L’hiver est la saison rêvée pour se lancer dans la spéléogie, explorer grottes et cavernes où le soleil ne brille jamais, sombres cavités et boyaux sous tes reins. Bref, il fait froid et on s’encule pour se réchauffer. C’est bien légitime, dirait monsieur Manatane.
Qui dit sport extrême dit bonne préparation. Ce serait ballot de partir comme une fleur pour se retrouver coincé avec un penis captivus. D’autant plus ballot qu’il s’agit d’un hoax, le nombre de cas avérés rapportés dans les annales de médecine se situant entre zéro et aucun.
M’enfin, c’est pas une raison pour zapper les révisions. Plutôt que des manuels aussi sérieux que chiants, je vous propose de réviser en bulles et en images par le biais de la bande dessinée.
Jessica
Chris
Jessica est mon album préféré de Chris. J’aime beaucoup le look de son héroïne, qui semble tout droit sortie des années 60.
L’histoire, on ne peut pas faire beaucoup plus basique : Jessica a de mauvaises notes, elle va se taper ses profs à la queue leu leu pour remonter son bulletin. Le scénar prétexte type, qui ne remportera pas un grand prix d’imagination, mais a au moins le mérite de fonctionner dans le cadre de cet album. Quand on n’est pas scénariste pour deux sous, mieux vaut emprunter un chemin simple et balisé que s’aventurer dans des velléités d’intrigue complexe.
Cette BD se lit comme une suite de saynètes, répétitive dans le schéma d’ensemble mais variée dans ses leviers, puisque pour chacun de ses profs, Jessica change d’angle d’attaque pour frapper au point faible de sa “victime”.
Dans un genre où les personnages féminins sont souvent des objets à libre disposition des mâles sans se préoccuper qu’elles soient consentantes ou pas, Jessica se démarque comme une BD rafraîchissante avec son héroïne qui impose les règles du jeu.
Irina
Hugdebert
La comtesse Irina fuit la Russie suite à la révolution bolchevique de 1917. Elle ne part pas les mains vides mais emporte avec elle un paquet de blé qui lui permet de refaire sa vie ailleurs.
Six pages de mise en contexte puis quarante de bacchanales bien dessinées mais oubliables.
Chantages
Ardem
Dynamite
Deux tomes autour des tribulations d’Héléna et sa fille Léa.
Héléna a posé pour des photos olé-olé dans sa jeunesse. Des années plus tard, le boomerang lui revient dans la figure sous la forme d’un chantage qui donne son titre à la BD. À partir de là, on a droit à une suite ininterrompue de scènes de sexe forcé. Sa fille Léa sera embarquée à son tour dans la tourmente (ou dans la tournante, ça marche aussi).
Pas trop ma came que ces histoires de sexe sans plaisir, parce que contraint et forcé. J’ai toujours eu une préférence pour le porn où tout le monde s’éclate de son plein gré dans la joie et la bonne humeur.
Le dessin est correct sans être foufou non plus, donc même le rinçage d’œil est en demi-teinte.
Bilan bof sur tous les tableaux.
Petite vicieuse
Secrets de famille
Le jouet
Ardem
Dynamite
Je mets ensemble trois tomes qui n’ont rien à voir entre eux, mais ce qu’on peut dire de l’un vaut pour les autres.
C’est du Ardem et tout est dit.
Dessin noir et blanc dans la veine réaliste, oscillant entre correct (Petite vicieuse) et pas terrible (Secrets de famille et Le jouet). Du sexe gras et qui tache, allant de sympa dans sa mise en scène et certaines positions acrobatiques (Petite vicieuse) à nase (Le jouet) en passant par bof (Secrets de famille). Le consentement du personnage féminin en option, ça, j’accroche pas du tout, du tout.
Bilan : Petite vicieuse, à la limite, se laisse lire ; Secrets de famille est insipide ; Le jouet est le plus mauvais Ardem que j’aie pu lire.
あああん女神様 – Oh, Yeah! My Goddess
Hiroaki Hori
Shingeki Comics
Oh, Yeah! My Goddess, qu’on trouve aussi sous la dénomination Aaan Megami-sama (transcription littérale du titre japonais), est une parodie vagument inspirée de Ah! My Goddess (ああっ女神さまっ, Aa! Megami-sama!).
Bof. Hentaï classique. Trop.
Boobs démesurés (la couv’ est parlante), moi ça m’a jamais emballé. Quantité invraisemblable – donc répétitive – de cases où l’héroïne est allongée sur le dos, jambes écartées face au lecteur, vulve laaaaaargement ouverte aux quatre vents : je n’ai jamais été fan de ces plans qui confinent à l’examen gynécologique et me laissent de marbre. Donc pas ma came au final.
Amateurs et amatrices de BD olé-olé, rendez-vous dans les autres zones érogènes du blog…
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– chaleur hivernale
– l’Histoire, avec un grand H et un petit cul
– boule et bulles
– cul en vrac
– un grand coup dans ton cul
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– les vingt culs écrivent l’Histoire
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– une aiguille dans une botte de fions
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