Les aventures de Karine – Bruno Coq

Les aventures de Karine
T1 Le directeur
T2 La secrétaire
T3 La directrice
Bruno Coq

Dynamite

Les aventures de Karine 1 Le Directeur Coq

Premier tome des Aventures de Karine, Le directeur se focalise sur… suspense… roulement de tambour… Jean-Charles Colonna, directeur d’un grand magasin. Ceux qui avaient répondu “Karine” ont perdu. Parce que la série ne s’est intitulée Les Aventures de Karine qu’après coup.
Secrétaire du patron, folle de lui en secret, elle n’est pas le personnage central de cet album, ce rôle ne lui viendra qu’au tome 2, La secrétaire. En attendant on suit les frasques sexuelles de Colonna qui abuse de sa position de big boss pour se taper ladite secrétaire, les vendeuses, les postulantes pour un job. Suite de saynètes sans réelle histoire autour, ça se laisse lire sans être renversant.
À noter qu’il existe deux versions, l’originale en noir et blanc et une plus récente en couleurs. Moi qui suis plutôt noir et blanc sur ce type de bande dessinée, j’avoue avoir pour une fois préféré la couleur qui ajoute beaucoup de dynamisme au dessin.

Les aventures de Karine 2 La Secrétaire Coq

Après Le directeur, Karine change de boîte dans La secrétaire. Coq attaque très fort avec une scène de trio lesbien dès la page 2 !
Toujours pas plus de scénario dans cette suite que dans le premier volume, mais on se rattrape sur le dessin qui est un cran au-dessus et sur le contenu des scènes, plus original, plus fantaisiste, plus barré. Entre une patronne dominatrice, une comptable transgenre, un PDG habillé en cow-boy, on croise des personnalités hautes en couleurs sur le lieu de travail de Karine, qui n’a pas une page de répit.
J’ai préféré cet opus au Directeur, et de loin ! De quoi apporter de l’eau au moulin de l’éternel débat des suites moins bonnes que l’original. Cette suite est bien meilleure que le démarrage de la série et la version colorisée plus chouette que le noir et blanc.

Les aventures de Karine 3 La Directrice Coq

Promotion dans le troisième volet pour Karine qui devient La directrice. On asiste à une inversion des rôles, puisque c’est elle qui se trouve en position de mener son monde à la baguette… et en même temps, elle reste toujours quelque part cette victime sexuelle qu’elle était déjà dans le premier numéro paru vingt ans plus tôt. Qunize années après le tome 2, cette suite s’imposait-elle ? Oui et non. D’un côté, on retrouve avec plaisir notre chère Karine et ses ébats. De l’autre, la magie opère moins, je n’ai pas retrouvé le côté foufou de La secrétaire qui avait fait le tour de la question et proposait déjà une directrice à poigne en la personne de la charismatique (et bien-nommée) miss Lick.
Donc sympa pour compléter la collec’ mais pour moi Karine restera toujours la secrétaire.

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