Mon fonds de commerce, les chroniques de livres. Prévoyez du temps de lecture, j’aime les longs formats qui permettent d’entrer dans le détail d’une œuvre et en explorer toutes les facettes (intrigue, narration, style, personnages, univers, intentions de l’auteur…).
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, le commandant des Royal Marines John R. R. R. R. R. (etc.) “Pappy” Tolkien était à la tête d’une escouade de coureurs des bois. Celle-ci était composée d’elfes et d’aventuriers qui devinrent les terreurs du Pacifique sud. On les appelait le Commando des Immortels. (Le petit coup de sirène qui va bien. Cette sirène, c’est toute ma jeunesse !)
Le Commando des Immortels Christophe Lambert Pocket
Note pour ceux qui ne lisent pas l’elfique : il s’agit d’une transcription de “Tirelipimpon sur le Chihuahua”.
“La merde a de l’avenir. Vous verrez qu’un jour on en fera des discours.” Céline avait raison. Faut dire que le gars s’y connaissait en scatologie. Sa “caverne fécale” est entrée dans les annales, qu’elles soient du bac ou avec un seul n. Le caca, on en fait aussi des livres.
Le monde merveilleux du caca Félicité Bidel & Terry Pratchett L’Atalante
Techno Freaks Morgane Caussarieu Le Serpent à Plumes
D’après l’annonce initiale de l’auteur/e/teuse/trice/tesse/autre (précisez, vous avez quatre heures, l’usage de la calculatrice est interdit), Techno Freaks devait sortir le 23 août. Le site de l’éditeur annonçait le 30. Géométrie variable des chiffres selon la version retenue, celle des organisateurs ou celle de la police. Depuis tout le monde s’est mis d’accord sur le 30, mais j’avais la flemme de modifier le début de mon intro… cinq lignes… trop de boulot… Note que dans un cas comme dans l’autre, on n’y est pas encore. Je vais te faire un aveu. Je voyage dans le temps. Voilà, c’est dit. Et tant qu’à se lancer dans les grandes révélations, je suis également capable de lire dans les pensées. Là tout de suite, par exemple, tu es en train de te dire que j’affabule et qu’il serait temps que je lève le pied sur les substances illicites. Ne nie pas, je sais. Puisque tu abordes le sujet de la drogue…
Va pas m’imaginer en Pablo Escobar, c’est du sucre en poudre et de l’aspirine. La carte bancaire est authentique, elle. Ou à peu près.
Tu me connais, j’ai le cœur sur la main, un trait de caractère hérité de mon ancêtre aztèque Fredkalcóatl. L’institut Un K à part t’offre aujourd’hui LA chronique, fruit d’une vie de recherches à travers le monde et d’années de travaux en laboratoire.
Ce roman de Spinrad porte bien son titre. L’éternité, il y est entré comme œuvre majeure et classique de la science-fiction. À la fois questionnement sur l’immortalité et l’éthique, critique du pouvoir et des contre-pouvoirs (politique, financier, médiatique) et réécriture de Faust, avec en prime une des rares histoires d’amour à ne pas m’avoir donné envie de la lire en diagonale. Un de mes romans préférés de Spinrad avec Rêve de Fer et Le chaos final.
Après Rouge Toxic (Morgane Caussarieu) et Rouille (Floriane Soulas), on continue sur les lectures Halliennales avec L’espoir sous nos semelles (Aurore Gomez) et Le talisman perdu (Marie Caillet).