Sœur Marie-Thérèse des Batignolles – Maëster

Sœur Marie-Thérèse des Batignolles
Maëster

Fluide Glacial

Couverture Soeur Marie-Thérèse Maëster

Tome 1, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles
Sœur Marie-Thérèse est une religieuse comme on en voit peu. Elle jure, picole, bastonne, fume des joints, rêve aux plaisirs de la chair… La grande classe.
Au-delà de l’évidente critique de l’Église dans la BD, ça vanne, ça jeu de mote, ça déconne à pleins tubes. Chaque case doit être décortiquée pour repérer les petits détails camouflés ici et là. Le genre de chasse dont je suis grand fan.

Tome 2, Heureux les imbéciles…
Excellent remède contre la morosité et la connerie. Je ne sais pas si les imbéciles sont bienheureux, en tout cas, moi, je me suis bien marré à lire les aventures pleines de bruit et de rangers de sœur Marie-Thérèse.

Tome 3, Dieu vous le rendra
Sans doute mon album préféré de la série, parce que très référencé pop culture. La chorale des Heaven’s Nuns m’a valu des fous rires interminables.

Tome 4, Sur la Terre comme au Ciel
Ce quatrième tome prouve que cette série de bande dessiné parvient à garder sa touche personnelle – mélange de caricature et de calembours – sans pour autant tourner en rond. On rigole toujours autant. De la vraie irrévérence qui change des trucs soi-disant subversifs mais au fond gentillets.

Tome 5, Sans diocèse fixe
Un tome placé sous le signe de la référence (La Nuit du Chasseur en couverture), et de l’irrévérence, avec comme toujours son lot de calembours et de petits détails improbables camouflés çà et là dans les cases. Marrade assurée !

Tome 6, La guère sainte
Une sœur Marie-Thérèse toujours en forme et pour le coup en couleur. Je garde une préférence pour le noir et blanc, question de goût, mais c’est de la belle ouvrage.

Tome 7, Ainsi soit-elle !
Un dernier tome qui se sera fait attendre, mais ça valait le coup. Maëster réussit à rester dans la lignée de son personnage, de la série, de son style, tout en y insufflant un ancrage (ou encrage, ça marche aussi) de son temps. Limite, on peut regretter le côté too much de caser à tout crin des milliards de références, dont certaines n’apportent pas grand-chose et tiennent plutôt du gimmick mis là par habitude plus que par sens.

Au final, une excellente série, irrévérencieuse et impertinente, qui brocarde la religion avec drôlerie et parvient à tenir sur la durée et sur le même sujet sans devenir barbante.

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