Tenir un blog, ce n’est pas tous les jours facile. Comme dans toute démarche liée à la création de contenu, on se pose beaucoup de questions sur la légitimité de ce qu’on raconte, la pertinence, l’intérêt, la portée… Derrière viennent les remises en question, les doutes, l’angoisse, les nuits blanches, l’achat de balles antistress par paquets de cinquante…
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La vie et l’œuvre de Fred K, le blogueur littéraire déjanté. Un K à Part, le blog, ses modalités, son fonctionnement, ses évolutions, ses dates marquantes… Un peu de tout, de tout un peu…
Parcours de lecteur : ces livres qui ont marqué ma vie
Lors des dernières vacances, la mise en place puis le retrait de la déco de Noël ont été l’occasion de remettre un peu d’ordre dans ma bibliothèque. Épisode ô combien palpitant de mon parcours d’aventurier littéraire, appelé à constituer le cœur de 3615 MaLifeDeOuf, autobiographie en douze volumes reliés cuir pleine peau de mammouth.
Le remue-ménage peut ne pas sauter aux yeux, les photos ci-dessus ne rendant pas à mon sens de l’effort l’hommage héroïque qu’il mérite. Toujours est-il qu’à un moment ou un autre de l’épopée, chaque livre a quitté son rayonnage pour passer entre mes blanches mains et recevoir son coup de chiffon dépoussiérant, avant de retourner auprès de ses petits camarades ou, pour quelques malchanceux, rejoindre la “bibliothèque de la honte” dans la pièce d’à côté, où atterrissent bannis, parias et autres réprouvés dont je regrette d’avoir croisé la route.
Chaque livre. Et ça fait beaucoup. Beaucoup de manipulations, beaucoup de poussière, beaucoup de souvenirs surtout. Parce qu’un livre, c’est deux histoires : une dedans et une autour. À chacun, sa méta-histoire : comment j’en ai entendu parler, quand je l’ai acheté, où, pourquoi, qui me l’a offert et dans quelles circonstances, le ressenti de lecture, ce que cette dernière m’a apporté en termes de réflexion, de divertissement, de savoir, etc.
Dans le lot, quelques poids lourds pour lesquels il y a un avant et un après, des titres qui n’ont pas seulement marqué mon parcours de lecteur mais ont changé le cours de mon existence. Si on les retire de l’équation, des pans entiers de ma vie disparaissent, c’est dire ce qu’ils représentent.
Or donc, en avant pour le tour d’horizon de ces bouquins sans lesquels je ne serais pas du tout la personne que je suis aujourd’hui.
Bilan 2020 et projets 2021
“Parce qu’on a un peu claqué le pognon dans la boisson, la bouffe et tout ça,
eh ben on est un petit peu sec sur l’argent qui reste pour les sketches.
Alors y en a toujours un qui va être moins bon, avec moins de moyens, et c’est celui-ci.
Alors ce qu’il faut, c’est remplir trois minutes en faisant des conneries.”
Monsieur Manatane
La fin de l’année sonne l’heure de l’exercice barbant traditionnel : le bilan.
Ce moment où l’on se rengorge et s’auto-félicite de réussites dérisoires comme si on avait changé le monde, alors qu’on s’est juste pignolé sur son petit bout de web.
Ce moment où l’on déballe les statistiques de visiteurs sur le blog comme si ce nombre était gage de quelque chose. Certes la qualité peut attirer la quantité, m’enfin la merde en tout autant capable avec de bien meilleurs rendements, ce ne sont pas les ventes par millions de Cinquante nuances de Grey qui me contrediront.
Ce moment, enfin, où l’on se livre aux effets d’annonce concernant des projets qu’on ne mènera jamais à terme.
Bref, on l’aura compris, l’exercice du bilan m’emmerde. Va pourtant falloir serrer les fesses pour ce passage obligé de tout blog aux derniers jours de décembre. Pas le choix, c’est marqué noir sur blanc dans la charte des blogueurs, section “Publications venteuses et baudruchiennes”, article XXIV, alinéa 272.
Bon ben maintenant que j’ai bien vendu le truc, en route pour ce bilan, el famoso. Bonne lecture et surtout bonne chance !
Continuer la lecture de « Bilan 2020 et projets 2021 »Mon portrait urbain sur Onirik
La délicieuse Valérie du webzine Onirik a brossé mon portrait pour l’édition 2020 des Halliennales sur le thème urban fantasy. Un grand merci à elle pour son questionnaire, ce fut un plaisir d’y répondre avec ce sérieux que l’on me connaît et qui a fait ma réputation intergalactique !
Quatre ans à part
En 2019, nous fêtions le troisième anniversaire d’Un K à part. Un an plus tard, c’est au tour du quatrième, avec tous mes remerciements à La Palice, saint patron de ce blog.
Quatre bougies, autant que les Cavaliers de l’apocalypse, on applaudira le sens du timing pour coller à l’actualité de fin du monde.
Fermeture de la page Facebook ?
Or donc, petite avanie cette semaine avec le blocage de mon compte Facebook. Paraît que j’aurais commis une grave infraction aux “standards de la communauté”. La sanction est sortie de nulle part, sans motif vu que je n’avais rien fait de mal et sans recours vu que Big Brother n’en permet aucun. Et sans compte, plus d’accès à la page Un K à part. Tout cela nous orientait vers une perte définitive de la page, soit quatre ans de taf à la développer mis à la poubelle. Je vous passe le détail des péripéties diverses et variées (compte désactivé, compte réactivé mais inaccessible…). Toujours est-il que j’ai pu récupérer le tout – compte et page – de façon aussi mystérieuse que je l’avais perdu. Zéro explication de rien, dans un sens comme dans l’autre.
Je ne peux pas dire que cet avatar m’ait chamboulé plus que ça. Le cœur d’Un K à part a toujours été le blog et les réseaux sociaux de simples extensions de communication.