Un titre pareil, on s’attend à un bouquin qui va frapper fort et rester dans les annales. Perdu, il ne s’agit que d’un oubliable coup des pets dans l’eau.
De 1992 à 1995, en 2 saisons pour un total de 85 épisodes de 22 minutes (chacun, pas l’ensemble mis bout à bout), Batman: The Animated Series, connue aussi sous le nom de Batman TAS, BTAS, Batman, la série animée ou encore Les Aventures de Batman et Robin, aura fait date, tant par la qualité de son contenu que par son poids sur l’univers du Chevalier noir. On lui doit des répliques fameuses comme “je suis la vengeance, je suis la nuit, je suis Batman”, l’étoffement de plusieurs protagonistes comme Double-Face et Mr Freeeze et l’apparition de l’iconique Harley Quinn. La Batmobile était bien sûr de la partie, très caractéristique avec son design hyper épuré d’interminable suppositoire sur roues. C’est elle que Lego a choisie pour un de ses rares sets sur l’univers de la série d’animation (à savoir deux, en comptant celui-ci). La boîte s’intitule “Batman avec la Batmobile contre Harley Quinn et Mr. Freeze”, un nom dont on ne voit pas le bout qui a le mérite d’être complet à défaut de la concision.
Alexis aime sa cousine Laura, à qui ces transports ne font ni chaud ni froid. Elle s’intéresse à la géologie et aux minéraux ; par contrecoup, Alexis aussi. Celui-ci tombe dans une géode et de fil en aiguille se retrouve embarqué dans une improbable expédition vers le pôle Nord pour découvrir l’entrée du centre de la Terre. (“Je sais, c’est un peu décousu, mais moi je vous retranscris ça pêle-mêle aussi.” Serge Karamazov, La cité de la peur)
Voyage au centre de la Terre Jules Verne Éditions Famot
Le professeur Otto Lidenbrock découvre dans le vieux manuscrit d’une saga islandaise une note rédigée par Arne Saknussemm, un alchimiste qui aurait découvert un passage vers le centre de la Terre. Ni une ni deux, voilà Otto parti pour l’Islande avec son neveu Axel. Sur place, ils embarquent Hans, chasseur local qui fera office de guide, et en route pour l’aventure.
Autre moitié du binôme infernal espagnol de mes jeunes années d’étudiant, L’espoir ne m’aura pas plus emballé que Les grands cimetières sous la lune. Rimant avec rasoir, ce bouquin m’aura barbé tout du long, sans jamais parvenir à m’intéresser à ce qu’il raconte, désespérant d’ennui.