Après Mon’s Livre, Atrebatia et la chronique de Perception, voici l’interview d’Adeline Dias pour compléter le grand chelem !
Un K à part : Bonjour Adeline. On ne présente plus ton cousin, le célèbre Buenos Dias et ça tombe bien, puisque ce n’est pas lui que j’interviewe. Qui es-tu ? où vas-tu ? dans quelle étagère ?
Adeline Dias : Qui suis-je ? Où vais-je ? Et qui me parle ?
Bon, plus sérieusement, je s’appelle Adeline, 29 ans, de sexe féminin, 1m52, on-ne-demande-pas-son-poids-à-une-dame kg.
J’ai grandi en région parisienne et après mes études d’infirmière je suis montée vivre dans le nord de la France dont je ne suis plus partie.
Niveau étagère je ne vais pas bien haut, compte tenu de ma taille…
K : Tu es auteur/e/teuse/trice/tesse/autre (précisez, vous avez quatre heures). L’écriture, c’est venu quand ? comment ? pourquoi ?
AD : L’écriture c’est venu à l’école comme la majorité des gens vers 5/6ans (l’école obligatoire tout ça…).
J’ai commencé, et je n’ai jamais arrêté. L’écriture, c’est mon moment à moi toute seule, où je me pose. Une heure ou deux dans la journée qui permettent de calmer les tensions.
J’ai fini ma première histoire au lycée. J’en étais tellement fière que je l’ai publiée sur internet… et comme j’avais quelques lecteurs, j’ai continué (pour votre plus grand malheur !).
Un jour, j’ai reçu un mail d’un éditeur, et j’ai été éditée pour la première fois.
K : Comment ça se passe dans l’arrière-boutique de tes romans ? Ton fonctionnement quand tu écris, ton environnement, ta méthode ? Les petites manies et les rituels de tatie Adeline ?
AD : Surtout pas de silence. Le silence pour écrire ne fonctionne pas chez moi. Il me faut de la musique, une vidéo, de la radio, des gens qui bougent ou qui parlent autour. J’ai besoin d’agitation.
La plupart du temps, j’écris donc devant mon ordinateur, écouteurs sur les oreilles avec Netflix, YouTube ou iTunes en fond.
Quand j’écris, j’ai toujours en tête le début et la fin du roman. Le cheminement, je vais l’établir souvent petit à petit en écrivant un premier plan. Bon, après ça part parfois (souvent) en freestyle, mais j’essaye quand même de me tenir à un scénario.
K : Aujourd’hui, les œuvres complètes d’Adeline Dias (parution dans La Pléiade à une date indéterminée), ça représente combien de romans ? De quoi tu parles dedans ? Quel est le liant entre tes différents écrits ?
AD : Ça représente en tout 9 romans édités (dont deux qui ne sont actuellement plus disponibles, mais qui vont être réédités), une grosse douzaine d’histoires terminées sur mon ordinateur qu’il faudra que je retravaille un jour et des dizaines d’idées qui n’attendent qu’une seule chose : que j’aie le temps.
Dans mes romans, le gros point commun (en dehors de la romance 😉 ), c’est toujours la présence d’un groupe. Le héros ou l’héroïne n’est jamais seul(e) face aux épreuves. Il ou elle pourra s’appuyer sur sa famille, ses proches, ses amis…
K : Grand classique d’interview, parler des bouquins qui n’ont pas encore été écrits, qui ne sont pas finis, pas sortis. Sur quoi tu travailles en ce moment ? Quels sont tes projets d’écriture en cours ?
AD : En ce moment, je travaille sur une romance à quatre mains avec une autrice que j’affectionne énormément. C’est une romance contemporaine sur fond de Noël. C’est mon premier vrai quatre mains et je suis impatiente de pouvoir en parler plus ouvertement.
K : Retour vers le présent avec À deux pas de chez toi qui sort (ou plutôt ressort, comme Zébulon) le 19 mars prochain aux éditions Rebelle. Vas-y, vends-nous le truc !
AD : À deux pas de chez toi, c’est l’histoire d’un chat qui décide de jouer les entremetteurs entre sa propriétaire et son voisin.
C’est une comédie romantique assez courte, pour passer un moment de détente.
K : Donc un chat. Ce n’est pas première fois que le mot revient dans tes bouquins (au hasard La confrérie des chats de gouttière). Pourquoi des chats plutôt que des chiens ou des alligators ?
AD : Déjà parce que les alligators, ce n’est pas pratique dans un appartement. Il faut une litière énorme.
Ensuite parce que tout le monde adore les chats, moi la première. Mais promis, dans les prochains, j’essaie de passer à un autre animal.
K : Je te laisse le mot de la fin, sois inventive !
AD : Le mot de la fin ? Bah fin alors. 😀