Les Éternels… Sans doute la licence la plus conne de chez Marvel. Mélange d’évhémérisme et de SF, elle met en scène une bande de guignols affublés de pouvoirs divins… ce qui n’a aucune espèce d’intérêt, puisque passé un certain seuil de puissance, un personnage devient incapable de susciter la moindre tension dramatique, la réussite de ce qu’il entreprend étant automatique. Sauf à créer des enjeux tellement maousses qu’ils en deviennent trop énormes à appréhender… ce qui ne crée pas davantage d’intérêt. Pire que tout, le seul frein au grosbillisme que les scénaristes ont trouvé est un nerf à deux ronds : l’interdiction pour les Éternels d’intervenir dans les affaires humaines. On a donc des gens bardés de pouvoirs, qui n’ont pas le droit d’utiliser leurs pouvoirs. Ben ça valait le coup de leur filer toute une panoplie de capacités fumées… Pour faire ça, autant mettre en scène des gugusses sans pouvoir, ce sera toujours mieux que des pseudo-divinités condamnées à se tourner les pouces.
La sortie d’un film consacré aux Éternels a poussé Lego à sortir quelques boîtes sur le sujet, dont “À l’ombre d’Arishem” (76155) qui est la seule potable du lot.
Critiques express (39) Un grand coup dans ton cul
“Tu l’as voulu, ouais tu l’as eu, un grand coup dans ton cul”, chantait en son temps le groupe de hip-hop MC Warriors. Hommage à ces aventuriers de la spéléologie.
Continuer la lecture de « Critiques express (39) Un grand coup dans ton cul »Camera Obscura – François Theurel, le Fossoyeur de Films
Camera Obscura
Voyage dans les mystères du cinéma
François Theurel
(aka Le Fossoyeur de Films)
Hoëbeke
Après un T’as vu le plan ? qui était pas mal tout en restant un peu facile par sa dimension de simple compilation, Camera Obscura cherche à aller plus loin en s’attaquant aux mystères du cinématographe. Mystère à prendre ici au sens antique, avec une dimension mystique : c’est de “magie du cinéma” dont il sera donc question.
Continuer la lecture de « Camera Obscura – François Theurel, le Fossoyeur de Films »Les voies d’Anubis – Tim Powers
En ce 2 décembre, il me paraît de bon ton d’évoquer un roman qui se déroule pendant la période napoléonienne.
Les voies d’Anubis
Tim Powers
J’ai lu
The Host – Bong Joon-Ho
Le titre original du film ne l’est pas vraiment : 괴물 (Gwoemul) signifie monstre. Pour un film de monstre, on a vu plus imaginatif, mais au moins le choix du nom atteint une pertinence inégalable.
The Host, c’est l’histoire de la famille Hee-bong : le père (Park), les enfants (Gang-du, l’aîné immature ; Nam-joo, championne de tir à l’arc ; Nam-il, le cadet chômeur) et la petite-fille Hyun-seo… qui se fait enlever par une bestiole tentaculaire surgie du fleuve. Le reste de la bande n’aura de cesse de la sauver, telle une improbable Agence Tous Risques familiale.
Le Déchronologue – Stéphane Beauverger
L’eau mouille, la guerre tue, demain soir on change d’année. Trois scoops édifiants qui m’évoquent Le Déchronologue, ses failles temporelles et batailles navales sur la mer des Caraïbes.
Petit, je voulais devenir pirate. Entre mes Lego, L’île au trésor de Stevenson, le Pirates du sinistre Polanski, Les Goonies, les jeux Sid Meier’s Pirates! et Capitaine Vaudou, les séries Albator, Cobra, Corsaires et Flibustiers ou encore Jack Holborn, c’est à se demander comment je n’ai pas tourné brigand des mers…
Depuis, c’est resté et la littérature pleine du bruit des canons et de fureur océane occupe une bonne place dans ma bibliothèque. Si en plus il est question de voyage dans le temps, tel un navire à quai, je mouille.
Le Déchronologue
Stéphane Beauverger
Folio SF





