Je vous mets la couv’ histoire de coller une illustration, mais je n’ai pas lu cette pièce. Pour moi, lire du théâtre a autant de sens que bouquiner un script de film comme s’il s’agissait d’un roman, à savoir aucun. Le théâtre, c’est un art de la scène, fait pour être interprété et vu, pas lu. Après, si c’est votre truc de lire du théâtre, sachez qu’il existe une version papier d’“Art”disponible en librairie. Pour ma part, la pièce n’étant pas montée par chez moi, je me suis rabattu sur la magie d’Internet pour la voir en streaming.
Continuer la lecture de « “Art” – Yasmina Reza »Catégorie : Échappées littéraires
Chroniques de livres, avis, critique, analyse, avec une bonne dose d’humour par-dessus. Les romans de littérature de genre (fantasy, fantastique, science-fiction, polar) se taillent la part du lion, mais j’aime aussi varier les plaisirs, les genres (Japon, histoire, politique, romance, jeunesse, vieux classiques), les formats (nouvelle, essai, BD, jeu de rôle).
Lara Croft, Tomb Raider : Le berceau de la vie – Dave Stern
Lara Croft m’avait valu dans ma jeunesse des émois turgescents devant les pyramides – pas celles d’Égypte, je parle de sa poitrine polyédrique dans le premier opus du jeu vidéo. Après m’être remis de mes émotions et avoir changé de caleçon, je me suis inscrit à ses cours d’archéologie. Mon diplôme de pilleur de tombes en poche, je l’ai interviewée sur ce blog à propos de l’Eldorado.
Il ressort des toutes ces aventures mises bout à bout que l’accorte donzelle fait partie de ces personnalités qui ont marqué ma vie (et mes draps) d’une empreinte ineffaçable. On en dira autant de la bien-nommée Angelina Jolie qui a incarné à l’écran et à deux reprises la plus célèbre archéologue.
Or donc, ceci posé, en route pour le berceau de l’avis sur le roman tiré du second film.
Lara Croft, Tomb Raider : Le berceau de la vie
Dave Stern
J’ai Lu
Cuits à point – Élodie Serrano
Cuits à point
Élodie Serrano
ActuSF
Aujourd’hui, on va parler d’un cas à part – c’est dans le ton sur ce blog au nom évocateur – puisque Cuits à point aura droit à deux chroniques en une. Mon moi d’il y a une bonne trentaine d’années l’a trouvé très fun et mon moi de maintenant très bof. Entre les deux, mes goûts de lecture n’ont pas changé mais les attentes, si. Beaucoup.
Rouge – Pascaline Nolot
“Καὶ εἶδον, καὶ ἰδοὺ ἵππος χλωρός,
καὶ ὁ καθήμενος ἐπάνω αὐτοῦ ὄνομα αὐτῷ ὁ Θάνατος,
καὶ ὁ ᾅδης ἠκολούθει μετ’ αὐτοῦ.”
Aujourd’hui, je débarque à Malombre. Pour la discrétion, râpé. Pas tant à cause de mon canasson pâle des genoux, mais l’enfer me suit, voyez, alors les arrivées en loucedé, je peux faire une croix dessus. Remarquez, les croix, dans mon métier, c’est dans le ton.
Rouge
Pascaline Nolot
Gulf Stream
Blacklight – Denis Albot
Polars en Nord de Ravet-Anceau (passée depuis 2019 dans le giron d’Airvey éditions), c’est l’histoire d’une collection victime d’inflation galopante, voire délirante quand elle est passée du poche au grand format. En dix ans, les bouquins ont grimpé de 9 à 13€ !
Blacklight, 140 pages, ramenées à 130 pour le texte proprement dit, donc un très, très court roman. 130 pages de texte, 13 boules… Je ne sais pas qui s’occupait de la grille tarifaire de Polars en Nord, mais s’il aime l’escalade vers les cimes, une carrière d’alpiniste semble plus indiquée. Sinon, j’ai bien une autre idée impliquant une catapulte, mais elle va moins lui plaire.
Notez que ça vaut tous éditeurs confondus. On peut bien tartiner tout ce qu’on veut sur la littérature de masse et l’accès du livre au plus grand nombre, on est encore loin de la lecture pour tous. Parce que la lecture coûte cher. Les brochés à 20-25€ (ceux qu’ont connu le franc, je vous laisse convertir et vous représenter la somme pour UN livre) n’ont rien d’accessible au plus nombre. Si j’étais mauvaise langue j’ajouterais qu’ils ont même été conçus pour ne pas l’être (merci la loi du tarif unique ; cf. cette analyse qui décortique le bousin, notamment la partie Le malheur du lecteur).
Après on s’étonne que beaucoup de Français (pas loin de 50%) n’achètent pas un seul livre dans l’année. Dans un pays où 15% de ces mêmes Français vivent sous le seuil de pauvreté, avec ce genre de tarif qui fait de la lecture un loisir de droite au même titre que le golf ou l’équitation, je vois pas trop où y a de quoi s’étonner. La lecture reste un luxe que beaucoup ne peuvent pas s’offrir.
Au tarif éditeur rédhibitoire, Blacklight, je ne l’aurais pas acheté. Et c’est con, parce qu’il s’agit un bon petit bouquin qui t’occupe une soirée sans avoir l’impression de perdre ton temps. Coup de bol, j’ai pu me le procurer au tarif auteur-qui-vide-son-grenier, bien plus accessible, directement auprès de l’auteur qui vidait son grenier.
Blacklight
Denis Albot
Ravet-Anceau
L’île aux fossiles vivants – André Massepain
Des fossiles chroniqués par un fossile. En effet, la première fois que j’ai lu ce bouquin, je l’avais emprunté au CDI de mon collège. J’étais alors en 6e. Trente ans plus tard, me voici à deux doigts d’entrer dans l’âge adulte. Le moment est venu de revenir sur cette lecture d’outre-temps…
L’île aux fossiles vivants
André Massepain
Folio Junior