Mon fonds de commerce, les chroniques de livres. Prévoyez du temps de lecture, j’aime les longs formats qui permettent d’entrer dans le détail d’une œuvre et en explorer toutes les facettes (intrigue, narration, style, personnages, univers, intentions de l’auteur…).
Stan Kurtz Tome 7, Nouvelle donne Marc Falvo / Stan Kurtz Fleur Sauvage
Avec Nouvelle donne, Série B, qui ne s’appelle plus Série B, repart pour un tour. Un titre que j’attendais avec impatience ! Sorti en octobre 2017, acheté en décembre, lu en mai (2018, hein, je ne rebrousse pas le temps). Une définition personnelle de l’impatience, donc.
Dernière fenêtre sur l’aurore David Coulon Hélios (ActuSF)
Pendant que le monde entier chronique Je serai le dernier homme, moi non. Pas pour faire mon cake, c’est juste que je n’ai pas encore acheté le petit dernier du père Coulon. J’ai trois bonnes raisons : – Dernière fenêtre sur l’aurore traîne depuis un bail dans ma BAL (“Babel à lire”, la pile XXXXXL comme ma b… ma barbe) et je me connais assez pour savoir que j’aurais encore repoussé sa lecture si je m’étais lancé dans les aventures de l’ultime gonzier. – J’aime bien aller à peu près dans l’ordre de la biblio d’un auteur, ça permet de voir l’évolution de son écriture. Note qu’en ayant commencé par Le village des ténèbres, c’était cuit pour respecter la chronologie, mais bon. – Un mot d’excuse signé des parents (voir photo ci-dessous).
Retour sur un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Ce sera l’occasion pour les vieux de remonter à l’époque de leur jeunesse envolée et pour les jeunes de découvrir comment c’était au temps des dinosaures avant.
Les Terres de Légende Dave Morris et Oliver Johnson Folio junior
Lovecraft est à l’honneur depuis l’année dernière, sans doute pour commémorer le centenaire de sa mort en 1937 (en mathématiques non euclidiennes, le compte est bon, t’inquiète). Ou pas. Enfin pas plus que d’habitude. Voilà des décennies qu’il sort chaque mois des rééditions, des essais, des hommages, des pastiches, beaucoup de pillages inavoués… Ce type, plus pompé que Félix Faure, a fait couler autant d’encre que toutes les seiches du monde réunies. Parmi les sorties récentes, Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu. J’avais hésité sur le moment, craignant une énième parodie foireuse. Si j’étais une balance, je te dirais que l’avis d’Anthelme Hauchecorne m’a convaincu de tenter le coup. Mais comme je suis Scorpion… euh… ben pareil, c’est lui le coupable ! Avec la machine à écrire dans la véranda. Mais laissons le docteur Lenoir reposer en paix et revenons à nos moutons aquatiques.
Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu Karim Berrouka ActuSF
Une partie de la mes lovecrafteries (le reste, j’avais la flemme de le sortir).