Paroles de lectrice : Les victimes de Louve

Aujourd’hui, j’interviewe Aurélie, blogueuse sur Les victimes de Louve.
Au menu : blog, lecture, littérature de genre, banane et savonnette…

Blog Les victimes de Louve

Un K à part : Bonjour Louve (ou alors c’est Victimes, ton prénom ?), question facile pour ouvrir le bal : présente-toi. Ce qui est une affirmation plutôt qu’une question, mais tu vois l’idée.

Louve : On peut m’appeler Louve, victime c’est le sort que je réserve à mes lectures quand je les dévore =) . Trentenaire et maman, je suis tombée dans la lecture toute petite avec les Chair de poule. J’en dévorais des dizaines par semaine, jusqu’à la découverte de la collection Pocket Terreur et de Stephen King. Depuis, la lecture a toujours fait partie de mon quotidien. Bon je ne fais pas que ça, je bosse aussi, faut bien gagner sa croûte en même temps, parfois j’éduque mes enfants, ça aussi il faut bien de temps en temps. Grande carnivore, mes passions se résument à lire, manger et rire. Loin de l’image de la louve sanguinaire qu’on dépeint en général ! Je me suis essayée à l’écriture une fois… jamais su trouver la motivation pour finir mon roman et en même temps je partais dans tous les sens. Finalement, je préfère laisser faire les gens doués, les pros, ceux qui me font voyager. Bêta-lectrice pour CoCyclics (un projet que j’ai vu naître et qui cartonne encore aujourd’hui), lectrice pour Mille Saisons, chroniqueuses pour Les Chroniques de l’Imaginaire, aujourd’hui je ne suis qu’une louve solitaire qui propose dès qu’elle en a le temps quelques petits avis sur ses dernières lectures.

K : Parle-nous de la création de ton blog. Tu l’as fondé quand ? D’où viennent son nom et ton pseudo ? Qu’est-ce qui t’a motivé à entreprendre cette aventure internautique ?

Louve : Mon tout premier blog… Fiou. Doit y avoir une bonne quinzaine d’année. J’y écrivais rapidement mes ressentis sur mes lectures (qui étaient davantage axées fantasy à l’époque : Pratchett, John Norman, Marion Zimmer Bradley, Robert Howard…) puis en 2006 j’ai eu l’idée d’un forum (Mort Sûre) avec en prime un webzine où j’étais ravie de travailler avec des auteurs en herbe (et reconnus aujourd’hui pour la plupart, comme Valérie Simon, Frédéric Livyns, Cécile G. Cortes), d’excellents illustrateurs (Magali Villeneuve, Cyril Carau…). On l’a migré en 2009 pour qu’il devienne plus visible et plus pro aussi et j’ai lancé l’idée des Service presse la même année pour les membres du forum. Ça permettait à pas mal de lecteurs de sortir de leur zone de confort. En 2011 c’est mon blog que j’ai revu de A à Z. Je voulais quelque chose de plus adulte (non non j’ai jamais été sur Skyrock !).

K : Côté contenu, tu y parles de quoi ?

Louve : En fait, j’y parle principalement de romans. Parfois je glisse des avis de films ou séries (jeux vidéo autrefois) mais c’est vraiment devenu un coin où je donne un avis franc et personnel de l’effet d’un bouquin sur moi. J’ai depuis longtemps abandonné les RDV des blogueurs que je trouvais répétitifs et trop classiques pour ne privilégier que mes avis. Ça évite que les potentiels lecteurs ne se perdent avec un tas d’articles pas très intéressants pour eux. Me concernant, je fuis de plus en plus les blogs où y a trop de blabla autour d’un même sujet. Il se peut que prochainement, j’en vienne à rajouter plus d’avis flash sur des films, parce que j’en mate quand même pas mal et il est rare que je fasse un retour dessus.

Grippe-Sou Tu veux un ballon
On flotte tous en bas.

K : Tes lectures sont très axées “mauvais genres” (fantastique, fantasy, thriller…). La littérature de genre reste souvent considérée de haut en France. Paralittérature, sous-littérature, romans de gare, littérature populaire, vive les qualificatifs pas du tout méprisants. La parole est à la défense, dis-nous ce qui fait la richesse de tes genres de prédilection.

Louve : Je pense pas qu’on puisse dire sous-littérature… quand on regarde Hollywood aujourd’hui, il se plaît à piocher dans ce genre pour sortir de nouvelles sagas au cinéma et en série. En fait c’est devenu une véritable source d’inspiration pour le cinéma. Y a 15 ans quand les ados me voyaient lire John Norman (vive les couvertures sexy de l’époque de cette série) direct j’étais cataloguée. Si aujourd’hui je sors le même livre, ça n’aura plus le même effet. Je suis tombée dans l’imaginaire très jeune et j’y ai trouvé quelque chose d’ensorcelant. Tu vis de vraies aventures en fantasy. Tu découvres des créatures sublimes et parfois effrayantes, mais c’est quelque chose qui devient personnel, ça fait travailler ton imagination et bordel c’est important l’imagination… Le fantastique c’est la faute à Cujo de Stephen King, le film. Lui et le téléfilm Il est revenu. Mate ça quand t’es gosse et direct tu te mets à lire l’auteur. Puis t’enchaînes : Masterton, Koontz, Vance, Herbert, Barker, Reeves-Stevens. Et là tu découvres un nouveau milieu, où les trucs les plus sombres se déchaînent, où la violence est irréelle mais pourtant mortelle. Je ne peux pas laisser dire que l’imaginaire soit une sous-littérature parce qu’à cette heure-ci, c’est bien elle qui se démarque le plus (suffit de voir le succès de Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones, des séries télé comme X-Files, Stargate et Buffy…).

K : Si tu devenais une louve-garou, à quoi ressemblerait ton quotidien ?

Louve : De la viande et des livres. Une virée nocturne de temps à autre pour foutre la trouille aux mioches qui squatteraient encore les rues à une heure avancée de la nuit. Je passerais mon temps à pioncer, manger et lire. À me servir dans les banques, la nuit, (une louve garou c’est fort… puissante). J’écrirais même mes mémoires d’ancienne humaine pour me marrer quand j’y repenserais. Rha ça serait beau quand même ! On dirait qu’en fait mon quotidien d’humaine et de louve-garou seront assez similaires… j’en suis peut-être déjà une en fin de compte.

K : Lors d’un voyage en Transylvanie, tu tombes nez-à-nez avec Voldemort. Ah ben non, il n’a pas de nez et en plus il n’a rien à faire là. On va dire que tu te retrouves face à Dracula. Il a soif et la suite ne s’annonce pas bien pour ta jugulaire. Tu as à ta disposition une savonnette et une banane. Tu fais quoi ?

Louve : Je peux faire tomber la savonnette ? Franchement, je pense plutôt que je le questionne. Je vais vite le saouler avec une tonne de questions et il finira vite par se barrer (dans la vraie vie je suis un mélange entre Rincevent et Mister Bean… méga maladroite et qui embrouille vite les gens avec des questions hyper connes). Après, la banane je la lui laisse s’il veut, j’aime pas trop ça les bananes, sauf dans un gâteau mais faut qu’il y ait du rhum aussi. C’est bon le rhum.

K : À toi le mot de la fin (la bonne astuce pour éviter de rédiger moi-même une conclusion).

Louve : Hiten Mitsurugi Ryu. Ouais une attaque de dingue, la plus puissante ! Parce que j’avais envie de placer un truc un peu nippon dans l’interview histoire de montrer que j’ai aussi une sacrée culture nippone. (c’te nana comment elle veut à tout prix se la raconter). Non, je suis ravie d’avoir pu répondre à tes questions. Un vrai plaisir, surtout que je suis ton blog depuis maintenant un bout de temps et qu’il reste l’un des plus drôles et intelligents que j’ai pu trouver. Manque juste un peu de paillettes et des licornes. Mais on fera avec.

Pégase licorne arc-en-ciel
Et là, ça manque toujours de licornes ?

Retrouvez Louve et ses chroniques sur son blog : Les victimes de Louve.
Paroles de lectrices et de lecteurs :
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Publié le Catégories Interviews

Une réflexion sur « Paroles de lectrice : Les victimes de Louve »

  1. Quand Louve sort les griffes et les crocs, ça chatouille plus que ça ne fait mal ! 😀 Elle est drôle, hein ? (et a des goûts très douteux niveau film… :p )

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