L’été… les vacances… la glandouille…
Corollaire de tout ça, j’ai la flemme de rédiger une intro.
On va donc rentrer direct dans le vit du sujet.
Putain à Rome
S. Muratori
International Presse Magazine
Y a un truc bien avec Muratori, c’est que tu sais d’entrée qu’il n’y a rien de bon à en attendre. Tu vois son nom, sûr que ce sera de la daube. La seule “qualité” qu’on peut reconnaître à l’auteur est une constance dans le glauque décomplexé.
Putain à Rome n’échappe pas à la règle. Fleurant bon les années 80 alors qu’il est paru en 2001, ce récit pas très palpitant aligne tranquille consentement optionnel, viol, tartes dans la gueule, brûlures de cigarette, tailladage au tesson de bouteille. Le grand chelem. De la merde, donc.
China girls
Marco Pinti
International Presse Magazine
Mei Ling et Sacko sont deux professionnelles du sexe, expertes dans leur domaine. Trois histoires sans le moindre lien entre elles vont les mettre en scène, trois histoires qui ne racontent rien d’autre que du cul, du cul et encore du cul. L’album sans prise de tête par excellence, qui se laisse lire peinard, et s’oubliera ensuite faute de se démarquer en quoi que ce soit.
Le mariage de mon meilleur ami
Marco Pinti
International Presse Magazine
Du Pinti pur jus, à savoir un scénar prétexte et du fion tout du long. Agréable à feuilleter mais pas impérissable.
Seulement pour tes yeux
Marco Pinti
International Presse Magazine
Si Pinti n’a jamais été le scénariste du siècle, que dire de Tulli ? Pas meilleur, pire même, il est à l’écriture de scénario ce qu’Emmanuel Macron est à la politique : l’incompétence incarnée les jours pairs, une nuisance les jours impairs.
On se retrouve donc ici avec une histoire de pipe au volant qui finit dans le fossé. Monsieur se retrouve en chaise roulante, madame baguenaude çà et là. Le récit boiteux s’égare ensuite à essayer de courir plusieurs lièvres à la fois entre adultère, voyeurisme, vengeance, crime… Rien de bien folichon au programme.
À noter qu’une version en album relié est parue sous le titre Fantasmes d’un voyeur.
Julie Brûlante / Eros Tanga
Vinicius
International Presse Magazine
Eros Tanga, c’était deux épisodes sortis en magazine, dont le second annonçait un troisième qui n’a, il me semble, jamais vu le jour. Le premier est sorti en album cartonné sous le titre Julie Brûlante.
A priori, le projet de l’auteur était d’enchâsser deux récits : d’un côté, Eros Tanga, une histoire de fantasy aux inspirations puisées chez les Amazones et les cavaliers mongols ; de l’autre, la vie de Julie Brûlante, dessinatrice de BD en charge de mettre en images Eros Tanga. Le résultat tient moins de l’enchâssement que de la simple juxtaposition, puisqu’on saute sans transition d’un récit l’autre. S’il y avait de l’idée au départ, le résultat laisse mitigé par ses basculements brutaux entre les deux univers. Jamais les deux histoires ne se répondent ni n’établissent de parallèle. Sympatoche mais bancal, dommage.
Wanda la She-male
Vinicius
International Presse Magazine
Cet album est censé être un des titres phares de Vinicius dans sa production érotique. Ah… C’est pas avec un phare pareil qu’on risque de guider des navires dans les profondeurs de la nuit, on serait plutôt sur une lampe de poche entraperçue de très, très loin.
Le thème de la transidentité est creusé sur environ deux millimètres et ça fait pas beaucoup. L’histoire est aussi vague que confuse et inintéressante. Le style, pas accroché.
Flop total.
Sexy Symphonies
Francisco Solano López
Dynamite
À l’origine, les Sexy Symphonies étaient des récits sans paroles, indépendants et lisibles dans n’importe quel ordre, entrecoupés des turpitudes olé-olé de deux étudiantes, ce second versant racontant quant à lui, autour des saynètes muettes, une histoire avec sa propre progression (donc à lire dans un ordre précis, pas du tout respecté en VF).
Fidèle à son habitude, l’éditeur français a fait n’importe quoi en piochant des morceaux en vrac pour les coller ensemble à la va-comme-je-te-pousse dans un album incomplet qui ne couvre qu’un tiers de ce qui a été publié en VO. Déjà que l’œuvre dans sa version d’origine n’a rien de renversant, mais là quand on voit ce que ça donne, il aurait mieux valu la laisser où elle était, dans les limbes des curiosités inclassables. Ni fait, ni à faire.
Amateurs et amatrices de BD olé-olé, rendez-vous dans les autres zones érogènes du blog…
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– un petit coup de fouet
– chaleur hivernale
– l’Histoire, avec un grand H et un petit cul
– winter is cuming
– boule et bulles
– cul en vrac
– fesse-tival
– un grand coup dans ton cul
– et paf !
– pas de l’art mais du cochon
– les vingt culs écrivent l’Histoire
– le jeu de l’amour et du braquemart
– une aiguille dans une botte de fions
– quand on tire, on raconte pas sa vie
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– les choses de l’amour
– sur la commode
– chaleur automnale
– le vice sans la vertu
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