La plus petite collection de la galaxie et pour cause !
Je n’ai jamais eu d’affinités particulières avec la saga de J. K. Rowling, qui était plutôt pas mal fichue à ses débuts, beaucoup moins sur sa fin et ses dérivés torpillés par l’appel des sirènes mercantiles et cinématographiques. Question de génération, je suis de celle d’avant : Harry Potter me parle moins que Goldorak ou Albator.
À partir de là, l’univers potterien adapté en Lego ne m’attire pas. Il m’attire d’autant moins que l’impression que j’en retire en matant le catalogue Lego et les rayons des magasins de jouets est celle d’une licence hors de prix pour ce que c’est faire. Même la licence Star Wars paraît bon marché à côté, alors qu’ils sont pas donnés, les Lego SW. Dans le JouéClub et le MaxiToys près de chez moi, chaque fois, je me dis : “Ce prix-là pour une si petite boîte avec juste ça dedans ?” et j’achète autre chose, plus dans mes goûts, plus dans mes prix. Après, c’est qu’une impression devant la taille des boîtes, le contenu, le prix, je ne me suis pas amusé à faire une étude comparative gamme par gamme du coût moyen à la boîte et à la brique.
Sur le papier, l’univers pourrait me plaire. En imaginaire, j’adore tout ce qui est magie. Dans le jeu de rôle Vampire, la Mascarade, je jouais Tremere. Dans Donjons & Dragons, j’ai toujours joué mago. Dans World of Warcraft, mon main était mage. Reste que j’ai toujours incarné des magiciens adultes, pas des apprentis sorciers de dix ans incapables de lancer une bête boule de feu. Pour l’identification, ça joue.
Donc pour en revenir aux Lego, ce serait tentant de faire dériver Potter et sa clique vers un monde magique de fantasy à la D&D en repiquant le thème, les accessoires, les constructions, mais vu le prix, merci mais non. D’autant que pour l’heroic fantasy, faudrait croiser avec du Seigneur des Anneaux, gamme pas simple à trouver aujourd’hui et, question tarifs délirants, faut disposer de pas mal de reins à fourguer au marché noir.
Ce qui fait qu’en Potter, je possède peu de références, qui tiennent toutes de la trouvaille heureuse plutôt que d’une volonté délibérée de chercher après. Sur la photo en tête d’article :
– le Dobby avec son bouquin et sa chaussette de la série de figs Les Animaux Fantastiques (71022-10) sortie en août 2018 et que j’ai récupérée pour un ou deux euros sur eBay ;
– le Harry Potter du polybag “Le Voyage de Harry Potter à Poudlard” (30407) avec Edwige en cage et tout l’attirail de rentrée des classes du binoclard (grimoire, chaudon, baguette et valise) ; sorti lui aussi en août 2018 et récupéré avec un lot de polybags offerts par MaxiToys lors d’une opération promotionnelle quelconque.
S’ajoute le repaire d’Aragog (75950), trouvé en brocante et sur lequel il n’y a pas grand-chose à dire, ledit repaire étant limité à sa plus simple expression. Le set n’a d’intérêt que pour l’araignée, qui ferait une respectable Shelob.
J’ai eu les chiottes de Poudlard (76386 soldé à 50% à Monoprix), qui n’ont existé que le temps de monter le set avant de se voir recycler aussi sec dans ma Batcave.
Idem le calendrier de l’avent 2023 (76418), trouvé par ma mère je ne sais plus où à quelques jours de Noël dans un magasin qui soldait déjà son attiral des fêtes pour faire de la place à la futilité mercantile suivante. Avec un prix de 12 balles au lieu de 38, soit 70% de remise, c’est correct pour 6 figs et une poignée de babioles montées pour le principe et démontées pour la réserve de briques.