Le prince d’Omeyya
Anthony Fon Eisen
Robert Laffont
Ce bouquin, je l’avais lu tout gamin, j’en avais gardé un bon souvenir. Ça donne quoi quarante ans plus tard ?
Le blog d'imaginaire qui croise les effluves
Mon fonds de commerce, les chroniques de livres. Prévoyez du temps de lecture, j’aime les longs formats qui permettent d’entrer dans le détail d’une œuvre et en explorer toutes les facettes (intrigue, narration, style, personnages, univers, intentions de l’auteur…).
Le prince d’Omeyya
Anthony Fon Eisen
Robert Laffont
Ce bouquin, je l’avais lu tout gamin, j’en avais gardé un bon souvenir. Ça donne quoi quarante ans plus tard ?
Robert Ludlum, c’est d’abord une poule aux œufs d’or. Quand même un des rares auteurs sinon le seul à avoir dans sa biblio plus de bouquins publiés post-mortem que de son vivant. Ses éditeurs s’en frotteraient les mains, si elles n’étaient pas déjà occupées à compter les biffetons que leur rapporte l’ami Bébert.
Si on ne peut pas nier à Ludlum un savoir-faire en matière de construction narrative, on ne peut non plus lui nier d’écrire plus ou moins le même bouquin à chaque fois. S’il ne fallait en retenir qu’un, ce serait La mémoire dans la peau, premier volet des interminables aventures de Jason Bourne et seul valable du lot. Tout Ludlum est dedans : espionnage, gentil héros solitaire en croisade contre le méchant reste du monde, manichéisme plein pot, brouettes de complots, magouilles, machinations, plans diaboliques, organisations secrètes, groupuscules mystérieux et hommes de l’ombre. Si tous les complotistes du monde se donnaient la main, ils n’arriveraient pas à la cheville de Bobby Ludlum.
On en arrive à La stratégie Bancroft, ultime ludlumerie publiée cinq ans après la mort de Robert dit “le Surcoté”, ultime aussi en termes de poil dans la main et d’autocaricature de sa production.
La stratégie Bancroft
Robert Ludlum
Le Livre de Poche
Robert McCammon, c’est le Jean-Claude Van Damme du fantastique. Dans le genre grand écart, on lui doit Le sous-marin des ténèbres, pitoyable purge soporifique, et, à l’autre bout du spectre qualitatif, L’heure du loup, qui est sans conteste un des meilleurs romans avec du loup-garou dedans.
L’heure du loup
Robert McCammon
Pocket Terreur
“Tout est relatif”, disait Bébert en son temps. Oui, tout, à commencer par la paternité de l’expression qui revient à Auguste Comte.
La chambre des morts est un bon roman… plus ou moins bon selon comment on l’aborde. Bienvenue dans la théorie de la relativité littéraire.
La chambre des morts
Franck Thilliez
Pocket
Vingt ans de grogne et de gloire avec l’Empereur
Jean-Roch Coignet
Éditions de Saint-Clair
Ancien du 1er régiment des grenadiers à pied de la Garde, Jean-Roch Coignet rédige ses mémoires entre 1848 et 1850 suite au décès de sa femme. Au gré de ses souvenirs, il revient sur l’épopée napoléonienne, à laquelle il a participé en grenouillant à travers l’Europe entière (France, Italie, Prusse, Autriche, Russie, Espagne). Conscrit en 1799, il sera sur tous les fronts jusqu’en 1815, participant à 16 campagnes et 48 batailles sans jamais recevoir la moindre blessure. Le mec, c’est Bruce Willis dans Incassable !
Continuer la lecture de « Vingt ans de grogne et de gloire avec l’Empereur – Jean-Roch Coignet »Faut croire que s’appeler Erich Hartmann prédestine à la célébrité, en témoignent Erich Hartmann un photographe germano-américain, Erich Hartmann as de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale ou le dessinateur espagnol Erich Hartmann. C’est de ce dernier dont il sera question aujourd’hui.
Rico a bossé pour un peu tout le monde et dans tous les domaines : illustrateur de jeux de rôle, de jeunesse, de presse, de pub, de comics, il est surtout connu pour Cuentos Medievales (litt. Contes médiévaux), une série érotique se déroulant dans un univers médiéval-fantastique, éditée chez les anglophones sous le titre Barbarian Chicks and Demons et chez les francophones sous le titre Orgies barbares.
Envoyez vos enfants au lit et enfilez votre slip de mailles – ne vous trompez pas, faites pas l’inverse –, nous partons pour le Moyen Âge ! Comme on disait plus ou moins à l’époque : mont de joie ! yolo ! à Dieu vit !
Orgies barbares
Erich Hartmann
Tabou