Critiques express (32) Fesse-tival

L’hiver est la saison rêvée pour se lancer dans la spéléogie, explorer grottes et cavernes où le soleil ne brille jamais, sombres cavités et boyaux sous tes reins. Bref, il fait froid et on s’encule pour se réchauffer. C’est bien légitime, dirait monsieur Manatane.

BD érotique bande dessinée

Qui dit sport extrême dit bonne préparation. Ce serait ballot de partir comme une fleur pour se retrouver coincé avec un penis captivus. D’autant plus ballot qu’il s’agit d’un hoax, le nombre de cas avérés rapportés dans les annales de médecine se situant entre zéro et aucun.
M’enfin, c’est pas une raison pour zapper les révisions. Plutôt que des manuels aussi sérieux que chiants, je vous propose de réviser en bulles et en images par le biais de la bande dessinée.

Jessica Chris bande dessinée pour adultes

Jessica
Chris

Jessica est mon album préféré de Chris. J’aime beaucoup le look de son héroïne, qui semble tout droit sortie des années 60.
L’histoire, on ne peut pas faire beaucoup plus basique : Jessica a de mauvaises notes, elle va se taper ses profs à la queue leu leu pour remonter son bulletin. Le scénar prétexte type, qui ne remportera pas un grand prix d’imagination, mais a au moins le mérite de fonctionner dans le cadre de cet album. Quand on n’est pas scénariste pour deux sous, mieux vaut emprunter un chemin simple et balisé que s’aventurer dans des velléités d’intrigue complexe.
Cette BD se lit comme une suite de saynètes, répétitive dans le schéma d’ensemble mais variée dans ses leviers, puisque pour chacun de ses profs, Jessica change d’angle d’attaque pour frapper au point faible de sa “victime”.
Dans un genre où les personnages féminins sont souvent des objets à libre disposition des mâles sans se préoccuper qu’elles soient consentantes ou pas, Jessica se démarque comme une BD rafraîchissante avec son héroïne qui impose les règles du jeu.

Irina Hugdebert BD Climax

Irina
Hugdebert

La comtesse Irina fuit la Russie suite à la révolution bolchevique de 1917. Elle ne part pas les mains vides mais emporte avec elle un paquet de blé qui lui permet de refaire sa vie ailleurs.
Six pages de mise en contexte puis quarante de bacchanales bien dessinées mais oubliables.

Couverture Chantages tome 1 Confessions érotiques Héléna Ardem Dynamite
Tome 1, Héléna, la mère
Couverture Chantages tome 2 Confessions érotiques Léa Ardem Dynamite
Tome 2, Léa, la fille

Chantages
Ardem

Dynamite

Deux tomes autour des tribulations d’Héléna et sa fille Léa.
Héléna a posé pour des photos olé-olé dans sa jeunesse. Des années plus tard, le boomerang lui revient dans la figure sous la forme d’un chantage qui donne son titre à la BD. À partir de là, on a droit à une suite ininterrompue de scènes de sexe forcé. Sa fille Léa sera embarquée à son tour dans la tourmente (ou dans la tournante, ça marche aussi).
Pas trop ma came que ces histoires de sexe sans plaisir, parce que contraint et forcé. J’ai toujours eu une préférence pour le porn où tout le monde s’éclate de son plein gré dans la joie et la bonne humeur.
Le dessin est correct sans être foufou non plus, donc même le rinçage d’œil est en demi-teinte.
Bilan bof sur tous les tableaux.

Couverture BD Petite vicieuse Confessions érotiques Céline Ardem Dynamite
À la ouane…
Couverture bande dessinée Secrets de famille Confessions érotiques Valérie Ardem Dynamite
À la tou…
Couverture Le jouet confessions érotiques Dorothée Ardem
À la tri…

Petite vicieuse
Secrets de famille
Le jouet

Ardem

Dynamite

Je mets ensemble trois tomes qui n’ont rien à voir entre eux, mais ce qu’on peut dire de l’un vaut pour les autres.
C’est du Ardem et tout est dit.
Dessin noir et blanc dans la veine réaliste, oscillant entre correct (Petite vicieuse) et pas terrible (Secrets de famille et Le jouet). Du sexe gras et qui tache, allant de sympa dans sa mise en scène et certaines positions acrobatiques (Petite vicieuse) à nase (Le jouet) en passant par bof (Secrets de famille). Le consentement du personnage féminin en option, ça, j’accroche pas du tout, du tout.
Bilan : Petite vicieuse, à la limite, se laisse lire ; Secrets de famille est insipide ; Le jouet est le plus mauvais Ardem que j’aie pu lire.

Hentai Oh Yeah My Goddess Hiroaki Hori Shingeki Comics

あああん女神様 – Oh, Yeah! My Goddess
Hiroaki Hori

Shingeki Comics

Oh, Yeah! My Goddess, qu’on trouve aussi sous la dénomination Aaan Megami-sama (transcription littérale du titre japonais), est une parodie vagument inspirée de Ah! My Goddess (ああっ女神さまっ, Aa! Megami-sama!).
Bof. Hentaï classique. Trop.
Boobs démesurés (la couv’ est parlante), moi ça m’a jamais emballé. Quantité invraisemblable – donc répétitive – de cases où l’héroïne est allongée sur le dos, jambes écartées face au lecteur, vulve laaaaaargement ouverte aux quatre vents : je n’ai jamais été fan de ces plans qui confinent à l’examen gynécologique et me laissent de marbre. Donc pas ma came au final.

Vulverine plug anal X-Men DTC Comics

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Publié le Catégories Critiques express

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