Un si joli petit trou de balle ! Alain Klaern Éditions du Phénix
Je suis tombé sur ce bouquin à l’occasion d’un vide-grenier. Un titre pareil, je pouvais pas passer à côté, on n’en croise pas tous les jours. En plus, j’étais intrigué par le point d’exclamation. Sans, ça marchait aussi, mieux même. Pourquoi une forme exclamative quand une simple affirmative aurait suffi ? (Tension insoutenable.) (Suspense à son comble.)
Tout gamin, on avait eu pour un Noël avec mon frère le bateau pirate Playmobil. Par contre, on n’a eu aucun vaisseau Lego de la gamme Pirates, le budget parental alloué aux jouets n’étant pas infini. Ça ne nous a jamais manqué, on bricolait nos propres bateaux de bric et de broc avec les moyens du bord et vogue la galère. Aujourd’hui, je suis adulte (en tout cas, c’est ce que dit mon âge, ma maturité n’est pas toujours du même avis) et si mon portefeuille ne dispose pas non plus des munitions infinies, mon pouvoir d’achat est quand même un cran au-dessus de celui de mes dix ans. J’ai donc pu investir dans un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau, hissez haut. Pas un de quand j’étais petit mais plus tardif : le naviral amiral impérial sorti en 2010 sous la référence 10210 au catalogue Lego.
Ars Magica Ken Cliffe (dir.) Jeux Descartes éditeur
J’ai souvent lu à propos d’Ars Magica le refrain “attention à le jouer comme ceci et surtout pas comme cela”. J’y réponds chaque fois : et pourquoi ? Et surtout pourquoi pas ? C’est un jeu de rôle, on peut, je dirais même qu’on doit, le jouer comme on le sent, comme on en a envie, quitte à sortir du cadre canonique pour lequel il a été prévu.
C’est l’été et l’été, on n’aime pas la graisse, en témoignent les 372000 régimes proposés par tous les sites et magazines pour pouvoir rentrer dans son maillot. Sinon, une idée, comme ça, en passant, au lieu d’adapter le corps au maillot, on peut aussi plus simplement faire l’inverse en achetant des fringues à sa taille. Ou mieux, se baigner en scaphandre, vu la pollution des eaux, votre peau vous en remerciera. L’été, on préfère la Grèce. Son soleil, ses plages, ses vieilles pierres, même si ces dernières années force est de reconnaître que la patrie d’Homère fait moins rêver. Entre températures caniculaires, incendies à foison et surpopulation touristique, ça commence, en plus de la sueur et du brûlé, à sentir le sapin. Plutôt que vous pourrir les boyaux avec des coupe-faim pour ensuite aller nourrir votre cancer de la peau sous le soleil hellène, vous pouvez visiter la Grèce à pas cher et sans bouger le cul de chez vous. C’est ce qu’on va faire pas plus tard que tout de suite grâce à neuf bouquins.
Histoire de parfaire mon parc d’armes de siège, je me suis fendu d’un trébuchet. Beau bestiau, c’est autre chose que les petites catapultes Lego Castle.
À la charnière des années 80-90 sort un jeu de rôle qui propose rien moins que participer à l’affrontement millénaire entre Dieu et Satan : In Nomine Satanis / Magna Veritas, INS/MV pour les intimes. Ce JdR de Croc – donc irrévérencieux – édité chez Idéojeux (ex-Siroz qui deviendra plus tard Asmodée, mais on n’est pas là pour un historique de l’entreprise) a pas mal cartonné en son temps.