Le franponais (フランポネ) n’est pas le petit cheval de Charlemagne (un franc poney, donc). Il s’agit d’utilisation en japonais de mots français, souvent pour faire stylé en jouant sur l’exotisme et le prestige d’une France vue comme une patrie d’esthètes amateurs de champagne et de haute couture (alors qu’en vrai on est des beaufs crados qui jouent à la pétanque en buvant de la Kro).
C’est un peu comme l’anglais en France, ça fait “cool” d’en mettre – en tout cas, ça l’était après la Seconde Guerre mondiale et jusque dans les années 60-70, maintenant c’est juste un gimmick absurde.
Sauf que voilà, l’utilisation à la ouanegaine de termes pas toujours bien compris ni bien orthographiés donnent un grand n’importe quoi, du franglais de Jean-Claude Van Damme ou des managers de start-up au franponais du Pays du Soleil Levant.
Catégorie : Cabinet de curiosités
Un nom qui pète pour désigner un fourre-tout de trucs inclassables ailleurs.
Le robot de Spider-Man
Ce petit mécha ne m’aura pas bien coûté bien. Sur une brocante, j’ai raflé pour 20 balles une pleine caissette de briques en vrac avec quelques livrets d’instruction en prime. Dans le lot, la notice du “robot de Spider-Man” (Lego s’est foulé sur le nom du set, y a pas à dire).
Cube – Hypercube – Cube Zero
Trois films pour le prix d’un, si ça c’est pas une affaire rondement menée – ou cubement menée, pour le coup.
Des figurines Lego sur un plateau d’argent
En vrai, le plateau est une baseplate 48×48 en plastique – maintenant trois –, mais vu que les univers Lego font appel à l’imagination, on va rester dans la même veine et faire comme s’il était d’argent.
Or donc, en route pour l’inventaire de la cohorte de figurines en vrac qui trônent sur mon étagère.
Mois Lovecraft
Depuis une paire d’années, mars est le mois Lovecraft. Pas pour sa contribution à l’art de la guerre mais parce que Lolo a cassé sa pipe le 15 mars 1937. Notez qu’on reste dans le ton, mourir est chose courante dans les activités patronnées par le dieu Mars.
Albator, corsaire de l’espace – Shinji Aramaki
Pour compléter la rétrospective sur Albator, il ne manquait que la chronique détaillée de sa dernière aventure au cinéma : 宇宙海賊キャプテンハーロック(titre japonais), Space Pirate Captain Harlock (titre anglais utilisé au Japon), Harlock: Space Pirate (titre anglais international), Albator, corsaire de l’espace (titre de sortie en France).
Une dernière aventure qui ne nous rajeunit pas, puisqu’elle remonte à 2013. Notez qu’elle daterait d’hier, elle ne rajeunirait personne non plus, le temps ne va que dans un sens…