Tu es as marre de la psychose autour du coronavirus slash COVID-19 slash nez qui coule made in China, et tu veux te changer les idées ? Tu es bloqué chez toi avec 25 kilos de pâtes et 300 rouleaux de PQ, à te morfondre de ne pas pouvoir aller te faire exploiter par ton patron ?
Pas de panique ! Voici quelques conseils de lecture pour occuper ton temps libre en cette fin du monde low cost.
François L., inspirateur de ce post (merci François !), conseille Pandemia de Franck Thilliez. Clément Bouhélier propose de se tourner vers son diptyque Chaos. Quant à Lindsay Lorrens, elle a publié Propagation pile au moment où cette histoire de gros rhume a commencé (comme par hasard…).
Pour ma part, je m’en tiens aux valeurs refuges : l’or, les pâtes et Le Fléau de Stephen King.
Que conseiller d’autre ? Si tu ne jures que par les auteurs classiques, tu as La peste d’Albert Camus. Chez les Anciens, Œdipe roi de Sophocle. La peste, ça marche bien en littérature, beaucoup ont misé sur ce créneau : Boccace (Le Décaméron), Jack London (La peste écarlate), Edgard Allan Poe (Le masque de la mort rouge), Chuck Palaniuk (Peste). Si tu préfères le choléra, tourne-toi vers Le hussard sur le toit de Jean Giono.
Si tu as du stock de Pocket Terreur des temps jadis – à la mode, le stock, en ce moment – Dean Koontz s’impose comme une évidence avec Les yeux des ténèbres. Un peu différent puisqu’il ne met pas en scène un virus, mais toujours dans l’esprit “ça se propage, donc on va faire du grand n’importe quoi, parce qu’on est humains donc des gros cons”, on citera Fog de James Herbert.
Si tu as la fibre historique, direction Les malheurs des temps, histoire des fléaux et des calamités en France sous la direction de Jean Delumeau et Yves Lequin. La totale : épidémies, séismes, raz-de-marée, toutes les visions d’apocalypse possibles et imaginables telles qu’elles se sont déjà produites en France.
Enfin, un petit mot d’images animées : fais l’impasse sur le très moyen film Alerte ! sorti en 1995 et tourne-toi plutôt vers l’excellent 28 jours plus tard (Danny Boyle, 2002).
Sur ce, je vous embrasse et vous serre bien la main.
Et bonne chance !