L’année dernière ressortait La souris qui rugissait, un titre satirique dont la précédente édition en VF remontait à… 1955 ! Ce serait dommage de ne pas en profiter.
La souris qui rugissait
Leonard Wibberley
Éditions Héros-Limite
Le blog d'imaginaire qui croise les effluves
Chroniques de livres, avis, critique, analyse, avec une bonne dose d’humour par-dessus. Les romans de littérature de genre (fantasy, fantastique, science-fiction, polar) se taillent la part du lion, mais j’aime aussi varier les plaisirs, les genres (Japon, histoire, politique, romance, jeunesse, vieux classiques), les formats (nouvelle, essai, BD, jeu de rôle).
L’année dernière ressortait La souris qui rugissait, un titre satirique dont la précédente édition en VF remontait à… 1955 ! Ce serait dommage de ne pas en profiter.
La souris qui rugissait
Leonard Wibberley
Éditions Héros-Limite
Cellulaire
Stephen King
Le Livre de Poche
On va régler d’entrée le cas de l’adaptation cinéma : Cell Phone (ou L’appel des zombies) est une daube intergalactique, un bon gros navet des familles. Si j’étais du genre à balancer des vannes scatos, j’aurais orthographié cet étron Selle Phone. Mais comme je suis à cheval sur la classe et l’élégance, on fera sans selle, comme le vélo.
Le bouquin se situe un cran au-dessus. Allez, on va dire deux. De ce que j’ai lu du père King, soit tous ses titres avant Cellulaire et une poignée après, je crois que c’est le pire. Pas pour rien qu’il y un avant et un après…
Un Corse à Lille
Leoni, tome 1
Elena Piacentini
Au-delà du raisonnable
Souviens-toi, l’an dernier, j’avais chroniqué le tome 4 des enquêtes de Pierre-Arsène Leoni, l’excellent Carrières noires. Aujourd’hui, on revient au premier volume.
Continuer la lecture de « Un Corse à Lille – Elena Piacentini »Je n’avais pas donné de nouvelles depuis un moment, en voici en voilà avec un recueil de vingt textes sous la plume de Jacques Saussey, ses “premières histoires noires” écrites entre 1988 et 2007.
[Anicroches]
Jacques Saussey
L’Atelier Mosésu
Il est de notoriété publique que Jomain et Gillio font des choses ensemble. À quatre mains en plus ! C’est dégoûtant ! Presque autant que croiser les effluves.
Après Les anges ont la mort aux trousses que tu trouveras au rayon des fournitures scolaires, les deux arsouilles remettent le couvert avec Thérapie du crime.
Moi, tu me connais, le lecteur de l’extrême, l’infatigable aventurier de la chronique, le courage (et la modestie) incarné. J’ai allongé mon corps d’athlète sur le canapé rouge en me disant qu’au fond je n’étais pas si mauvais en dessin.
Thérapie du crime
Sophie Jomain & Maxime Gillio
Pygmalion
Batignolles Rhapsody
Maxime Gillio
Krakoen
La soirée avait démarré sous les meilleurs auspices, au lit.
Tranquille, peinard, tout nu, j’allais attaquer ma première lecture en prévision d’Envie de Livres. J’attrapai le bouquin, l’ouvris. Il tombit… un signe du destin… je le ramassus et le lisa.
J’ai tenu quatre pages avant de succomber sous les adverbes, les participes présents et les enfilades de conjonctives !
Q U A T R E pages… mon record !
Enfin là, je fais le malin, mais sur le moment je rigolais moins. Convulsions, hémorragies oculaires, météorisme apocalyptique, du vomi partout…
Mon épouse a dû appeler les pompiers et un exorciste. Je te raconte pas le bazar pour déployer la grande échelle dans la chambre et me déloger du lustre. Ouais, ça ne paraît pas, mais c’est vachement haut de plafond chez nous. Bref, on n’est pas là pour un état des lieux.
D’après ma femme – donc ça vaut ce que ça vaut – j’aurais mis tout ce petit monde dehors à coups de pompe dans l’oignon. Avec en prime une pensée pour la génitrice du baltringue aux livres saints. “Ta maman pratique des caresses bucco-génitales dans les profondeurs infernales.” Je n’y crois qu’à moitié, jamais je ne l’aurais formulé en ces termes. En plus, pas du tout mon genre de manquer de respect à un connard de prêtre.
Le calme revenu, j’ai changé mon fusil d’épaule, sans passer pour autant l’arme à gauche (alors que je suis droitier, notez bien).
Quitte à bouquiner pour EdL, pourquoi ne pas commencer par le taulier ? Avec lui, au moins, on sait où on va, aucun risque de se retrouver embarqué au festival du bronze.
À tout seigneur…