Piège d’os
Thierry Declercq
Fleur Sauvage
Catégorie : Les chroniques
Mon fonds de commerce, les chroniques de livres. Prévoyez du temps de lecture, j’aime les longs formats qui permettent d’entrer dans le détail d’une œuvre et en explorer toutes les facettes (intrigue, narration, style, personnages, univers, intentions de l’auteur…).
Dernière fenêtre sur l’aurore – David Coulon
Dernière fenêtre sur l’aurore
David Coulon
Hélios (ActuSF)
Pendant que le monde entier chronique Je serai le dernier homme, moi non. Pas pour faire mon cake, c’est juste que je n’ai pas encore acheté le petit dernier du père Coulon. J’ai trois bonnes raisons :
– Dernière fenêtre sur l’aurore traîne depuis un bail dans ma BAL (“Babel à lire”, la pile XXXXXL comme ma b… ma barbe) et je me connais assez pour savoir que j’aurais encore repoussé sa lecture si je m’étais lancé dans les aventures de l’ultime gonzier.
– J’aime bien aller à peu près dans l’ordre de la biblio d’un auteur, ça permet de voir l’évolution de son écriture. Note qu’en ayant commencé par Le village des ténèbres, c’était cuit pour respecter la chronologie, mais bon.
– Un mot d’excuse signé des parents (voir photo ci-dessous).
Les Terres de Légende
Retour sur un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Ce sera l’occasion pour les vieux de remonter à l’époque de leur jeunesse envolée et pour les jeunes de découvrir comment c’était au temps des dinosaures avant.
Les Terres de Légende
Dave Morris et Oliver Johnson
Folio junior
Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu – Karim Berrouka
Lovecraft est à l’honneur depuis l’année dernière, sans doute pour commémorer le centenaire de sa mort en 1937 (en mathématiques non euclidiennes, le compte est bon, t’inquiète). Ou pas. Enfin pas plus que d’habitude. Voilà des décennies qu’il sort chaque mois des rééditions, des essais, des hommages, des pastiches, beaucoup de pillages inavoués… Ce type, plus pompé que Félix Faure, a fait couler autant d’encre que toutes les seiches du monde réunies.
Parmi les sorties récentes, Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu. J’avais hésité sur le moment, craignant une énième parodie foireuse. Si j’étais une balance, je te dirais que l’avis d’Anthelme Hauchecorne m’a convaincu de tenter le coup. Mais comme je suis Scorpion… euh… ben pareil, c’est lui le coupable ! Avec la machine à écrire dans la véranda. Mais laissons le docteur Lenoir reposer en paix et revenons à nos moutons aquatiques.
Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu
Karim Berrouka
ActuSF
D’un commun accord – Sophie Jomain
D’un commun accord
Sophie Jomain
J’ai lu
La dernière croix – Claude Vasseur
La dernière croix traîne dans ma PAL depuis le salon d’Esquelbecq d’il y a deux ans. Investissement à long terme en prévision de cette année qui marque le centenaire de la fin de la Grande Guerre (rebaptisée plus tard Première guerre mondiale, puisqu’on a été assez cons pour recommencer). J’aurais pu attendre le 11 novembre pour publier cette chronique. Sauf que voilà, la lecture de ce roman m’a amené à reprendre une recherche abandonnée il y a des lustres. À l’époque, c’était compliqué. J’avais juste un blaze. Internet existait à peine, que des dossiers papier, rien de centralisé, rien d’indexé, le seul moteur de recherches c’était de passer soi-même des centaines d’heures à éplucher des cartons d’archives. Depuis, beaucoup de documents ont été numérisés et informatisés. Ça m’a pris dix minutes pour retrouver le feuillet matricule d’un arrière-grand-père et découvrir qu’il était un héros de guerre – si tant est que la guerre ait quoi que ce soit d’héroïque… Deux citations, Croix de Guerre, blessé au combat, la totale.
Première citation reçue le 5 mai 1917, bon anniversaire ! À une vache près, hein, le calendrier, c’est pas une science exacte.
Arthur, cette chronique est pour toi.
La dernière croix
Claude Vasseur
Pôle Nord