Un jour quelqu’un m’a dit, non pas que tu m’aimais encore, mais que je parlais trop de bouquins intellos et pas assez de lecture détente. “Mon cœur a manqué un battement”, pour citer les auteurs de young adult et de chick lit, grands malades de la métaphore cardiaque. En digne héritier de Schwarzy et Belushi, j’ai retourné audit quelqu’un une double détente dans la face. Après réflexion, pas bête comme idée. Mais que chroniquer ? Un texte court, simple, accessible au dernier des débiles. En clair, que lisent George W. Bush et les bulots ?
Textes authentiques, récupérés sur megabambou.com. J’ai juste changé les noms et les coordonnées. Les numéros appartiennent à des charlatans notoires.
Après la novella Chair à canon et le film tout nase Les Sables de l’Enfer, retour en Afghanistan pour une nouvelle aventure ! Sorti en 2009, Dunes de sang, ou Red Sands de son petit nom original, est ce que les Américains appellent un horror film, soit un film d’horreur ou, selon mon approche très personnelle de la traduction, une horreur de film.
Au Moyen Âge, la princesse Hildegarde, fille du roi Karlh (ou Kharl selon les bulles), est accusée d’avoir commis l’inceste avec son frère, de s’être livrée au commerce avec le démon et d’avoir assassiné ses parents. Voilà une situation initiale qui laisse entendre que ça va barder pour le matricule de la miss et on ne croit pas si bien dire…
Je lis peu de comics. La faute aux séries à rallonge (et donc coûteuses), aux reboots toutes les x années qui obligent à resigner pour une nouvelle session tout aussi interminable que la précédente, aux personnages qui meurent mais en fait non… Ce qui ne m’empêche pas de proposer ma propre version de Swamp Thing, qui se déroule dans une réalité alternative où un Louis de Funès échappé des Aventures de Rabbi Jacob prête ses traits à la créature du marais. Et toi, as-tu vu les quenouilles ?
En 2022, Lego fête ses 90 ans en offrant à ses clients deux augmentations de tarifs et en ressortant contre espèces sonnantes et trébuchantes une paire de vieilles boîtes remises au goût du jour sous le label Icons. À savoir le vaisseau spatial Galaxy Explorer (1254 pièces, 100€, réf. 10497, reprise du 497 sorti en 1979) et le Château des Chevaliers du Lion (4514 pièces, 400€, réf. 10305, reprise du 6080 sorti en 1984). Quand je disais “une paire”, il fallait donc l’entendre au sens littéral de deux. L’art de marquer le coup, mais pas trop. L’Explorer, que je n’ai jamais eu étant gamin, est assez ressemblant à l’original d’après les photos que j’ai vues passer. Par contre, le château, je l’ai eu, donc je peux comparer : le nouveau ressemble autant à l’ancien que Napoléon à Louise Michel. Une troisième boîte sortie des temps jadis est venue jouer les trouble-fêtes : “Le repaire dans la forêt” (40567), aka Forest hideout, qui signifie la même chose en anglais.
La cachette en compagnie d’un château sans rapport avec les deux que je viens de citer.