La gamme Jurassic World est une de celles qui me passionnent le moins. Pas qu’elle soit nase, juste que le thème des dinosaures ne m’emballe pas plus que ça et comme des dinos il y en a dans toutes les boîtes… Le sujet m’a un peu intéressé jadis quand j’étais au CP, mais je vous parle d’un temps que les moins de douze mille ans ne peuvent pas connaître.
J’ai quand même acheté le set 76940 sorti en septembre 2021, boîte vendue trente balles, ce qui n’est pas onéreux en soi, même si le nombre de pièces est un peu faiblard (dans les deux cents). Le T. Rex a le mérite de fonctionner avec tout, aussi bien sa gamme d’origine que dans une expo paléontologique City ou un contexte SF/fantastique/fantasy mettant en scène un monstre réanimé contre lequel lutteront les hobbits du SdA, les mechas de Ninjago, les chevaliers de Castle, les super-héros DC/Marvel ou les pieds nickelés de Scooby Doo… Y a moyen de l’utiliser dans des contextes décalés, d’où mon intérêt pour lui.
À noter que ce set ne transpire pas l’originalité, il est de toute évidence pompé du Lego Ideas 21320 “Les fossiles de dinosaures”, qui proposait trois fois plus de dinos et quatre fois et demi plus de briques (910) pour seulement le double du prix (60€). Au même coût par brique, “L’exposition du fossile du T. Rex” vaudrait treize euros (mais elle est vendue trente, bonjour l’inflation galopante…).
Mois : octobre 2021
Bessie Coleman – Philip S. Hart
Trouver des ouvrages sur Bessie Coleman est une gageure. En français, une seule et unique biographie, écrite par Jacques Béal, plus éditée, vendue d’occasion (sic) vingt fois le prix du neuf par un de ces escrocs qui se disent bouquinistes et confondent ouvrage épuisé et incunable pour te proposer des livres plus chers qu’un rein au marché noir. En anglais, pas mal de références… qui s’adressent toutes à un public de 8-12 ans, soit le niveau de culture générale de l’Américain moyen, donc un peu, beaucoup, à la folie en dessous du mien. Je me suis rabattu faute de mieux sur une de ces éditions d’outre-Atlantique.
Bessie Coleman
Philip S. Hart
Lerner Classroom
Légendes des Contrées Oubliées – Bruno Chevalier & Thierry Ségur
Je vous voulais vous raconter un truc, mais je me rappelle plus quoi. En attendant que ça me revienne, on va parler des Légendes des Contrées Oubliées, bande dessinée de Bruno Chevalier (comme les preux en armure) et Thierry Ségur (comme la comtesse), duo magique connu aussi pour Kroc le Bô.
Légendes des Contrées Oubliées
Bruno Chevalier & Thierry Ségur
Delcourt
Goldorak – Dorison, Bajram, Cossu, Sentenac & Guillo
À la fin du 74e et dernier épisode de Goldorak, tout était réglé. Les forces de Vega vaincues, la base de la Lune noire détruite, la Terre sauvée. The end. Actarus s’en repart sur Euphor avec Phénicia, qui balance en arrivant en vue de la planète “maintenant, nous allons tout pouvoir recommencer”. Vu ce qu’on nous avait raconté au long de la série, j’avais toujours cru Euphor calcinée de fond en comble par Vega et je me suis toujours demandé ce que Phénicia comptait recommencer. Pas repeupler la planète à deux avec Actarus, j’espère, ils sont quand même frère et sœur…
‘Fin voilà, c’était fini, terminé, bouclé.
Quarante ans plus tard dans le monde réel, dix dans celui de Grendizer, il revient, il revient pour les enfants de la Terre. Ah non, ça, c’est Albator. N’empêche qu’il repointe le bout des cornes, le Goldo, dans une suite made in France approuvée par le créateur nippon du robot géant.
Goldorak, Gō (Nagai) !
Goldorak
Xavier Dorison, Denis Bajram, Brice Cossu,
Alexis Sentenac & Yoann Guillo
Kana
La forteresse noire – F. Paul Wilson
Elle a été conquise moult fois, cette forteresse. D’abord paru aux Presses de la Cité en 1982 sous le titre Le donjon, le roman sort aussi la même année chez France Loisirs. Deux ans plus tard, on le trouve chez J’ai Lu, rebaptisé La forteresse noire par un traducteur fantaisiste, pas très au fait de l’architecture médiévale. The Keep, c’est un donjon, pas une forteresse complète, et où tu vois du black dans le titre en VO ?… Le bouquin poursuit sa route pour atterrir en 1993 en Pocket Terreur, avant d’être réédité chez Fleuve Noir dans la collection Thriller fantastique quand le catalogue change de main en 2003. Depuis il a été repris par Milady en 2009 sous une couverture qui pique les yeux.
Dans cette chronique, nous parlerons de la version Fleuve. Enfin, “nous”… C’est je qui va parler pendant que vous lisez en silence. J’entends un mot, un seul, et c’est direct un tour gratuit en catapulte pour un cours immersif de balistique en tant que projectile.
Or donc, nous quittons la Macronie de 2021 pour la Roumanie de 1941, illustrant au passage et à la perfection l’expression “tomber de Charybde en Scylla”.
La forteresse noire
F. Paul Wilson
Fleuve Noir
Festival Dune, variations sur une affiche
Ça, c’est l’affiche de Dune version Denis Villeneuve. Si le roman est bourré d’idées intelligentes (et le film aussi), mon cerveau a quant à lui la faculté de les détourner vers les plus hauts sommets du débile.
J’ai pris l’affiche. J’ai effacé le texte. Reconstruit les bouts manquants. Trouvé la police de caractères du titre. Bidouillé un effet sur lettrage. À partir de là, tout était possible. N’importe quel titre alternatif.
Prêt pour le festival ?
Accrochez-vous à vos bretelles !