Trois films pour le prix d’un, si ça c’est pas une affaire rondement menée – ou cubement menée, pour le coup.
Le livre secret des sorcières – Katherine Quenot
Le mot “secret” m’a toujours fait rigoler. Surtout dans les contextes où il n’a aucune espèce de sens. Comme quand la presse te balance un article sur un “accord secret”. Si c’est dans le journal et que tout le monde est au courant, c’est plus trop secret, hein. Ou alors la définition du terme a changé, elle aussi en secret, mais un vrai pour le coup, vu que dans le dico il est toujours question de quelque chose de caché et d’inconnu.
Les “livres secrets”, même combat. Y a de quoi avoir de gros doutes sur la préservation d’un secret disponible en librairie et accessible au public. M’enfin, c’est le genre de titre qui fait vendre, surtout si tu repasses une couche en quatrième de couv’ avec du “mystérieux”, des “révélations”ou tout autre vocable racoleur et pseudo-sulfureux pioché dans le champ sémantique de la presse people. Le pire, c’est que ça marche…. et en dit long sur le niveau et la maturité intellectuels de la majeure partie du lectorat.
S’il reste à ce jour des gens pour croire que la lecture ouvre l’esprit et rend intelligent, on ne peut plus rien pour vous. Mais on vantera les mérites de l’euthanasie une autre fois. Aujourd’hui, on va parler sorcellerie, c’est parti pour une chronique secrète !
Le livre secret des sorcières
Katherine Quenot
Albin Michel
Des figurines Lego sur un plateau d’argent
En vrai, le plateau est une baseplate 48×48 en plastique – maintenant trois –, mais vu que les univers Lego font appel à l’imagination, on va rester dans la même veine et faire comme s’il était d’argent.
Or donc, en route pour l’inventaire de la cohorte de figurines en vrac qui trônent sur mon étagère.
Mois Lovecraft
Depuis une paire d’années, mars est le mois Lovecraft. Pas pour sa contribution à l’art de la guerre mais parce que Lolo a cassé sa pipe le 15 mars 1937. Notez qu’on reste dans le ton, mourir est chose courante dans les activités patronnées par le dieu Mars.
I want to believe
Tout le monde connaît ce plan iconique de X-Files qui résume bien la série. Tête-à-tête entre la rationnelle Dana Scully et Fox Mulder le foufou des soucoupes volantes. Les bureaux de cette cartésienne institution qu’est le FBI, décorés par un gosse de 12 ans, qui croit encore au père Noël et aux petits hommes verts, et se sent obligé de manifester ses centres d’intérêt en tartinant de posters le moindre centimètre carré de mur. L’affiche avec l’OVNI et le fameux slogan I want to believe.
Là-dessus arrive un autre gamin de 12 ans, bibi, qui aime faire le clown avec Photoshop…
Albator, corsaire de l’espace – Shinji Aramaki
Pour compléter la rétrospective sur Albator, il ne manquait que la chronique détaillée de sa dernière aventure au cinéma : 宇宙海賊キャプテンハーロック(titre japonais), Space Pirate Captain Harlock (titre anglais utilisé au Japon), Harlock: Space Pirate (titre anglais international), Albator, corsaire de l’espace (titre de sortie en France).
Une dernière aventure qui ne nous rajeunit pas, puisqu’elle remonte à 2013. Notez qu’elle daterait d’hier, elle ne rajeunirait personne non plus, le temps ne va que dans un sens…