Le défilé de stars continue : je reçois aujourd’hui Valérie du webzine Onirik. Au menu : frites, Klingons, chats et super-héroïnes.
Un K à part : Bonjour Valérie, on démarre avec une question facile : présente-toi. Ce qui est une affirmation plutôt qu’une question, mais tu vois l’idée.
Valérie : Mon cher professeur Déglingo, merci d’avoir passé du temps à éplucher mes écrits pour me poser des questions qui me ressemblent tellement.
K : J’ai des fiches et des dossiers sur tout le monde. C’est comme ça que je sais que tu t’appelles Valérie et que tu adores les chats et Star Trek. (Et c’est moi qui me retrouve à faire ta présentation…)
Parle-nous du webzine Onirik. Fondé quand ? Par qui ? D’où vient son nom ? Quel est ton rôle à bord du vaisseau ?
Valérie : Bon, on se vante un peu sur le site en disant que Onirik existe depuis 1454, c’était pour le clin d’œil à Gutenberg, notre mascotte, qui a inventé l’imprimerie à cette date. Pour nous, son invention est l’étincelle à toute émancipation, qu’elle soit personnelle ou institutionnelle.
Le site a vu le jour en 2004, après avoir résidé sur d’autres webzines où on avait constaté un devoir de penser à l’identique du chef. On a voulu un endroit où l’on puisse exprimer son avis – avec bienveillance et respect – même s’il va à l’encontre du plus grand nombre.
Pourquoi Onirik ? Mon co-créateur et moi étions fans d’imaginaire. Je suis une grande amoureuse du pouvoir du rêve. Et à l’époque, c’était vachement hype de remplacer le « que » par un « k ».
Depuis le début, j’agis en tant que rédacteur en chef, mais heureusement, cela fait plusieurs années qu’on se partage le poste à trois. À mes côtés, il y a Claire, une douce amoureuse des lettres anglaises, et la jeune et kawaï Marjolaine, fan de tout ce qui est nippon et étudiante en droit. On centralise les services presse et les demandes à faire aux professionnels. De plus, on relit, met en page et valide tous les articles. Il y a une trentaine de chroniqueurs plus ou moins actifs.
K : Une trentaine ? Ici, je suis un et c’est déjà beaucoup gérer (je suis intenable).
Côté contenu, on y trouve de tout. Toi, juste toi, tu y parles de quoi ?
Valérie : Onirik est un site généraliste. Et si on veut qu’il reste diversifié, il faut sortir de nos zones de confort afin d’explorer là où personne n’est allé auparavant ! Enfin, tu vois la référence. Je me suis retrouvée à m’intéresser à des sujets étonnants qui m’ont aéré les cellules grises. Et finalement, c’est exactement ce qu’on veut pour nos visiteurs/lecteurs, qu’ils s’ouvrent l’esprit en découvrant d’autres horizons.
Après, j’aime par-dessus tout lire, mais je me régale avec les séries télé, soit très grand public, ou à l’audience plus resserrée, et le cinéma. À titre personnel, j’aime les conclusions optimistes. Du coup, je me régale dans les genres de la romance, de l’humour ou du policier (quand il n’est pas trop noir).
K : Tes lectures touchent à beaucoup de genres pour ne pas dire tous. Quels sont tes genres de prédilection ? Qu’est-ce qu’ils t’apportent ? Qu’est-ce qui fait selon toi leur richesse ?
Valérie : J’aime quand ça se termine bien, même si part en sucette entre le début et la fin. De fait, je lis avec grand plaisir des romances, surtout historiques, car ça oblige les auteurs à une certaine rigueur. Ce que je préfère c’est l’urban fantasy : de l’imaginaire, des héroïnes proches de moi (enfin plus ou moins, bien sûr), et de l’action. Mais bon, comme suggéré dans la question, je n’aime pas me restreindre, j’aime tout plein d’autres genres ! Du moment que c’est bien écrit et élaboré correctement, je dis ouiii ! J’aime apprendre encore et toujours, et je suis dotée (voir possédée) d’une curiosité insatiable. Je te dis pas dans quel pétrin cela m’a mis…
K : J’imagine… Si tu étais une super-héroïne, au hasard Catwoman, puisqu’on sait tous que tu adores les chats, à quoi ressemblerait ton quotidien ?
Valérie : Bon, j’aime les chats mais je suis plus écurie Marvel que DC Comics. Bref, je vous avoue cher professeur, que si je suis sans contrefaçon une Catwoman à la maison, dans le monde des super-héros, il y en a une qui m’a toujours fait rêver… Medusa ! Un peu comme Ma sorcière bien-aimée, Medusa n’a pas besoin de bouger son petit doigt pour faire quoi que ce soit… ce sont ces fabuleux cheveux roux qui s’en chargent ! Alors qu’on me hurlait dessus pour débarrasser la table, je m’imaginais balancer quelques mèches pour desservir. Pareil pour ranger la chambre, faire mes devoirs, me défendre contre les coups du sort… un bonheur.
K : Tu es à bord de l’Enterprise. Comme d’habitude, la vitesse-lumière est en rideau, le bouclier à court de jus, l’armement désactivé par une force extraterrestre inconnue. Et bien sûr les Klingons débarquent à bord. Tu as à ta disposition une savonnette et une banane pour les arrêter. Tu fais quoi ?
Valérie : Tout d’abord, professeur Déglingo, étant fan principalement des séries dites Nouvelle Génération (NextGen), je vous informe que la Fédération des planètes étant en paix avec les Klingons, je pense que je partagerai ma banane (à la chantilly) avec le Klingon Worf, chef de la sécurité de l’Enterprise, sous les ordres du capitaine Picard. Même si ces fiers guerriers ont dû mal à calmer leur ardeur et leurs humeurs, je suis persuadée qu’il ne rechignera pas à se laver les mains après avoir fait un carnage du dessert !
K : Tu sais, je vis encore au siècle dernier et à l’heure de la série originale… Je te laisse le mot de la fin (la bonne astuce pour éviter de rédiger moi-même une conclusion).
Valérie : Des frites, des frites, des chats, des livres et des frites !
Retrouvez Valérie et ses chroniques sur Onirik.
Paroles de lectrices et de lecteurs :
– Les victimes de Louve
– Il en pense quoi Nico ?
– Songes d’une Walkyrie