Pour répondre aux interrogations et inquiétudes des uns et des autres, sachez que je ne suis ni en réanimation pour cause de Covid, ni mort, ni derrière les barreaux, ni condamné au bannissement vers les terres les plus inhospitalières du royaume – encore que ce dernier point soit discutable quand on sait que j’habite en Picardie.
Peu de mises à jour sur le blog ces dernières semaines, parce que j’étais très occupé. J’ai planché sur deux bêta-lectures avec une grosse quantité de taf autour (pour le meilleur dans un cas et pour le pire dans l’autre, ça fait une moyenne). En parallèle, je me suis attelé à deux travaux d’écriture, dont un très chronophage. Bref, peu de temps pour lire et chroniquer.
Qu’on se rassure, je vais avoir de quoi publier sur le blog cet été. Le monde des lettres s’est ligué pour me submerger de lecture. Si j’étais du genre à porter un chapeau aluminium pour empêcher les aliens de lire dans mon esprit, j’y verrais un vaste complot littéraire pour m’obliger à bosser sur le blog.
Or donc, parmi mes prochaines lectures, on trouve la nouvelle La Belle est la Bête de Sophie Jomain, cadeau de l’auteure pour, je cite, me “changer les idées”.
Sortie très attendue, Olangar, une cité en flammes, suite de l’excellent diptyque Olangar, Bans et barricades de Clément Bouhélier. J’avais prévu de l’acheter, sauf que je l’ai trouvé un beau matin dans ma boîte aux lettres. Cadeau inattendu de l’auteur “en souvenir d’une mémorable attaque de train en Lego”, dixit la dédicace (suivez le lien pour découvrir l’objet du délit). Merci, Clément !
Gros morceau, le quintette des titres en lice pour le prix des Halliennales pour un total d’environ 2000 pages :
– 2105 Mémoire interdite (Anouk Filippini) ;
– La chasse fantôme (Hermine Lefebvre) ;
– Cuits à point (Élodie Serrano) ;
– Rouge (Pascaline Nolot) ;
– Rozenn (Laëtitia Danae).
On va commencer par lire tout ça, ensuite il faudra trancher. À la fin, il ne peut en rester qu’un.
En bonus, trois bouquins offerts par deux de mes muses : Petit pays (Gaël Faye), Je suis migrant et je souris ! (Sophie Jomain) et Mi-anges mi-démons (Olson). L’éclectisme est au rendez-vous, merci les filles !
Une tonne de lecture en perspective pour la période estivale, le tout sans avoir entamé mon budget bouquins et en n’ayant pas davantage demandé le moindre service presse. Preuve qu’aller mendier des ouvrages ne sert à rien : quand tu assures ton taf de chroniqueur, les bouquins, on te les offre de bon cœur.