La dernière croix traîne dans ma PAL depuis le salon d’Esquelbecq d’il y a deux ans. Investissement à long terme en prévision de cette année qui marque le centenaire de la fin de la Grande Guerre (rebaptisée plus tard Première guerre mondiale, puisqu’on a été assez cons pour recommencer). J’aurais pu attendre le 11 novembre pour publier cette chronique. Sauf que voilà, la lecture de ce roman m’a amené à reprendre une recherche abandonnée il y a des lustres. À l’époque, c’était compliqué. J’avais juste un blaze. Internet existait à peine, que des dossiers papier, rien de centralisé, rien d’indexé, le seul moteur de recherches c’était de passer soi-même des centaines d’heures à éplucher des cartons d’archives. Depuis, beaucoup de documents ont été numérisés et informatisés. Ça m’a pris dix minutes pour retrouver le feuillet matricule d’un arrière-grand-père et découvrir qu’il était un héros de guerre – si tant est que la guerre ait quoi que ce soit d’héroïque… Deux citations, Croix de Guerre, blessé au combat, la totale.
Première citation reçue le 5 mai 1917, bon anniversaire ! À une vache près, hein, le calendrier, c’est pas une science exacte.
Arthur, cette chronique est pour toi.
La dernière croix
Claude Vasseur
Pôle Nord