Transe de mort, la saga Manitou, Rituel de chair, autant de titres qui me font dire que Masterton appartient à la catégorie des auteurs surcotés. Pour lui, faudrait même un adjectif exprès. Hypercoté, pas moins. Je me suis donc lancé dans Le portrait du mal sans illusions. Bon, à l’arrivée, ce roman a le mérite d’être le moins mauvais Masterton que j’ai lu. Après, de là à dire que c’est bien… Quand même pas.
Le portrait du mal Graham Masterton Pocket Terreur
La première décennie du XXIe siècle a vu sortir une foultitude de films de zombies qui se sont pris pour 28 jours plus tard. Parmi cette kyrielle de bobines, des étrons, beaucoup d’étrons. The Vanguard est du lot.
Collection, un bien grand mot pour une poignée de sets. D’autant que je ne les collectionne pas à proprement parler. Pas de quête pour mettre la main sur les boîtes, pas d’étagère complète consacrée à la licence, bref tout ce qu’on veut sauf une collection. Mais bon, j’en ai, alors autant leur consacrer un mini topo.
“Les flingues, c’est trop de la balle” a dit par beau un jour de l’année 1852 Smith. Ou Wesson. Ou Smith, mais un autre. Bref, quant à savoir si l’auteur de cette citation que je viens d’inventer avait tort ou raison, ça dépend surtout de quel côté de l’arme on se trouve. Contrairement aux baïonnettes, on peut tout faire avec des Lego, y compris des pétoires. Jusqu’à des MG42, c’est dire si l’imagination de certains n’a pas de limites. Je me suis contenté d’acheter un fusil de chasse à double canon court, moins encombrant qu’une mitrailleuse.
En 1996 paraît The Gun Seller. L’ouvrage rencontre un joli succès outre-Manche où l’auteur, un certain Hugh Laurie, est assez connu. Hors Grande-Bretagne, le roman passe inaperçu. Le titre aura droit à une seconde vie quand son auteur accèdera à la renommée mondiale avec la série Docteur House dont il incarne le rôle principal. Un best-seller, pas forcément pour de bonnes raisons, i.e. l’éditeur Points qui colle un beau bandeau “par l’interprète de Dr. House”, ce qui a amené pas mal de lecteurs à s’attendre à trouver du House dans Tout est sous contrôle, sauf que non, vu que le bouquin est bien antérieur à la série et sans le moindre rapport avec icelle. D’où pas mal de déceptions, pas forcément pour de bonnes raisons non plus. Je me suis lancé dedans par curiosité. C’est toujours assez rigolo de voir les gens du cinéma se lancer dans des domaines de compétence qui ne sont pas les leurs et se viander la plupart du temps. Dans les années 80, c’était la chanson, leur plan B de prédilection. Beaucoup d’entre nous ont entendu Madame Sardine de Pierre Richard ou Jolie Poupée de Bernard Menez, peu s’en sont remis. Déjà chanter, c’est pas à la portée de tout le monde, écrire encore moins. Bon ben à l’arrivée, Hugh Laurie ne s’en sort pas si mal. Notez que le gars était déjà un artiste polyvalent de longue date, acteur et musicien. Partant, pourquoi pas auteur aussi en plus ?