Le blog d'imaginaire qui croise les effluves
Six prisonniers s’évadent, embarquent une otage, fuient à travers le désert, découvrent un médaillon qui traînait là au milieu de nulle part, rencontrent un vieil Apache qui habite là au milieu de nulle part aussi, et partent à la chasse au trésor plutôt qu’en cavale au Mexique.
Cette seule phrase couvre à elle seule la moitié du film, c’est dire si on s’emmerde devant ce film qui sera à chier jusqu’au bout.
Cet article vient en complément des chroniques ciné sur les Sept samouraïs et Yojimbo, des ouvrages sur Miyamoto Musashi et l’art du sabre, des romans Le sabre des Takeda et Le parfum de Katsu, de l’essai La mort volontaire au Japon.
On l’aura compris, le sujet des amouraïs m’intéresse beaucoup.
Le ver des sables de la planète Arrakis dans Dune, qu’on appelle aussi Shai-Hulud, le Faiseur ou Big Ténia, est une de ces créatures iconiques de la SF. Cocasse quand on voit qu’il ne s’agit jamais que d’un très, très gros ver de terre, sans rien de particulier dans son allure. Comme quoi, on peut ressembler à un énorme étron et accéder quand même à une belle carrière.
Dans l’univers de Dune, Lego n’a sorti qu’une référence, l’ornithoptère (Icons 10327), et j’avoue que dépenser 160 balles pour le rejeton d’un hélico et d’une libellule ne me tentait pas trop. Je me suis donc rabattu sur le compatible pour acquérir un ver des sables. En l’occurrence, la boîte n°66036 de la marque chinoise Tokmoc pour une quarantaine d’euros et pas loin de 1700 pièces.
“Ça fait du bien là où ça fait mal”, le slogan de Synthol pourrait aussi être celui de ce regretté haut lieu touristique que fut le gîte de la Fistinière. Mais aujourd’hui, on ne s’aventurera pas dans l’enfilage de mains dans l’oignon pour se contenter de rester en surface avec beaucoup de pan-pan cul-cul au programme de lecture à travers trois recueils (In/Soumises, Petite dactylo, L’œillet de Louise) et un roman (La comtesse au fouet). Attention, le propos s’annonce un peu plus cru de ce que le grand public connaît du sujet à travers cette flaque de chiasse qu’est Cinquante nuances de Grey, douloureux aussi à sa façon mais sans rien d’agréable.
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