J’aime lire, j’aime les Lego, j’aime croiser les effluves. Trois bonnes raisons de bricoler des figurines inspirées par des auteurs/auteures et leurs héros/héroïnes.
Après les aventures de la 7e compagnie impériale et le diorama Olangar, voici une vingtaine d’écrivains et de personnages de romans transformés en Lego !
Ma première figurine maison : Albator (Harlock en VO).
Le capitaine Albator, à la base, vient d’un manga de Leiji Matsumoto paru en 1977. Je n’en conseille pas la lecture, le personnage s’y révèle peu sympathique, très mentalité japonaise d’avant-guerre (autoritaire, misogyne, macho, extrémiste, psychorigide, bourrin…).
En France, on le connaît surtout à travers les séries animées Albator 78 et Albator 84, où le corsaire de l’espace est quand même beaucoup plus cool et fréquentable.
À noter que son vaisseau (Arcadia, Atlantis, Death Shadow selon les versions) fait partie de mes grands projets Lego…
Sans rapport, on passe à Sophie Jomain… Il me reste encore à lire dans cette pile Fais-moi taire si tu peux.
Pour les chroniques des ouvrages lus :
– Apocryphe
– Cherche jeune femme avisée
– D’un commun accord
– Et tu entendras le bruit de l’eau
– Quand la nuit devient jour
– Thérapie du crime
Manque la série Noss Head et Pamphlet contre un vampire pour compléter ma collection.
Suite de la bibliographie Jomain avec la série Felicity Atcock, qui a droit à sa propre version Lego en compagnie de quelques autres personnages.
– Les anges mordent aussi
– Les anges ont la dent dure
– Les anges sont de mauvais poil
– Les anges ont la mort aux trousses
– Les anges sont sans merci
– Les anges battent la campagne
– Les anges voient rouge
— Trop bien ! Comment tu l’as fait voler ?
— Utilise la Force, Luke.
— Je ne m’appelle pas Luke.
— Alors pour toi ce sera une ficelle et un coup de Photoshop.
On rebondit sur Orcus Morrigan qui, avant de jouer les guest stars auprès de Felicity Atcock, traînait ses chairs putréfiées dans Manhattan Carnage.
La demi-sœur (si on veut) d’Orcus Morrigan, Virgina Valmain, héroïne de Les Disparus de l’A16 et invitée dans Le champ des sirènes de Claude Vasseur.
Le papa d’Orcus Morrigan et Virginia Valmain, à savoir Maxime Gillio, dit “le polygraphe”.
– Anvers et Damnation
– Batignolles Rhapsody
– Bienvenue à Dunkerque
– Dunkerque, baie des anges
– L’abattoir dans la dune
– La fracture de Coxyde
– Le cimetière des morts qui chantent
– Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres
– Les anges ont la mort aux trousses
– Rouge armé
– Thérapie du crime
– www.grandmechantloup.com (oublié sur la photo)
Vision d’avenir : mes ouailles lors des prochaines Halliennales : Olivia Lapilus, Stéphane Melin et Tiphaine Croville. Et moi derrière, grimpé sur le stand du blog (parce qu’aux Halliennales, on aime bien escalader le mobilier…).
(Pour les bouquins : Olivia, Prophétie ; Stéphane, L’Appel et Le Soulèvement.)
Scène (plus ou moins) extraite des Halliennales 2018 : Tiphaine Croville, une chaise, Zira le pégase et, avec son arc, Héloïne, personnage principal de la trilogie Phitanie (L’autre monde ; Les quatre royaumes ; Destinée).
Harley King, personnage du roman éponyme de Patrick Mc Spare, auteur dont j’adore le travail.
Yoran Le Goff, flibustier dans Les pilleurs d’âmes de Laurent Whale.
Le Goff n’est pas borgne dans le bouquin, mais bon, dans l’imaginaire collectif, un corsaire a un cache sur l’œil (et un crochet au bout d’un bras, et un perroquet sur l’épaule, et la tête alouette). On va dire qu’il a perdu un œil dans une suite fictive, Les pilleurs du tram, où des bandits de grand chemin rançonnent les transports urbains. À moins que ce ne soit dans Les pilleurs du gramme, une sombre histoire de pèse-lettres dérobé dans un bureau de poste. Le tout formerait la trilogie Âme-Tram-Gramme (et un pitoyable calembour, mais je n’ai honte de rien).
Dans un registre différent, celui du cinéma, le youtubeur François Theurel, dit le Fossoyeur de Films, avec sa pelle Pupuce. T’as vu le plan ? T’as vu le Lego ? As-tu vu les quenouilles ?
Côté polar, du beau linge (d’aucuns diraient clet’che) avec Ludovic Bertin, qui tue des gens à Dunkerque (pas en vrai, juste dans ses romans La Lettre de Dunkerque et Le jour de ma mort).
Je ne désespère pas de concocter une autre version Lego du bonhomme, en tenue de carnaval cette fois.
Entre la Corse et Lille, Elena Piacentini pourrait donner des leçons de grand écart à Jean-Claude Van Damme.
#teamMéméAngèle
– Un Corse à Lille
– Art brut
– Carrières noires
– Le dernier homme (nouvelle)
Un Lego comme les autres d’un auteur qui offre un long (et bon) moment de lecture : Paul Colize.
– L’avocat, le nain et la princesse masquée
– Back Up
– Concerto pour 4 mains
– Un jour comme les autres
– Un long moment de silence
– Un parfum d’amertume
– Zanzara
Sire Cedric s’en va dans le soleil couchant pendant que Cédric Sire prend la relève (bon là, j’avoue, pour faire apparaître la figurine en double, j’ai dû photoshoper le bazar en superposant deux photos).
– Avec tes yeux
– Du feu de l’enfer
– L’enfant des cimetières
– Vindicta
Pour boucler la boucle ouverte en début d’article, on termine avec un héros de manga et d’animation : Cobra, personnage de Buichi Terasawa (ou Terasawa Buichi dans l’ordre japonais nom-prénom) et héros de l’œuvre éponyme.
Le dessin animé a bercé mon enfance avant que je ne m’attaque beaucoup plus tard à la version papier, en VO comme il se doit.
Mine de rien un titre fondateur dans mon parcours, puisqu’il croise les effluves à tout bout de champ : space opera, pirates et chasse au trésor, récit d’aventure, giga dose d’humour, des inspirations qui vont de Souvenirs à vendre (nouvelle de Philip K. Dick adaptée sous le titre Total Recall) au film Rollerball, en passant par le western ou encore Jean-Paul Belmondo, qui a inspiré les traits et le tempérament de Cobra.
N’hésitez pas à mettre en commentaire les noms d’écrivains et de personnages que vous aimeriez voir en Lego, je verrai ce que je peux faire avec les pièces dont je dispose.