Voici le gros morceau du dossier des Chroniques de la Lune Noire, la série centrale qui court des tomes 1 à 14, augmentée de la préquelle (tome 0) et du hors-série (L’Empire de la Négation).
Attention, comme je passe tous les épisodes en revue, même en limitant les spoilers au maximum, il y aura forcément des éléments d’intrigue et des événements importants révélés.
Catégorie : Échappées littéraires
Chroniques de livres, avis, critique, analyse, avec une bonne dose d’humour par-dessus. Les romans de littérature de genre (fantasy, fantastique, science-fiction, polar) se taillent la part du lion, mais j’aime aussi varier les plaisirs, les genres (Japon, histoire, politique, romance, jeunesse, vieux classiques), les formats (nouvelle, essai, BD, jeu de rôle).
Les Chroniques de la Lune Noire – François Froideval
J’en avais parlé vite fait il y a trois ans à l’occasion d’un article sur les lectures de vacances, l’heure est au retour exhaustif sur une saga qui occupe une grosse place dans ma bibliothèque, m’a poursuivi une bonne partie de ma vie et me court toujours après : les Chroniques de la Lune Noire.
Ashlon – H. Roy
Liù, esclave impériale – Blanche de Saint-Cyr
Direction le royaume de Nanzhao au IXe siècle. Faute de voiture, il faudra s’y rendre à pinces en traversant l’Empire chinois. Nous arriverons donc à pied par la Chine.
Liù, esclave impériale
Blanche de Saint-Cyr
Tabou
Gâteau d’amour – Sophie Jomain
Gâteau d’amour
Sophie Jomain
J’ai Lu
Pour les besoins de la chronique d’aujourd’hui, je prête mon costume de Batman à Sophie. Si jamais elle tombe en se prenant les pieds dans la cape dix fois trop longue vu la différence de taille entre nous, je la rattraperai avec mes petits bras musclés grands bras rachitiques.
Or donc le pétillant Cherche jeune femme avisée fit office de Jomain Begins. D’un commun accord, plus grave, fut l’épisode Dark Jomain. Gâteau d’amour clôt la trilogie en fanfare sur l’air de Jomain Rises, en beaucoup mieux que l’ultime épisode de Nolan.
Comtesse Bathory – Patrick Mc Spare
Comtesse Bathory
Patrick Mc Spare
Panini Books
D’après la légende, Erzébeth Bathory (1560-1614) aurait assassiné jusqu’à 650 personnes, en majorité des jeunes femmes vierges, pour se baigner dans leur sang et accéder ainsi à l’immortalité. Du côté des historiens, on garde les pieds sur terre, la tête sur les épaules, et les mains en l’air, plus personne ne bouge !
Hum… On se calme… Si l’existence de la comtesse hongroise ne fait aucun doute, les “bains de sang” au sens le plus littéral appartiennent à la légende noire forgée un siècle après sa mort. Le nombre de ses victimes reste sujet à débat chez les spécialistes. Certains vont même jusqu’à avancer le chiffre de zéro, arguant que les accusations envers Bathory auraient été montées de toutes pièces pour l’écarter du pouvoir et faire main basse sur ses terres et sa fortune. Issue d’une vieille famille riche et influente, gouvernant seule après la mort de son mari, en bisbille avec les Habsbourg, tu m’étonnes qu’elle en ait dérangé plus d’un, la Bathory.
Toujours est-il qu’entre histoire et folklore, la comtesse sanglante, c’est du pain bénit pour les auteurs… avec en contrepartie le risque de ne rien apporter à ce qui a été déjà raconté par d’autres. Un peu comme les récits de vampires dont les trois quarts ne font que paraphraser Dracula.
L’ouvrage de Patrick Mc Spare tient-il ses promesses ? Si non, pourquoi ? Si oui, comment ? Le sang est-il immortel comme l’annonce la couverture ? Est-il possible de se lécher le coude sans se déboîter l’épaule ? Réponse à toutes ces questions – sauf la dernière – dans la chronique !