C’est l’été et l’été, on n’aime pas la graisse, en témoignent les 372000 régimes proposés par tous les sites et magazines pour pouvoir rentrer dans son maillot. Sinon, une idée, comme ça, en passant, au lieu d’adapter le corps au maillot, on peut aussi plus simplement faire l’inverse en achetant des fringues à sa taille. Ou mieux, se baigner en scaphandre, vu la pollution des eaux, votre peau vous en remerciera.
L’été, on préfère la Grèce. Son soleil, ses plages, ses vieilles pierres, même si ces dernières années force est de reconnaître que la patrie d’Homère fait moins rêver. Entre températures caniculaires, incendies à foison et surpopulation touristique, ça commence, en plus de la sueur et du brûlé, à sentir le sapin.
Plutôt que vous pourrir les boyaux avec des coupe-faim pour ensuite aller nourrir votre cancer de la peau sous le soleil hellène, vous pouvez visiter la Grèce à pas cher et sans bouger le cul de chez vous. C’est ce qu’on va faire pas plus tard que tout de suite grâce à neuf bouquins.
Au temps de la Grèce ancienne
Pierre Miquel
Histoire de l’armée grecque
Peter Connolly
Hachette (La vie privée des hommes)
Si vous ne voulez pas vous casser la tête avec des gros pavés universitaires, pleins de texte aride et dépourvus d’iconographie, ou pour intéresser vos enfants au sujet de l’histoire grecque, il y a eu dans les années 80 une collection historique jeunesse chez Hachette d’excellente qualité : la vie privée des hommes (dans laquelle on trouve aussi des femmes, mais la terminologie de l’époque était ce qu’elle était, pas au top de l’inclusivité). Ces bouquins restent faciles à dénicher d’occasion et à des prix très abordables.
Offert par ma mère quand j’avais quelque chose comme six ans, Au temps de la Grèce ancienne est un des premiers que j’ai eus, après Les temps préhistoriques et Au temps des anciens Égyptiens (le mec qui se souvient de l’ordre quarante ans après…). Quinze ans plus tard, je me lançais dans une maîtrise d’histoire grecque. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Or donc, chaque chapitre s’organise sur une double page dédiée à un thème de la vie quotidienne : d’un côté une grande illustration accompagnée d’un texte global sur le sujet abordé, de l’autre quatre à six illustrations avec chacune sa légende explicative sur un point précis. Le tout très conforme aux sources et aux recherches historiques. Les illustrations magnifiques ont rendu cette collection inoubliable.
Dans le cas de la Grèce, on aura un aperçu de la pêche, de la monnaie, de l’agriculture, de l’armée, de l’art, de la démocratie, du théâtre, du sport, de la religion, etc. Soit une grosse centaine de vignettes sur plus d’une vingtaine de sujets, de quoi débroussailler le terrain en ayant une représentation concrète de ce que pouvait être la vie en Grèce il y a vingt-cinq siècles. Un must !
Un peu différent dans sa présentation tout en restant dans le même esprit, Histoire de l’armée grecque s’articule en trois parties. “L’époque des héros” couvre aussi bien la Grèce mythique des poètes que la période historique mycénienne. La moitié de l’ouvrage porte sur “l’époque des cités-États” (périodes archaïque et classique). Le dernier quart traite du règne d’Alexandre (en oubliant le reste de la période hellénistique).
Chars, phalange, éléphants, armes et armures, navires de guerre, fortifications, machines de siège, cavalerie, tactique, tout le bazar martial est passé en revue dans une approche des plus concrètes, souvent très matérielle, et qui ne déborde jamais du strict domaine militaire. On n’a pas par exemple de chapitre sur les divinités guerrières ou l’aspect économique de la guerre. Ce n’est pas une lacune en soi, puisque le titre parle bien de l’armée grecque et pas de la guerre en Grèce, c’est juste que selon ce qu’on s’attend à trouver, on l’aura ou pas dans le bouquin. Le sujet tel que défini dans le titre et l’intro est couvert comme il doit l’être.
Pour ma part, il s’agit d’un de mes préférés de la collection.
(Ces deux tomes ont été récompensés par un K d’Or.)
La Méditerranée archaïque
Michel Gras
Armand Colin
Ouvrage global qui couvre une zone étendue (l’ensemble du bassin méditerranéen) et une plage de temps conséquente (trois siècles de 814 à 480 avant JC), cette Méditerranée archaïque est une petite sœur de celle de Braudel à l’époque de Philippe II. Toutes proportions gardées, cela va de soi, la collection Cursus d’Armand Colin étant dédiée aux ouvrages de synthèse et pas de thèse tout court. On s’oriente donc ici sur un portrait général à grands traits, dont la contrainte est de faire tenir un maximum de choses sur un petit 200 pages.
Et il y a de quoi dire entre la Grèce, la fondation de Carthage, celle de Rome, les Phéniciens, les Étrusques, le Pont-Euxin… l’essaimage des Grecs à droite à gauche, de Byzance à Marseille en passant par la Sicile, la diffusion de l’écriture alphabétique et l’adoption de la monnaie, les échanges commerciaux, les coutumes des uns et des autres… C’est là qu’on voit que le choix du terme “archaïque” par les historiens pour qualifier la période au sens chronologique n’était pas des plus judicieux, because l’adjectif a aussi un sens connoté péjorativement comme arriéré. On a souvent tendance à imaginer ces temps archaïques comme des siècles obscurs, un genre de monde barbare à la Conan, or c’est tout l’inverse. La période est celle d’un bouillonnement intellectuel (le temps des Pythagore et Thalès, dont les théorèmes pourrissent la vie des collégiens depuis des générations), d’expérimentations politiques (royauté, tyrannie, oligarchie, république…), d’échanges commerciaux intenses, d’usages nouveaux dont l’émergence et la diffusion vont révolutionner toute la zone (alphabet, monnaie). L’ouvrage de Michel Gras rend très bien le foisonnement de cette période.
La Grèce préclassique, des origines à la fin du VIe siècle
Jean-Claude Poursat
Seuil (Points Histoire)
Direction la Grèce antique de chez antique, celle qu’on connaît très mal. Préhistoire, protohistoire, période palatiale mycénienne, période archaïque, un tour d’horizon aussi complet que possible pour ces millénaires où les sources n’abondent pas des masses et sont en prime sujettes à interprétation, avec beaucoup de marge aussi sur la datation.
Histoire à trous oblige, l’ouvrage sera donc court et traitera son sujet en 160 pages tout de même bien remplies. Viennent s’ajouter une vingtaine de pages d’annexes bienvenues, aussi bien pour s’y retrouver (chronologie, cartes) que pour creuser le sujet via une bibliographie abondante. L’ouvrage s’adresse en priorité aux étudiants en histoire, mais la collection, sans être tout à fait grand public, reste assez ouverte et accessible pour les amateurs éclairés.
Seul regret, le choix de l’adjectif “préclassique”, comme si la Grèce ancienne n’existait qu’au regard de la période classique, renvoyant le reste à la périphérie de l’histoire, genre de soubresauts secondaires, voire mineurs. Poursat désamorce le truc en intro, preuve que le terme pose problème, sinon il n’y aurait pas à revenir dessus. Sa justification tient debout, mais sinon on pouvait faire sans, hein. Y a pas besoin d’essayer de globaliser une période – surtout pour dire dans le même temps qu’elle est “un ensemble d’étapes variées, distinctes” donc sans rien de global – quand on pouvait juste écrire : La Grèce, des origines à la fin du VIe siècle.
La vie dans la Grèce classique
Jean-Jacques Maffre
Que sais-je ? n°231
Presses universitaires de France
Pour débuter sur l’étude de la Grèce classique ou juste avoir un aperçu général histoire de ne pas mourir idiot, le Que sais-je de Maffre est une bonne option. Il est évident qu’en 120 pages faire le tour complet du sujet relève de la mission impossible, mais ce n’est pas ici le but de l’opération qui vise à dégrossir les lignes générales.
Environnement géographique, relations sociales dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et du militaire, grandes étapes de l’existence (enfance, mariage, famille, mort), vie quotidienne (logement, habillement, mobilier, alimentation, sexualité), tous les thèmes attendus sont passés en revue vite et bien, en s’appuyant sur toutes les données disponibles (textes antiques, épigraphies, archéologie).
On ne regrettera que l’absence de bibliographie qui permettrait de creuser certains thèmes par d’autres lectures complémentaires.
Le monde hellénistique de la mort d’Alexandre à la paix d’Apamée
Pierre Cabanes
Seuil (Points Histoire)
Pierre Cabanes est l’initiateur de la collection “nouvelle histoire” qui voit le jour au Seuil dans les années 90. Son constat : un paquet d’ouvrages et de théories datent, et pas qu’un peu. En plus des nouvelles sources et des études plus récentes que les vieilles bases issues du XIXe, beaucoup de choses ont changé : les outils, les méthodes, les approches. Le projet est donc de mettre à jour les connaissances à travers des ouvrages plutôt synthétiques et assortis d’une bibliographie récente. Notez qu’il n’a rien inventé, la collection Nouvelle Clio se proposait déjà de faire la même chose depuis les années 50, avec tout de même une différence : les gros bouquins ultra complets accompagnés de 100-150 pages de biblio. On a donc ici une version poche de la même idée, plus accessible quant au tarif et à la masse de contenu et un peu moins tourné vers le seul monde universitaire, puisqu’elle est ouverte à un public plus large d’amateurs éclairés en histoire.
Or donc, Cabanes s’attelle au tome 4 pour couvrir le début de la période hellénistique de la mort d’Alexandre (en -323) à la paix d’Apamée (en -188).
Au plan chronologique, soyons clair, ce siècle et demi est un foutoir sans nom où il se passe toujours quelque chose quelque part, avec dates à foison et noms illustres dans les mêmes proportions. Tous les deux mois, tu as une bataille, une alliance, une trahison, un roi assassiné, un royaume qui disparaît, un autre qui naît mais pas tout à fait dans les mêmes frontières parce que des provinces ont changé de mains… De toutes les périodes que j’ai pu étudier, celle-ci est la pire au plan événementiel, faut la mémoire infinie rien que pour la chronologie. Et en plus, y a pas que ça mais tout le reste à côté, bien plus intéressant que des successions de dates (bouleversements politiques de la cité à la monarchie, économie, philosophie, art de la guerre, arts tout court, religion, culture gréco-macédonienne…).
Cabanes évite de s’embourber dans les péripéties chronologiques en brossant deux tableaux rapides des événements, l’un en début d’ouvrage, l’autre à la fin. Entre les deux, le monde hellénistique annoncé en titre, caractérisé par un essor de la royauté (avec portrait des grands royaumes du temps : les Lagides, les Séleucides, Pergame), la richesse des échanges commerciaux et de l’économie méditerranéenne, le poids des métropoles (Athènes, Alexandrie, Syracuse et quelques autres).
Beaucoup de choses ne sont pas abordées, faute de place, les ouvrages de la collection étant pensés comme des synthèses, pas des encyclopédies. Il faudra donc compléter cette lecture avec l’excellent diptyque de Claire Préaux qui porte le même titre en Nouvelle Clio. En tout cas, s’il demande de s’accrocher pour suivre le rythme, le bouquin de Cabanes assure le taf en dessinant avec précision les contours de cet univers hellénistique bouillonnant qui ne prend jamais de pause pour laisser souffler l’historien (quelque part, c’est pas pour rien que j’en ai fait ma période de spécialité à la fac…).
Le monde hellénistique : la Grèce et l’Orient de la mort d’Alexandre à la conquête romaine de la Grèce (323-146 av. J.-C.)
Claire Préaux
Presses universitaires de France
Référence incontournable, ce qui est plus ou moins le cas de tous les bouquins en Nouvelle Clio – la muse de l’Histoire, pas le modèle de chez Renault –, le diptyque de Claire Préaux est de loin la meilleure somme sur le sujet et la période.
On démarre le tome 1 sur la marque de fabrique de la collection Nouvelle Clio : la doc. Sources, méthodes et pas moins d’une centaine de pages de bibliographie, autant dire que si le sujet vous intéresse, vous en aurez pour une vie de lectures complémentaires.
Après la traditionnelle chronologie des événements, on entre dans le thématique. La royauté ouvre le bal pour danser jusqu’à la fin de ce tome 1, en abordant le personnage du roi (sa nature, son statut, ses pouvoirs, ses actions, ses conseillers, son culte), l’armée (puisque le roi est d’abord un chef de guerre) et enfin l’économie royale (puisqu’il faut du pognon pour faire marcher tout ça). Ce décortiquage de la monarchie hellénistique est aussi complet que passionnant.
Le tome 2 s’ouvre quant à lui sur les villes. Les cités évoluent mais ne meurent pas pendant la période, même assujetties aux monarques. Préaux étudie les nouveaux rapports qui s’instaurent entre les deux entités, la royale et l’urbaine, passe en revue l’économie des villes à travers quelques exemples (Rhodes, Alexandrie, Délos), et conclut sur les révoltes qui ne manquent pas d’éclater dans les rues (surtout à Sparte, où ils sont gâtés de ce côté-là). La dernière partie de l’ouvrage est consacrée à la culture et à la remise en question de l’idée d’une “civilisation mixte” gréco-quelque chose. En vérité, où que les Grecs aient posé leurs valises, on a plutôt deux civilisations juxtaposées et plutôt étanches, hellène d’un côté, locale de l’autre. Les chapitres suivants s’attachent à passer en revue la philsophie, les sciences, la religion et enfin les arts pour boucler le versant culturel.
Au terme de cette lecture très dense, le panorama de la période est on ne peut plus complet, au moins pour la période retenue qui va jusqu’à l’année -146 (perso, je serais allé jusqu’en -31 avec la fin définitive de l’Égypte lagide, puisque ce pays est couvert par Préaux, en plus d’être son champ d’étude, mais son choix tient la route et elle le justifie en intro).
La civilisation hellénistique
François Chamoux
Arthaud
Qu’on ne se fie pas à la quatrième ce couverture vendant de l’historien seul contre tous, qui laisserait présager moult théories farfelues d’histoire secrète et mystérieuse à rebours de la science et pétrie de complotisme. Dans ce bouquin, on trouve de l’histoire, pas du Alien Theory.
Que la période hellénistique ait longtemps été considérée par une bonne partie des historiens comme décadente par rapport à la période classique considérée comme un âge d’or, oui, c’est un fait. Sauf que, quand Chamoux écrit son bouquin, il n’est pas le seul de sa branche à revenir sur cette idée reçue pour brosser du sujet le portrait de siècles riches en changements dans bien des domaines, pas dépourvus de continuités dans quelques autres, et en rien “décadents”, au contraire. Bref, c’est du blabla éditorial de quatrième à prendre avec des pincettes.
L’ouvrage s’adresse à un public plus large que la seule communauté universitaire. Clair dans son propos, illustré de cartes, plans et quelques vues de bâtiments, il est on ne peut plus lisible. Le premier tiers du texte est consacré à la chronologie de la période, depuis l’avènement d’Alexandre le Grand (-336) à la bataille d’Actium (-31). C’est copieux, faut aimer les enchaînements d’événements sur 150 pages. Après, pour capter l’agitation de la période, cet interminable feuilleton est on ne peut plus parlant.
Plus intéressants sont les chapitres suivants, à commencer par celui sur “la survie de la cité”, qui n’est en rien morte avec la montée de la monarchie macédonienne et des multiples royaumes qui naîtront sur les ruines de l’empire d’Alex (lesquels royaumes ont droit eux aussi à leur chapitre, dédié au système monarchique). Le titre annonce de la civilisation, on en aura en abondance : économie, urbanisme, monuments, armée, voyages, religion, sciences, arts, éducation… On en a pour son argent avec ce tableau à la fois complet et synthétique d’une “époque chatoyante et variée”, dixit l’auteur dans sa conclusion.
Histoire grecque
Claude Orrieux & Pauline Schmitt Pantel
Presses universitaires de France
S’il y a bien une somme sur le sujet de l’antiquité grecque, c’est celle-ci. L’ouvrage d’Orrieux et de Schmitt Pantel s’est imposé comme une référence incontournable de la collection Premier Cycle, dont le seul défaut est d’afficher les couvertures les moins glamour du monde (en tout cas pendant les années 90 quand j’étais en fac d’histoire, fallait vraiment aimer les hauts fleuris des unes et les costards-cravates des autres…).
Balayage chronologique complet depuis l’âge du bronze jusqu’à la pulvérisation de Corinthe en 146 avant JC, le compte est bon. À l’inverse de certains de leurs prédécesseurs, les auteurs ne se contentent pas d’enfiler les dates à la suite les unes des autres (ce que n’est pas l’Histoire). Culture aristocratique des temps les plus anciens, formation des cités, théâtre de l’âge classique, économie, société, religion, philosophie, royaumes hellénistiques, arts, éducation, et j’en passe, chaque aspect de la civilisation grecque a droit à son quart d’heure de gloire dans ce bouquin.
Encyclopédique par son contenu, il n’en reste pas moins accessible, toujours très clair, et jongle avec brio entre le détaillé et le synthétique, le tout guidé par une démarche historique moderne appuyée par la variété des sources et des disciplines mises à contribution.
En complément, quelques références chroniquées sur le blog, pour l’essentiel sur la mythologie, la religion et la guerre :
– Pascal Arnaud : Les sources de l’Histoire ancienne
– Pierre Brulé : Périclè, l’apogée d’Athènes
– Patrice Brun (dir.) : Guerres et sociétés dans les mondes grecs (490-322)
– Gisèle Chandon : Contes et légendes tirés de l’Iliade et l’Odyssée
– Pierre Chuvin : La mythologie grecque
– Pierre Commelin : Mythologie grecque et romaine
– Jean-Nicolas Corvisier : Guerre et société dans les mondes grecs (490-322)
– E. R. Dodds : Les Grecs et l’irrationnel
– Roland & Françoise Étienne : La Grèce, archéologie d’une découverte
– Yvon Garlan : Guerre et économie en Grèce ancienne
– Yvon Garlan : La guerre dans l’Antiquité
– Yvon Garlan : Recherches de poliorcétique grecque
– Michael Gibson : Les plus belles histoires de la mythologie
– Pier Giovanni Guzzo : Magna Grecia
– Edith Hamilton : La mythologie
– Victor Davis Hanson : Le modèle occidental de la guerre
– André Paléologue : Le mont Athos, merveille du christianisme byzantin
– Jean Pouilloux : La forteresse de Rhamnonte
– Jean-Pierre Vernant (dir.) : Problèmes de la guerre en Grèce ancienne
– Paul Veyne : Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ?
(Cette passion pour la guerre et la religion peut avoir l’air d’une monomanie, comme ça, de prime abord, mais mon sujet de maîtrise portait sur les épiphanies militaires pendant la période hellénistique, d’où le fait que j’ai beaucoup lu sur ces thèmes.)