Vendetta chez les Chtis
Leoni, tome 3
Elena Piacentini
Ravet-Anceau
Pliez les gaules si chères à Jules César et Marc Dorcel, remballez armures, flamberges et palefrois, la quête du Graal appartient au passé. Finie, terminée, au revoir.
Le Graal, c’est ce bouquin. J’en entends crier au fake comme quoi il n’y aurait pas de sang du Christ dessus. Mollo les basses. Depuis le temps, il a séché, le jus divin, évaporé dans l’éther. Et pour ceux qui tiennent à ce qu’il y ait du sang, si vous insistez, ça peut s’arranger. Amenez vos témoins demain à l’aube, le différend se règlera entre gentlemen, à l’ancienne, en champ clos. Et à la masse d’armes.
Or donc, le Graal. Les Piacentini époque Ravet (Un Corse à Lille et Art brut), j’ai les versions rééditées chez Au-delà du raisonnable. Les suivants (comme Carrières noires), je les possède en Pocket. Entre les deux, Vendetta chez les Chtis, un trou, introuvable. Les versions “d’occasion” à 90€ chez les vampires partenaires d’Amazon, merci bien. Au moins, la visite de la volière en ligne et de son pavillon aux rapaces ne coûte rien. M’enfin en attendant, pas de bouquin. Chou blanc à écumer les bouquinistes et les internets pendant des mois. Ma quête sentait le sapin, bonjour le mélange olfactif pinède-choucroute.
Par chance, une pléiade de gentilles fées veillent sur ma pomme. L’une d’elle a fini par remonter du fin fond des tréfonds de son sac à malices un exemplaire coincé entre son générateur d’arcs-en-ciel et son appeau à licornes. Elle me l’a offert, grâce lui soit rendue !