“Il” est revenu et pour une fois on ne parle pas d’un clown cabriolant. Simetierre, le roman, raconte grosso modo qu’il vaut mieux laisser les morts reposer en paix plutôt que vouloir coûte que coûte les ramener à la vie. Simetierre, l’épopée cinématographique… ben pareil en fait.
Les préparatifs pour le stand du blog aux Halliennales suivent leur cours… On en arrive aux finitions et aux petits détails qui marqueront le coup. En attendant un prochain article sur les coulisses de la préparation, je révise mes fiches sur la présentation du stand. Agencer les piles pour mettre en valeur les bouquins, positionner les chevalets maison de mes auteurs en or, canaliser les visiteurs vers le stand (si possible sans recourir à un aiguillon électrique), y a du boulot…
Samedi 5 octobre 2019, venez nombreux aux Halliennales rencontrer Olivia Lapilus, Tiphaine Croville et Stéphane Melin sur le stand Un K à part !
Se replonger dans les vieux machins, c’est pas toujours une bonne idée. Y a pas long, en attendant la nouvelle version de Simetierre au cinéma, j’ai relu le roman de Stephen King. Un bon bouquin, mais la deuxième lecture n’est plus aussi emballante que la première, parce que quand tu creuses un peu – ce qui est raccord avec le thème fossoyant – tu vois des défauts qui t’avaient échappé. (Au passage, le film de Kevin Kölsch et Dennis Widmyer est une purge barbante dans laquelle il n’y a rien à sauver, passez votre chemin.) Rituel de chair, même combat. Je l’ai lu pendant mes vertes années de lycéen, quand il venait de paraître dans la regrettée collection Terreur de Pocket. Pour ceux qui ne seraient pas nés comme moi au Moyen Âge, il vient de ressortir chez Bragelonne. Verdict de la relecture : j’aurais dû le laisser dormir dans ma bibliothèque. Il y a des choses qu’il vaut mieux ne pas réveiller (ce qui est raccord bis avec la thématique de Simetierre).
Après le #payeTonAuteur, voici le #payeTaCulture. La situation économique des artistes-auteurs professionnels (nébuleuse dans laquelle on trouve aussi bien des auteurs de livres que des illustrateurs, des photographes, des traducteurs…) n’était déjà pas reluisante, entre droits d’auteur ridicules, baisse des revenus et hausse des cotisations. Elle va empirer avec la réforme universelle des retraites. Tous les détails se trouvent sur le site extinction culturelle, ce qui m’épargne un long copier/coller. Du train où ça va, être auteur coûtera bientôt de l’argent aux principaux intéressés…
Quel est le point commun entre Jericho, les X-Men, Dune, Der Wanderer über dem Nebelmeer, Gandalf et Le Petit Baigneur ? En fait, il y en a deux. Primo, ce formidable sens de l’humour que le monde entier m’envie. Secundo, toutes ces références appartiennent à une série photoshopesque inspirée par Et tu entendras le bruit de l’eau, en passe de battre Felicity Atcock pour le record du plus grand nombre de détournements sur ce blog. Après avoir martyrisé la couverture pire qu’un chrétien au IIe siècle, j’enfonce le clou et, tel un Torquemada littéraire, soumet Sophie Jomain à la question.
Par l’intermédiaire d’un contact à Hollywood, j’ai pu rencontrer le réalisateur Stéphane Jeumont, connu dans le milieu du cinéma comme le Steven Spielberg français. Ce grand monsieur du cinématographe nous convie aujourd’hui à une projection privée de Règlement de comptes à Mos Mikey, son prochain long-métrage en Lego stop-no-motion. Une belle opportunité pour un article exclusif contenant le film, les commentaires du réalisateur, les scènes coupées ! Comme sur un DVD collector rempli de bonus sauf que c’est gratuit.