Vindicta, le premier roman de Cédric Sire ! Faut reconnaître, ça fait toujours quelque chose de voir un auteur se lancer dans l’arène de l’édition, tel un lemming dans la grande aventure de la vie ou un nouveau-né sur le bord d’une falaise. À moins que ce ne soit l’inverse…
N’empêche, le nom sur la couverture et la photo sur la quatrième me titillent (et Grosminet). Comme un air de déjà-vu.
Ni une ni deux ni trois ni quatre ni cinq ni six […] ni trois mille cent quarante-sept […] ni et cetera desunt, je saute sur mon bigophone pour appeler Bill Tremendous, mon contact à la CIA. Icelui me sort : Oh yeah Cedouic Saïeur I know him. Là-dessus, il se marre comme un bossu avant de raccrocher. Merci du renseignement…
Paraît qu’il vaut mieux s’adresser au grand patron qu’à ses saints. Aller plus haut, aller plus haut dans la hiérarchie, en un genre d’altius, altius, altius, si l’on en croit Tina Arena de Coubertin. Au point où j’en suis rendu, pourquoi pas ? Faute de ligne directe avec les suprêmes sphères divines, je recours à un savoir occulte, comme le coup de pied du même nom : les runes. Résultat du tirage : ᛚᛟᛚ. Les dieux vikings ont le sens de l’humour et du lol. Mort de rire, bravo les gars…
Mes recherches se poursuivent jusqu’à ce que, d’une méthode farfelue l’autre, je trouve enfin la solution ! Comment ? Un magicien ne dévoile jamais ses tours.
Accroche-toi à ton slip, parce que la révélation va te couper les guiboles.
Cédric Sire est en réalité Keyser Söze Sire Cedric !
Eh oui.
On est plus d’un à s’être fait enduire d’erreur – c’est comme induire mais en double couche – par l’ordre inversé des termes et l’accent à géométrie variable. Maintenant que nous savons (de Marseille), les questions pleuvent. À quand un thriller parfum pomme sous le nom d’Éric Cidres ? Ou une pub pour Pliz sous celui de Sédric Cire ? Angelizer battra-t-il le record de glissade sur table de Marie-Pierre Casey ?
Vindicta
Cédric Sire
Metropolis