Hollywood Buvard (7) Asie mutée

Florilège de films venus du find fond de l’Orient, pour le meilleur et pour le pire…

Affiche film Shaolin Soccer Stephen Chow

Shaolin Soccer
Stephen Chow (2001)

Des matches de foot menés comme des combat de kung-fu, dans le genre idée barrée, ça se pose là. Mais ça marche pour donner un délire visuel baignant dans un humour omniprésent, un peu comme si on avait envoyé Bruce Lee dans la Matrice pour interpréter une adaptation d’Olive et Tom à la sauce Benny Hill.

Affiche film Exilé Johnnie To 2006

Exilé
Johnnie To (2006)

Chaque scène est étirée à l’infini (ou à l’asiatique, ça revient au même). Des gens se tirent dessus. Superbe mise en scène. Super chiant aussi.

Affiche film Bons baisers de Pékin Stephen Chow

Bons baisers de Pékin
Stephen Chow & Lee Lik-chi (1994)

007 au paradis des peaux de banane, ou plutôt des litchis, voilà une parodie de James Bond qui n’a rien à envier aux ZAZ américains. L’humour et les situations ne volent pas toujours très haut, mais font mouche dans l’ensemble. Outre James Bond qui se taille le gros morceau parodié, certaines scènes font référence à d’autres genres ou films revus à la sauce chinoise (Rambo pour la blessure, les séries comme X-Or pour le coup de grâce au méchant, ou encore le thème de la lame invincible venue des temps immémoriaux).

Jaquette DVD Bichunmoo

Bichunmoo, légende d’un guerrier
Kim Young-jun (2000)

Bichunmoo a été réalisé dans la pure tradition du wu xia pian (litt. “film de combat chevaleresque”), dont on retrouve tous les ingrédients : événements historiques, souffle épique, héros aux pouvoirs surnaturels, auxquels s’ajoutent une histoire d’amour tragique et une vengeance. Le résultat est riche en spectacle mais touffu dans les méandres de son scénario : on se perd parfois dans la chronologie, les péripéties, les multiples protagonistes et leur rôle.

Dragon Squad Daniel Lee 2005

Dragon Squad
Daniel Lee (2005)

Une série B d’action desservie par un casting fadasse incarnant des personnages plus ou moins ridicules et/ou sans envergure du côté des gentils Dragon Squad ; les méchants s’en sortent (un peu) mieux.
Les scènes d’action sont plutôt pas mal malgré des effets clipesques de mise en scène pas toujours judicieux, notamment l’abus de ralentis.
Sitôt vu, sitôt oublié.

Affiche film 2002 Wilson Yip

2002
Wilson Yip (2001)

Composée d’un humain (Tide) et d’un fantôme (Sam), l’unité 2002 chasse les mauvais esprits. L’heure de la réincarnation ayant sonné pour Sam, Tide va devoir trouver un autre partenaire : Wind… qui a peur des fantômes.
Point positif, on a plusieurs films en un : la constitution de l’équipe Tide et Wind, la lutte contre Water Ghost, la romance de Tide avec une infirmière, la romance de Wind avec une patiente dans le coma. Mais à vouloir trop en caser, à osciller entre grand spectacle et intimisme, l’ensemble est à l’arrivée bancal, donnant une espèce de croisement improbable de Ghostbusters et de Men In Black escortés d’une armada de violons romantiques.
2002 se révèle pourtant divertissant, malgré son casting loin d’être au top, ses baisses de régime et la sous-exploitation de son univers prometteur. Frustrant, fouillis mais sympa.

Hollywood Buvard, l’intégrale :
– épisode 1 : polars
– épisode 2 : morts-vivants
– épisode 3 : action
– épisode 4 : monstres
– épisode 5 : fourre-tout
– épisode 6 : super-héros
– épisode 7 : Asie
– épisode 8 : film noir

Publié le Catégories Chroniques ciné

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *