On entend dire ici ou là que George Romero a donné au zombie ses lettres de noblesse. Telle la mort, je m’inscris en faux ! Si tant est qu’on puisse écrire quoi que ce soit avec un engin pareil…
L’artisan du zombie, le vrai, faut aller le chercher au XIe siècle en Espagne. A l’époque, un certain Rodrigo Díaz de Vivar y Tagadatsointsoin tuait des Maures vivants. Une petite crevure opportuniste encensée par Pierre Corneille qui accuse pour le coup quelques lacunes en histoire.
Chacun l’aura deviné, la chronique du jour portera sur Le Cid !
Ah ben non, vous allez rire, je me suis trompé de fiche.
Donc Le Sidh.
Un cycle d’Anthelme Hauchecorne. Un monocycle, puisqu’il ne compte à ce jour qu’un volume : Âmes de Verre. Ou plutôt un grand-bi, avec la nouvelle Roi d’Automne qui clôt le recueil Punk’s not dead.
Mais fi des considérations cyclistes, enfourchons nos petites reines – rhââ lovely – et direction la chronique ! Comme a dit Thésée au Minotaure juste avant l’épreuve de tricycle du Tour de Crète : en selle, moche-corne !
Âmes de Verre
Anthelme Hauchecorne
Midgard