En 2019, nous fêtions le troisième anniversaire d’Un K à part. Un an plus tard, c’est au tour du quatrième, avec tous mes remerciements à La Palice, saint patron de ce blog.
Quatre bougies, autant que les Cavaliers de l’apocalypse, on applaudira le sens du timing pour coller à l’actualité de fin du monde.
Le bilan 2019-2020
Qui dit anniversaire dit bilan. On n’y coupe pas. Enfin, vous, si, vous pouvez en ne lisant pas la suite de cet article.
Or donc, que retenir de cette quatrième année ?
C’est surtout la première moitié de la période qui a été bien remplie. L’année 2020 ayant été “un peu” particulière (si peu, si peu…), pas grand-chose de plus à ajouter à ce que j’avais raconté lors du bilan de fin d’année, auquel je vous renvoie pour de plus amples détails.
En version courte pour éviter les redites, le gros temps fort de cette saison 4 aura été l’épopée du stand Un K à part aux Halliennales (cf. compte-rendu du salon).
Parce que ça fait toujours plaisir, j’aurai reçu cette année plus de citations à l’honneur qu’un ancien combattant :
– quatre mentions dans des romans (Pamphlet contre un vampire, Moitiés d’âme, On n’enterre jamais le passé et En chasse !)
– un encart dans le bulletin d’information de San-Antonio
– deux interviews (Onirik et Les Halliennales)
– une invitation officielle au festival de la littérature érotique
– une apparition dans Topito – on a les titres de gloire qu’on mérite… – pour un montage à deux ronds cinquante pendant le confinement
La partie 2020 de cette quatrième année aura été on ne peut plus calme.
Pré-confinément, citons la virée au festival Atrebatia en compagnie de la délicieuse Sophie Jomain, qu’on applaudira pour sa résilience. Me supporter deux jours d’affilée, j’en connais peu à avoir passé l’épreuve sans dommage pour leur santé mentale.
Après, c’est le trou noir littéraire. Parler de bouquins pendant le confinement et les fantaisies apocalyptiques du Covid paraissait à tel point en dehors des réalités que je me suis auto-accordé une attestation dérogatoire de chroniquer au minimum syndical.
À signaler en ce printemps aux airs d’hiver nucléaire, la version Cthulhu de l’Ausweis de déplacement, qui a rencontré un joli succès et permis à la page Facebook du blog de passer le cap des 500 abonnés. Si ce n’est pas déjà fait, likez la page et en route tous ensemble vers les 666 !
Verdict : hors stase liée au Covid, la partie active de l’année aura été riche en salons, rencontres et montages Photoshop farfelus.
Comme tous les ans, ce que j’en retiendrai, c’est le tissage de relations personnelles autour du blog, on ne peut donc pas faire plus positif comme bilan.
Les projets 2020-2021
Je ne vous cache pas qu’en l’état actuel du monde et du probable reconfinement à l’automne – voire avant si on continue sur la lancée des riches idées agglutinantes comme la fête de la musique au sortir du déconfinement –, les projets pour le blog ne se bousculent pas au portillon.
J’ai sur le feu plusieurs chroniques et photomontages, une paire d’interviews en gestation et un gros stock d’idées, il y aura donc toujours de quoi lire et se marrer sur Un K à part. Là-dessus, pas d’inquiétude, je n’ai toujours pas dit mon dernier mot.
Côté salons, ça va être une autre paire de manches, entre les annulations et les points d’interrogation sur la tenue ou pas à l’automne en fonction de la situation sanitaire. À voir pour les Halliennales en octobre si le festival a lieu. Ce sera le seul salon où je pointerai le bout du nez dici à fin 2020. Masqué, le nez, parce que plusieurs milliers de personnes sur la journée dans la même salle, ça revient à jouer à la roulette russe avec un automatique en l’état actuel des choses. Déjà Atrebatia, avec le recul, c’était audacieux (ou inconscient…).
Bref, qui vivra verra. Adage qui n’aura jamais été aussi littéral.
Une chose est sûre, le blog poursuit son chemin pour une cinquième année. Certes dans le flou et sans gros truc foufou en préparation, mais au moins la conquête unkàpartienne des internets continue à son rythme pépère, c’est le principal.
De toute façon, c’est pas comme si je manquais de projets dans les coulisses du blog, j’ai encore de quoi faire…
Merci à la communauté grandissante qui s’intéresse à mes élucubrations et merci au club des bonnes fées et joyeux lutins qui soutient mon travail.
Que la Farce soit avec vous, comme dirait le seigneur sith Darth Turkey.