Ma gamme préférée en son temps… alors qu’en fait, en jetant un œil à l’ensemble des sets sur Bricklink, je me suis rendu compte que j’en avais eu très peu étant gamin : six boîtes, dont une en double, soit in fine cinq références, deux d’entre elles étant en plus à mon frère (donc en moins pour moi). C’est fou de se dire que cette gamme m’aura autant marqué avec si peu…
Le fait est qu’elle est arrivée sur le tard quand j’ai commencé à m’éloigner des petites briques. Pis y avait pas mal de gros navires dedans, pas trop dans les moyens de ce que ma mère pouvait m’offrir, d’autant qu’elle s’était déjà saignée pour le bateau pirate Playmobil. Et enfin, fallait encore que les boîtes arrivent jusqu’à ma petite ville pas bien riche en magasins de jouets. Avant le temps béni d’Internet et des commandes aux quatre coins du monde, on devait faire avec ce qu’on trouvait sur place et y avait pas tout, loin de là.
Bref, une petite collection pas très fournie dans mon inventaire de l’époque – avec quand même une belle pièce, faut reconnaître – mais qui nous a valu de sacrées heures de jeu avec mon frangin. À lui les pirates, à moi les troupes impériales, tout ça au milieu d’un joyeux fourre-tout anachronique de Castle, Space et City.
Catégorie : Cabinet de curiosités
Un nom qui pète pour désigner un fourre-tout de trucs inclassables ailleurs.
Dead Shadows – David Cholewa
Comme son nom ne l’indique pas, Dead Shadows est un film français. Je suppose que le titre en anglais, c’est pour l’export. Y a pas de gens à l’étranger pour traduire les titres dans leur langue ? Enfin, tant mieux si on l’exporte, on n’en veut pas chez nous.
Continuer la lecture de « Dead Shadows – David Cholewa »La cabane dans les bois – Drew Goddard
Une bande d’étudiants part en week-end dans – le titre donne un indice de taille – une cahute isolée au fond de la forêt.
Voilà du pitch à l’originalité zéro qui promet un slasher comme on en a vu mille fois. Sauf que non. La cabane au fond des bois joue une carte peu commune pour le genre : celle de l’inventivité.
SFFF (4) Fantasy
La fantasy est un genre enfantin, pas sérieux pour deux sous, où s’ébattent des licornes à paillettes, des elfes “petits avec de grandes oreilles” (Bill Baxter) et des kékés en robe qui exhibent leurs boules de feu.
Voilà. Je pense qu’on a fait le tour du sujet. Merci de votre attention.
SFFF (3) Fantastique
Le plastique, c’est fente astique fantastique
Des trois genres qui constituent la SFFF, le fantastique est le plus paradoxal. Genre de l’entre-deux, du doute, il a pourtant la définition la plus précise et la plus claire.
L’irruption du surnaturel dans un cadre posé comme réaliste.
La définition du fantastique fait à peu près consensus. Pour une fois. Qu’on se rassure, tout autour, c’est flou artistique et compagnie.
SFFF (2) Science-fiction
Temps XXX et science-friction
Le seul point de la science-fiction sur lequel tout le monde s’accorde, c’est la difficulté d’en établir la définition. Après, a-t-on besoin d’une définition précise comme un coucou suisse ? On s’en bat les noix avec une raquette de jokari. On le sait d’instinct, quand c’est de la SF, parce qu’on en a tous une représentation mentale, nébuleuse, certes, mais suffisante.
La science-fiction, en caricaturant à mort, c’est un récit avec de la science dedans, science qui relève de la fiction en faisant appel à des technologies qu’on ne possède pas encore.
Définition qui n’est pas du tout satisfaisante, en partie parce que le genre n’a pas uniquement vocation à imaginer les technologies du futur, et en partie parce que le genre est devenu un fourre-tout vaste, vague et varié.