C’est la rentrée littéraire, l’heure est au bilan. Pourquoi un bilan deux mois après celui du deuxième anniversaire du blog ? Déjà parce que dans le blogging, on aime bien les bilans. Ensuite, parce que la morte saison estivale aura été plus riche que prévu. J’ai aussi profité de ce calme relatif pour me retourner et regarder derrière moi (belle redondance vu que l’un ne va pas sans l’autre…). Faire le point sur le parcours du blog et sa discrète réussite (ma discrète modestie, on en parlera une autre fois, quand j’aurai trouvé la recette pour l’être, modeste).
Un K à part, le blog, il est bien. En tout cas, il ressemble à l’idée que j’avais en tête quand je l’ai créé, donc au moins à mes yeux, c’est bien.
J’ai fini par trouver mon format de chronique, celui qui me permet de parler d’un bouquin, de me lâcher sur les pitreries et de glisser des pistes de réflexion histoire d’aller un peu plus loin.
Après, je me connais assez pour savoir que le bousin évoluera encore, parce que je n’ai pas envie de m’enfermer dans une structure qui à terme entraînerait la répétition, donc l’ennui.
Mais en attendant, glop.
Du côté des réseaux sociaux…
La page Facebook
Nous avons franchi la barre des 300 sur Facebook ! Enfin, vous surtout, moi j’ai juste passé le cap de 1 en créant la page.
C’est peu ou beaucoup, ça dépend comment on le voit. Pour moi, c’est beaucoup. Certains me disent que je mérite mieux. On sait tous que la popularité sur les réseaux sociaux n’a rien à voir avec le mérite ou la qualité du contenu proposé (Paris Hilton, si tu m’entends…). Les méthodes pour racoler, je les connais, mais je préfère passer du temps à travailler mes chroniques que mes réseaux. Tout comme je préfère 300 abonnés qui savent pourquoi ils sont là, plutôt que 3000 arrivés là par la force du matraquage et qui en pratique n’auraient rien à battre de ce que je raconte.
Après, sans être une fin en soi ni avoir l’œil rivé sur le compteur, c’est clair que ça fait plaisir de voir le chiffre grimper. Il est propre au niveau des méthodes et il représente vraiment quelque chose à mes yeux : une communauté de lecteurs et lectrices, pas juste un chiffre qui flatte l’ego.
Si tu veux jeter un œil à la page, c’est ici. Après, tu t’abonnes, tu t’abonnes pas, c’est toi qui vois.
Twitter et Instagram
Expérience lancée cet été.
Twitter, j’accroche pas. Ce sera la cinquième roue du carrosse Un K à part. Si tu as du temps à perdre ou si tu m’aimes beaucoup beaucoup, tu peux me suivre là.
Instagram, pas magique non plus. Jamais vu une telle foire aux bots ! Le paradis des scripts de likes-commentaires-abonnements-désabonnements automatisés ! Après, y a des belles photos (enfin si on aime voir les mêmes livres mis en scène de la même façon avec les mêmes éléments sur le même fond). Enfin bon, on en reparlera dans un an ou deux, quand les responsables de ce machin se décideront à faire le ménage dans les comptes fantômes et les pratiques douteuses. En attendant qu’Insta passe de à la mode à has-been, tu peux voir mes jolis clichés là.
Le bilan réseaux sociaux d’Un K à part, tu l’auras compris, ce n’est pas ce qui me motive ou qui me fait vibrer.
Tout mis bout à bout, il en ressort UN point constructif. Une page Facebook bonne ambiance avec des échanges sympas à travers les commentaires et les messages privés. Ce qui a toujours été le but de la page : qu’on discute. Ça, c’est cool, c’est une réussite et ça représente quelque chose pour moi.
Le chemin parcouru, je le mesure aux échanges et aux liens qui se sont créés depuis deux ans. Raison pour laquelle je parlais d’une “discrète réussite” en tête d’article, parce qu’on navigue dans le feutré, dans le moins tape-à-l’œil que les chiffres d’abonnés, likes, vues, RT…
Le chemin parcouru, dans l’ordre croissant d’importance, c’est…
… c’est l’évolution des SP qu’on me propose. Les propositions random des débuts sont devenues plus ciblées, plus en phase avec mes goûts, les auteurs et les bouquins déjà chroniqués. Elles sont devenues plus nombreuses, aussi (mais comme les journées ne sont pas extensibles et que je n’ai pas envie de torcher les lectures et les chroniques, je me paye le luxe d’en refuser les trois quarts).
… c’est tomber sur mes chroniques au détour d’Internet, sur des sites d’auteurs et d’éditeurs. Un exemple récent, Les Berserkers et Le monde merveilleux du caca (!) ont atterri sur le site de L’Atalante, éditeur avec lequel je n’ai aucun lien de partenariat, de SP ou autre. Je n’ai rien demandé, ça leur a plu, pouf. Et ça fait plaisir quand ton taf trouve preneur, ça prouve que tu l’as fait, le taf.
… ce sont les invitations à des salons (Envie de Livres, Halliennales) et à un jury de prix (judge Fredd, juré du prix des Halliennales 2017 et 2018).
… ce sont, en MP ou en salon, les petits mots des auteurs qui te remercient pour une chronique. Et avec autre chose qu’un “merci, mec” lâché à la va-vite pour te cirer les pompes. Quand quelqu’un dont le métier consiste à écrire te félicite de ta qualité d’écriture, voilà quoi. Voir ton taf validé par les premiers concernés, c’est pas rien.
… c’est toute la correspondance privée avec les lecteurs et lectrices du blog, les discussions sur les chroniques, les livres, les genres, et les conseils de lecture qu’on s’échange, ainsi que les rencontres IRL au détour des salons.
… c’est enfin, le travail de l’ombre. Récompense suprême et belle marque d’estime, il arrive que des auteurs me confient leur manuscrit pour avoir un avis sans brosse à reluire et un relevé exhaustif de ce qui cloche. Comme une bêta-lecture, mais en version traumatisante (pour eux surtout), tartinée de rouge et de commentaires dans la marge. C’est une sacrée reconnaissance pour un amoureux des lettres (et du pinaillage sur la moindre virgule).
Voilà, creuser son trou est loin de se résumer à une poignée de chiffres… Ce bilan me fait dire que je n’ai pas à me plaindre du mien, de trou.
Dit comme ça, le listing fait un peu étalage de titres de gloire et hauts faits d’une hauteur très relative, mais quand on dresse un bilan, on est bien obligé d’en passer par là. Pis bon, c’est pas volé, je n’ai pas chômé depuis la naissance du blog et mes chevilles vont bien (j’arrive encore à enfiler mes rangers). Fierté, oui. Vanité, non (enfin, j’essaye).
Pour les remerciements…
Charité bien ordonnée commence par soi-même. Ben oui, c’est quand même bibi qui se tape la lecture, la rédaction, le graphisme, la com’, la webmasterisation, le ménage et les photocopies.
Mais ça ne vaudrait rien s’il n’y avait personne derrière pour lire mes âneries et y réagir. Toi, toi, toi, toi et tous les autres, vous, quoi. Sans lecteurs/lectrices, pas de blog. Merci à tous, qui suivez mes aventures ici et ailleurs !
Remerciements plus particuliers aux chemises qui piquent les yeux, aux traces de rouge à lèvres sur les dédicaces, au grand mamamouchi, aux clins d’œil aromatisés à la fraise, aux coups de pouce qui ont aidé à faire connaître le blog, aux masochistes du stylo rouge…
Très beau bilan ! 🙂 300, c’est beaucoup en effet ! Bravo !
Je pourrai te copier-coller pour les réseaux sociaux, à part FB, je n’ai jamais réussi twitter ou insta, où je n’ai fait que m’y inscrire… 😀
C’est bien de lire un bilan un peu différent.
Bonne continuation bien sûr !
Prochaine étape, 300 000 ! 😀
On y croit ! 😀