Il appartient au petit club des auteurs invités aux Halliennales 2019 sur le stand du blog : Stéphane Melin répond aujourd’hui à quelques questions sur le festival et le thème de cette année, l’Eldorado.
Stéphane Melin
Questions pour un élémentaliste
Ce blog étant réputé pour son sérieux, j’ai demandé à Stéphane de placer dans ses réponses les termes suivants : savonnette, banane, licorne, raclette, chocolat, fraise, catapulte, mariachi, Batman, tricycle.
Bonjour Stéphane, peux-tu te présenter en quelques lignes ?
Bonjour, je m’appelle Batman… Non, comme tu viens de le dire, je suis Stéphane (MELIN sur mon état civil). J’ai 38 ans et je travaille dans le transport sanitaire. Une femme, deux enfants, un chien, bref, j’ai tout d’un bon Charles Ingalls. Il paraît, qu’à mes heures perdues, je suis auteur auto-édité d’une super saga de la mort qui tue qui s’intitule L’appel des éléments. Voilà pour le tour rapidou du bonhomme.
Ton parcours d’auteur en trois temps :
– passé : comment tu es venu à l’écriture ?
– présent : quels titres présentes-tu aux Halliennales ?
– futur : sur quels projets tu travailles ?
Dans ma jeune enfance, c’est-à-dire, à peine descendu de mon tricycle, j’ai entamé des lectures comme Tistou les pouces verts. Poussé par une prof de français aussi charmante que talentueuse, j’ai pris goût à la lecture et très vite à l’écriture. De petits poèmes, je suis passé à des textes plus étoffés. Puis vinrent les mondes fantastiques des autres. Moorcock, Tolkien, Robillard sur le papier, Ghibli, Disney, Stan Lee sur petit écran, et les nombreux concepteurs de jeux vidéo (je vous épargne les noms, ça ne vous dirait probablement rien). Les bases sont posées et c’est parti pour le rêve.
Aujourd’hui, je présente les deux premiers tomes de ma saga L’appel des éléments : L’appel et Le soulèvement. Il s’agit d’une série de trois opus heroic fantasy. C’est une première pour moi d’être sur un salon de cette envergure et j’espère être à la hauteur du public.
J’ai bien sûr d’autres projets, dont le dernier tome. Je vous catapulte le titre un peu en avant-première : Le déferlement. C’est tout un programme. Mais j’ai également construit un autre monde, toujours en heroic fantasy, dont le nom actuel est Paladins. Des armures rutilantes, des armes bien lourdes et une magie basée sur la lumière qui devrait vous donner quelques bons moments.
Tu n’es jamais venu aux Halliennales (bonne chance pour le bizutage, surtout le moment avec la chèvre…). Comment tu imagines le salon ? Quelles sont tes attentes pour cette première participation comme invité ?
En effet, c’est ma première fois si loin de chez moi, et je m’en réjouis. Pour le bizutage, tant qu’on ne me fait pas le coup de la savonnette, ça ira. Par contre, j’imagine bien des mariachis qui accueillent mon arrivée sur un carrosse tiré par de somptueuses licornes, avec des hordes de groupies qui scandent mon nom.
De manière plus réaliste, j’espère rencontrer de nouvelles personnes, peu importe de quel côté de la table elles se trouvent. On parle beaucoup de la chaleur des gens du Nord, c’est le moment de se frotter à l’exercice.
On t’aurait parlé de la chaleur du soleil du Nord, j’aurais crié à l’escroquerie, mais les gens, oui, c’est bonne ambiance ici.
Le thème de l’édition 2019 est l’Eldorado, thème riche s’il en est. Qui dit richesse dit trésor et qui dit trésor dit dragon pour le garder. Quel stratagème utiliserais-tu pour engourdir l’or du dragon ?
Comme dirait Kroll, un de mes héros : “Les dragons, ça passe bien sur une tartine au petit déjeuner”. Donc ni une ni deux, à l’ancienne. Épée, bouclier, un soupçon de magie et vlan. J’occis la bête et à moi l’or, la célébrité et les courbatures le lendemain.
Le magot en poche, à quoi vas-tu employer cette fortune ?
Déjà, je vais m’offrir une raclette du tonnerre. J’en raffole. Et puis comme je suis un gros gourmand, je prendrai mon poids en fraises Tagada et en bananes Haribo. Et du coup, j’en profiterai pour éditer le troisième tome (mon côté terre à terre qui revient).
L’Eldorado, on l’associe à la quête et au voyage. Si tu devais partir à l’aventure vers on ne sait quelle destination improbable, avec quels héros/héroïnes t’embarquerais-tu ?
Sans hésitation, Abel et ses compagnons. J’ai appris à les aimer, à les voir évoluer sous ma plume. J’aurais beaucoup de choses à leur dire pour la suite.
L’Eldorado, lieu mythique et imaginaire… Si tu étais un roi de fantasy, à quoi ressemblerait ton royaume imaginaire ?
J’aime bien les mondes multicolores du style la jungle d’Avatar. Ou encore les grandes étendues de verdure comme dans un livre jeunesse Les vertes plaines du Wyoming. La nature c’est ma ressource principale, on la maltraite trop de nos jours et je la recherche au travers des mondes que je parcours. Dans des décors comme ça, il est facile de planter un château, une bourgade et d’y instiller une intrigue.
Dans ta série L’Appel des Éléments, tu mets en scène un monde imaginaire. Peux-tu nous le présenter ?
Prenez une petite barre de chocolat, on va déguster tout ça pendant la visite. L’appel des éléments c’est un premier tome, L’appel, guidé par des musiques du groupe Hybrid (merci encore à eux de m’avoir autorisé à les citer). Tout commence par un réveil un peu étrange. Abel découvre un tatouage qui va le propulser sur les traces d’une prophétie. Il va devoir trouver les autres élus et se lancer à la poursuite de la relique qui a été dérobée. L’objet en question permet à la déesse qui régente le monde, d’assurer la paix sur celui-ci.
Comme vous vous en doutez, ça va cartonner à certains moments. Avec des combats très dynamiques (je les ai imaginés comme dans un film d’animation japonaise), en vous concentrant un peu, vous pourrez peut-être même sentir quelques paillettes de magie émaner du livre. De créatures fantastiques en combats à base de magie élémentaire, puisque mes héros manipulent chacun un élément primordial (eau, feu, terre et air), le voyage de nos héros les mèneront à travers la Province.
Dans le second tome, Le soulèvement, nos héros vont découvrir que derrière le cycle perpétuel dont ils font partie, se cache une sombre machination et ils vont devoir y mettre fin avant que ça ne prenne des proportions colossales (on parle de fin du monde quand même). Je ne vais pas vous en dévoiler plus, mais je peux vous garantir quelques beaux échanges et un troisième tome qui clôturera la saga en apothéose.
Voilà un programme qui envoie du bois, ça fera plaisir à Charles Ingalls.
Un petit mot pour les visiteurs qui viendront te voir lors de ce salon en or massif ?
L’El Dorado est mythique pour ce qu’il était censé renfermer : des masses d’or massif. Aux Halliennales, c’est les gens qui constituent le réel trésor du salon. Qu’ils soient auteurs, illustrateurs et autres participants, ou visiteurs, lecteurs, passionnés ou non de fantasy, elle est là la véritable richesse. Alors je vous attendrai, sur le stand Un K à Part pour des échanges en or et des sourires bordés d’argent ! Le rendez-vous est donné !
Rendez-vous à toutes et à tous le 5 octobre aux Halliennales pour rencontrer Stéphane en chair, en os et en livres !
Halliennales 2019 – Trois auteurs en or
– Stéphane Melin : présentation ; chroniques : L’Appel et Le Soulèvement
– Olivia Lapilus : sa vie, son œuvre ; interview
– Tiphaine Croville : sa vie, son œuvre ; interview