La cabane dans les bois – Drew Goddard

Une bande d’étudiants part en week-end dans – le titre donne un indice de taille – une cahute isolée au fond de la forêt.
Voilà du pitch à l’originalité zéro qui promet un slasher comme on en a vu mille fois. Sauf que non. La cabane au fond des bois joue une carte peu commune pour le genre : celle de l’inventivité.

Affiche film La cabane dans les bois Drew Goddard
Le Rubik’s Cube dans les bois
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SFFF (3) Fantastique

Bianca Beauchamp Catwoman en latex

Le plastique, c’est fente astique fantastique

Des trois genres qui constituent la SFFF, le fantastique est le plus paradoxal. Genre de l’entre-deux, du doute, il a pourtant la définition la plus précise et la plus claire.
L’irruption du surnaturel dans un cadre posé comme réaliste.
La définition du fantastique fait à peu près consensus. Pour une fois. Qu’on se rassure, tout autour, c’est flou artistique et compagnie.

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SFFF (2) Science-fiction

Sexy stormtroopers

Temps XXX et science-friction

Le seul point de la science-fiction sur lequel tout le monde s’accorde, c’est la difficulté d’en établir la définition. Après, a-t-on besoin d’une définition précise comme un coucou suisse ? On s’en bat les noix avec une raquette de jokari. On le sait d’instinct, quand c’est de la SF, parce qu’on en a tous une représentation mentale, nébuleuse, certes, mais suffisante.
La science-fiction, en caricaturant à mort, c’est un récit avec de la science dedans, science qui relève de la fiction en faisant appel à des technologies qu’on ne possède pas encore.
Définition qui n’est pas du tout satisfaisante, en partie parce que le genre n’a pas uniquement vocation à imaginer les technologies du futur, et en partie parce que le genre est devenu un fourre-tout vaste, vague et varié.

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SFFF (1) Metal hurleur

SFFF, y voir plus clair… ou pas

Précision liminaire, cette série d’articles sur la SFFF n’est qu’une somme de remarques en vrac sur le thème de l’imaginaire, pas une thèse rigoureuse avec un plan carré en vingt-sept sous-parties. Des pistes de réflexion, pas de vérités absolues, je suis toujours parti du principe que l’imaginaire était un domaine mouvant et libre, pas le royaume du “il faut”, “on doit”, “c’est comme ça qu’on fait/pense/dit et pas autrement”.
(Pour dissiper toute ambiguïté, précisons aussi qu’il sera question de littérature de genre, pas de la Société française de fist-fucking.)

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