderies, brocantes, eBay), on trouve toujours un paquet de briques emboîtées les unes dans les autres et des restes de constructions à divers stades de démantibulage. Va falloir tout démonter pour un nettoyage optimal de chaque élément.

Séparateur de briques Lego

Le séparateur de briques sera votre meilleur ami (surtout dans le cas des plates 1×2 montées ensemble, qui sont un calvaire à dissocier). Fini les solutions dommageables pour les briques (pointe de couteau), vous-même (ongles) ou les deux (dents).
Si vous ne disposez pas de cet artefact salvateur, commencez par vérifier qu’il n’en traîne pas un dans le lot concerné, c’est souvent le cas. Sinon, chaque gros set Lego en fournit un (bon après, n’achetez pas exprès une boîte à 500 balles juste pour le séparateur, mais si vous avez prévu l’achat d’un set conséquent, différez le lavage ou avancez vos emplettes). Parfois on peut en taxer en magasins de jouets en demandant gentiment. Ceux qui exposent des constructions Lego en vitrine ont souvent des séparateurs qui traînent près de la caisse dans un pot à crayons qui contient de tout sauf des crayons. Si vous connaissez un autre collectionneur de Lego, il pourra vous dépanner, il en a forcément à ne plus savoir où les ranger. En dernier recours, en acheter un, on en trouve à la pelle sur Bricklink, eBay, Amazon, AliExpress et même sur le site de Lego où il est vendu à prix d’or (2,49€ le machin, du vol pur et simple).

Dans le cas de constructions récupérées complètes ou à peu près, sales, et qu’on ne ne souhaite pas démonter pour éviter de se retaper le montage après, il n’y a pas de solution universelle. Tout dépend de la construction, de sa taille, de sa fragilité, de son niveau de saleté…
Perso, tout ce qui est petit et costaud – comme la framboise Petit Pimousse de mon enfance – part au bain en l’état (petits modèles de voiture, Microfighters, ce genre de choses). Les modèles arachnéens, fragiles, qui risquent de perdre des morceaux en route, je les lave à part, à la main, sous le filet d’eau du lavabo, avec selon les cas brosse à dent, coton-tige, éponge, linge humide. Un gros bazar type bâtiment gagne son ticket pour la douche où le pommeau accomplit son office de Kärcher à pression modérée (ne faites pas ça avec un vrai Kärcher ou le décapage tournera au feu d’artifice de pièces projetées dans tous les sens). Après ce premier lavage de surface, je nettoie les poches de crasse résiduelles au lance-flammes de la même façon que sur les modèles délicats (“brosse à dent, coton-tige, éponge, linge humide”, fin d’auto-citation).

L’eau

Concernant l’eau, vous trouverez sur les internets et les externets mille recommandations comme quoi elle doit faire moins de 40° sous peine d’abîmer les briques. Pour info, le plastique ABS des Lego se déforme à partir de 80-90°, atteint sa transition vitreuse (en clair, il commence à fondre et ramollit) vers 100-120° et se liquéfie à 180-200° (Celsius, les degrés). Autant dire que vous avez de la marge avec la flotte, sauf à utiliser de l’eau bouillante qui est proscrite.
Perso, je mets un seau sous le robinet, j’ouvre l’eau chaude à fond, je laisse le seau se remplir (environ aux deux tiers, trois quarts). Température de la flotte inconnue, parce que j’ai autre chose à foutre de mon temps que plonger un thermomètre dans un seau, assez élevée pour que tu te crames la main si tu la mets dedans mais pas au point de faire fondre les briques quand même. C’est juste de l’eau chaude du robinet, quoi, pas de la lave.

Le nettoyant

Côté produit de lavage, j’ai essayé le gel douche au début. Ça fait le taf sans plus.
Le produit vaisselle liquide – ce fameux “détergent doux” mentionné par moult articles sans qu’on voie trop de quoi il s’agit – est plus efficace, je suppose que l’action dégraissante du machin y est pour quelque chose. C’est suffisant pour ce que c’est faire, la plupart des briques sales le sont à cause d’une saleté lambda ne nécessitant pas de déballer du napalm pour les nettoyer. J’ai réussi à rattraper des briques blanches fort jaunies, parce que ledit jaunissement provenait d’une atmosphère chargée en graisse de cuisson et fumée de clope. Juste avec de l’eau, du liquide vaisselle et une éponge. Comme quoi, y a pas besoin de jouer au petit chimiste pour obtenir des résultats probants.

Cas particuliers

Concernant certaines pièces spécifiques – nombreuses dans l’inventaire Lego –, il est évident que tout ne va pas dans l’eau, à commencer par ce qui est électrique (moteur de loco, briques lumineuses).
Les pièces comportant des parties métalliques, à éviter aussi. Je pense entre autres aux vieilles roues des années 80 avec des essieux en métal : ils rouillent.
Les pièces à stickers, je me casse pas la tête, elles partent au bain avec les autres. Après en avoir nettoyé plusieurs centaines, je constate que les autocollants tiennent et supportent très bien ma façon de faire. Les rares fois où les stickers se barrent, c’est qu’il étaient de toute façon en fin de vie et auraient fini par se détacher à court terme, leur face collante n’adhérant plus, le plus souvent desséchée par le temps.
Les pièces tampographiées, au bain aussi, elles ne risquent rien, juste on se contente de la trempette et on évite de frotter la partie imprimée (sauf si vraiment dégueu, auquel cas petit frottis avec le pouce ou le côté mou d’une éponge).
Même chose pour les pièces transparentes type pare-brises et verrières, trempette et basta pour éviter de les rayer en frottant (surtout pas d’éponge côté vert qui gratte, c’est mortel).
Les pneus, no problemo, ils ne craignent pas l’eau savonneuse.

Les briques blanches (et dans une moindre mesure les gris clair et parfois les très vieilles bleues) restent le gros cas particulier. Avec le temps, elles jaunissent, surtout si exposées à l’humidité (i.e. Lego de votre enfance dans la cave de vos parents depuis vingt ans) ou au soleil. Les plus anciennes (années 70-80), qui ont pour certaines passé des décennies conservées dans des greniers, se ternissent et prennent parfois une teinte grisée, sans doute due à la poussière qui s’incruste dans les micro-rayures.
Spoiler : y a pas de miracle.
J’ai vu passer des méthodes à base d’eau de Javel pure et de peroxyde d’hydrogène (aka eau oxygénée) dans des concentrations de 3 à 9%… avec des résultats divers qui ne m’ont pas convaincu plus que ça. Manipuler des produits dangereux et polluants, qui durcissent le plastique jusqu’à le rendre cassant, et en plus qu’il va falloir acheter, donc bonjour le surcoût, merci mais non. Acheter du blanc neuf via Bricklink revient moins cher qu’investir dans un bidon de cinq ou dix litres de Javel ou d’eau oxygénée, des gants et des lunettes de protection. Et je la déverse où après ma mixture infernale ? Dans ton cul ?
J’ai quand même fait le test avec de la Javel diluée à 10% sur des briques mises à tremper pendant trois jours. Ouais… Ben dans le genre concluant, on a vu mieux. Oui, on peut rattraper certaines pièces, mais non faut pas non plus s’attendre à des miracles. Et, surtout si vous avez des gamins susceptibles de les porter à la bouche, faut bien renettoyer les briques derrière, parce qu’elles se retrouvent couvertes d’une fine pellicule de poussière blanche.
Quand les briques sont perdues pour la cause, elles sont perdues pour la cause. Elles pourront toujours être utilisées sur des constructions comme éléments structurels internes cachés par le reste.

La résignation vaut aussi pour les briques irrattrapables tartinées de feutre indélébile, peinture, vernis… Les solvants susceptibles d’en venir à bout ont de grandes chances d’être assez agressifs pour attaquer le plastique des Lego dans la foulée. Donc perdues pour la cause aussi quoi que vous fassiez ou ne fassiez pas.

Pour le traitement des rayures sur les briques, j’ai vu passer des astuces à base de bain d’acrylique liquide. Ouais alors je sais pas si ça mérite l’investissement. En cas, de micro-rayures, quasi invisibles, aucun intérêt. Pour les grosses rayures qui te défigurent une brique, ben suffit d’employer les pièces avec astuce de façon à camoufler les dégâts (c’est ce que j’ai fait sur ma Batcave où pas mal de briques rayées sont utilisées soit cachées sous la structure, soit avec le côté rayé orienté vers l’arrière du bâtiment donc invisible, soit placées derrière des éléments de mobilier et de déco qui masquent la misère).

Parmi les méthodes lourdes de lavage, j’en ai lu qui conseillent de mettre les briques dans un sac à lingerie prévu pour le passage au lave-linge et ensuite de coller ledit sac au lave-vaisselle ou dans la machine à laver (et j’en ai lu autant qui déconseillent de le faire).
Pour ma part, jamais essayé. Je suis pas tenté de mettre des briquettes pleines d’angles saillants dans un sac qui risque de s’ouvrir ou se déchirer et semer à tout-va des pièces qui vont foutre en l’air l’appareil. Qui plus est, la température de l’eau dans ces engins risque d’être trop élevée, sauf à utiliser des programmes basse température… ce qui revient à juste faire baigner les pièces dans l’eau chaude en se compliquant la vie.

Simplifiez-vous la vie

Donc pour bibi, méthode simpliste : je prends un seau, je balance une giclée de liquide vaisselle, je fais couler l’eau chaude jusqu’à ce que la mousse arrive au niveau du bord, je verse les briques dans le seau d’eau, je laisse tremper une huitaine d’heures, en général la nuit de façon à ce que le séchage ait lieu le lendemain, dans la journée, quand la température ambiante est plus élevée.
Et ça suffit dans 99% des cas.

Parapluie kimono Japon

Le rinçage

Matin suivant, on passe au rinçage. Je pioche des poignées de briques dans le seau, que je balance dans une passoire de cuisine dans le lavabo, je rince à l’eau claire (tiède pour éviter de me cramer ou congeler les mains), je secoue la passoire, je laisse s’égoutter un peu, je balance les briques dans un autre seau, et ainsi de suite jusqu’à vider le seau de lavage.

Soldat allemand lance-flammes 1941

Le séchage

Ah oui, je l’ai pas dit avant, mais les opérations briques propres, je m’y attèle plutôt l’été.
Pour deux raisons :
1) C’est la période où j’ai le plus de briques en stock à nettoyer, suite à la reprise des brocantes au printemps.
2) L’été et la canicule sont les meilleurs amis du séchage rapide (surtout dans mon cas avec une piaule sous un toit et exposée plein sud).

Pour le séchage, la première fois, je m’étais dit : c’est bon, il crève de chaud dans la chambre, je vais les laisser dans le seau, ça va aller. Non, ça ne va pas. Le lendemain, tu te retrouves avec une strate supérieure de 10 cm de briques sèches, une couche intermédiaire de 10 cm de briques humides, un fond de 10 cm de briques encore trempées.
Il faut étaler et disperser les briques. Pour ce faire, je prends un vieux drap que j’étends par terre sur plusieurs épaisseurs. En coton pour absorber un max de flotte. Pour les lavages en petites quantités, je me sers d’une simple serviette de bain.
Ensuite, je pioche une poignée de briques dans le seau, je la pose sur une serviette, je frotte un coup vite fait avec une autre serviette par-dessus pour éponger le plus gros, je dispose les briques sur le drap en faisant un tout petit peu (beaucoup en vrai) mon Adrian Monk, parce que pas n’importe comment l’étalage. Puis poignée suivante, même traitement, et ainsi de suite, jusqu’à avoir vidé le seau et dispersé l’intégralité des pièces sur le drap.

Pour l’étalage “à la Monk”, comme avec les Mogwais, il y a trois règles :
1) Aucune pièce ne doit se toucher, sinon elles adhèrent ensemble avec l’humidité et les parties en contact mettent dix mille ans à sécher.
2) Chaque pièce doit être posée avec les tenons vers le haut. J’ai remarqué qu’elles séchaient plus vite dans ce sens-là, notamment les grosses briques (2×2, 2×4, etc.) qui sont gorgées de flotte. Tenons en bas, faut attendre que l’eau s’évapore ; tenons vers le haut, la flotte finit par s’écouler d’elle-même. On peut gagner du temps de séchage au moment de l’étalage en donnant à chaque brique un coup sec pour éjecter l’eau avant de la disposer sur le drap (bon par contre, si vous avez plusieurs centaines voire milliers de briques, attendez-vous à avoir mal au bras).
3) Osef de les exposer à la lumière du soleil, c’est même carrément ce que je fais pour que ça sèche plus vite : mon drap est déployé pile sous le Velux. Ce ne sont pas ces quelques heures d’exposition qui vont abîmer, décolorer ou jaunir vos briques.

À partir de là, y a plus qu’à laisser la chaleur ambiante faire son office. Pas besoin de sortir l’artillerie lourde des températures extrêmes, qui ne feront que bousiller les briques (sèche-cheveux, micro-ondes, four de cuisine – ouais, y a des gens assez cons pour avoir essayé de faire sécher des Lego dans un four à 180°).
De temps en temps, je viens retirer les briques sèches pour désengorger l’espace de séchage. Sans surprise, plus la brique est petite, plus elle sèche vite. Pas indispensable de déblayer au fur et à mesure, mais ça permet de trier et ranger en allant, plutôt que se retrouver avec dix mille briques sèches à classer d’un coup à la fin (j’ai testé, c’est très, très long et très, très chiant). Donc là, tu récupères d’abord toutes les tiles et les plates de 1×1, passage suivant ce seront les 2×1, et cetera et cetera, et comme ça tout se range tranquille au long de la journée.
S’il reste des traces de séchage à la fin sur certaines pièces – en cas de séchage long et/ou d’eau calcaire, ça arrive –, elles s’en vont en frottant avec un doigt ou en passant un coup de chiffon humide.

Exécution duc d'Enghien

Les briques récalcitrantes

Si dans le lot, je vois qu’il reste des briques vraiment crados, elles repartent pour un deuxième bain et ont droit ce coup-ci à un coup d’éponge, voire de brosse à dents. D’aucuns diront que la brosse à dents va rayer les briques. Alors déjà, c’est une brosse à dents, pas du papier de verre. Je me sers d’une vieille brosse, dont l’usage dentaire classique a assoupli les poils, donc avant de rayer quelque chose, faut vraiment y aller. Ensuite, ce genre de briques sales au départ et qui le restent après le premier jet, elles sont antiques et déjà couvertes de rayures, voire de morsures, donc on n’est plus à ça près.
Cas particulier des briques avec des restes d’adhésif de sticker : suffit de frotter avec le pouce, ça finit par s’en aller.
Un cure-dent et un coton-tige aident pas mal pour récurer l’intérieur de certaines pièces où on retrouve tout et n’importe quoi (morceau de papier, chewing-gum, débris végétaux, scotch…).

Détective Adrian Monk nettoyage balai

Le dépoussiérage

Les Lego exposés sur des étagères prennent la poussière. Voilà, c’était la révélation du jour, j’espère que vous n’aurez pas trop de mal à vous remettre d’un scoop pareil.
La meilleure façon d’éviter l’empoussièrement consisterait à s’équiper en vitrines d’exposition. Sauf que je manipule souvent mes différents engins Lego, j’ai donc besoin qu’ils soient accessibles. Là-dessus, l’architecture de ma chambre ne se prête pas à l’installation de vitrines. Et enfin, c’est un budget, que je préfère consacrer à autre chose, comme investir dans le plastique de nouvelles briques plutôt que dans le verre. Pis, je sais pas, le concept et ce qu’il représente m’emballent pas, ne correspondent pas à mon approche de ce hobby. Je suis plutôt dans une optique dynamique, bidouillage créatif, liberté d’imaginer et construire ce qu’on veut, à l’opposé d’une ambiance figée de musée où tout reste sagement sous cloche.

Vu que ma baraque jouxte un paysagiste dont la grande occupation à faire mumuse avec des camions et des pelleteuses pour larguer et rembarquer chaque jour je ne sais combien de tonnes de terre, gravats et branchages, autant vous dire que l’air extérieur est saturé de poussière… qui finit par rentrer dans la maison. L’impact sur mes Lego reste assez limité parce que ma chambre, nettoyée tous les jours, est d’une propreté impeccable. Un environnement propre et une manipulation avec des mains propres réduisent de beaucoup l’encrassement de la collection. Mais de temps en temps, faut quand même dépoussiérer un bon coup tout mon merdier de Lego. Et y en a un paquet…

Collection Lego Fred Un K à part

Le plus gavant dans l’opération, ce ne sont pas les Lego eux-mêmes, c’est de devoir passer des plombes à tout virer pour passer un simple coup de chiffon de trois secondes sur les étagères empoussiérées. Et ensuite tout redisposer. Ça, c’est relou de chez relou.
Mais, bon, ça fait partie du truc et comme je suis très porté sur le ménage, c’est pas non plus inhumain.
Donc j’ai mis en place quelques astuces pour me faciliter la vie :
– Chaque fois que je sors une construction ou un véhicule pour raisons x, y ou z (le customiser, le prendre en photo pour illustrer un article du blog…), je lui file un coup de polish au passage, c’est toujours ça de fait.
– Avant chaque grand chambardement pour épousseter l’étagère, je prends une photo de l’agencement pour éviter de passer deux heures ensuite à chercher comment étaient disposés tous les engins. (Bon, à l’arrivée, je change souvent pas mal de choses dans la disposition en fonction de telle ou telle pièce que j’ai envie de mettre en avant ou reléguer au fond, mais au moins j’ai une base de départ.)
– J’ai disposé les minifigs sur des baseplates, ce qui permet de tout déplacer et replacer d’un coup (parce que 400 personnages à tripatouiller un par un, merci mais non merci).
– J’en profite pour remercier mon chat qui ne sait pas jouer avec moi autrement que toutes griffes dehors. Grâce à lui, j’ai beaucoup amélioré la dextérité, la précision et la vitesse de mes mouvements pour conserver l’usage de mes mains et ne pas les voir griffées jusqu’à l’os. Ça aide pour la manipulation rapide et précise de tous les engins Lego entassés les uns à côté des autres, sans consacrer des heures à l’opération en mode gestes au ralenti comme si tu manipulais de la nitroglycérine pour éviter d’accrocher quelque chose au passage qui entraînerait une réaction en chaîne type Domino Cascade.

Pour l’époussetage des Lego, j’utilise cette double brosse articulée récupérée chez mon grand-père et qui servait à l’origine à je ne sais pas quoi. Une partie blanche très souple dont la texture douce rappelle celle d’un pinceau à maquillage (mais en plus pratique et plus efficace parce que plus grande), une partie noire un peu plus raide, l’outil parfait pour un dépoussiérage en délicatesse jusque dans le moindre recoin et la moindre rainure. Avec cette brosse, le nettoyage de L’Arcadia, qui est pourtant plein de creux, de machins qui dépassent et d’éléments susceptibles de se détacher, est un jeu d’enfant.
Une fois l’époussetage terminé, un bon coup de wassingue (serpillière en VF) sur le sol de la chambre, parce que la poussière, c’est là qu’elle se dépose et si on le fait pas, elle va se redéployer dans la pièce et donc sur les Lego au gré des allées et venues dans la pièce.

Brosse nettoyage poussière Lego

Voilà, c’est ma façon de faire, une méthode qui me va très bien, parce qu’elle correspond à un bon compromis entre efficacité et ce que je suis prêt à mettre dans le nettoyage en temps, énergie et moyen.

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