On dit souvent que les vainqueurs écrivent l’Histoire. C’est vrai la plupart du temps. Il y a pourtant un cas archi connu où les vaincus l’ont réécrite à leur sauce, il s’agit de la Wehrmacht, dont beaucoup d’anciens pontes ont écrit leurs mémoires (Heinz Guderian, Erich von Mannstein, Franz Halder) et collaboré avec les historiens… qu’ils ont embobinés bien comme il faut avec le mythe d’une armée aux mains propres, exemptes de crimes de guerre qui n’auraient été commis que par les SS. L’historien allemand Bernd Wegner parle d’une “historiographie des vaincus”, c’est dire si la supercherie a fonctionné.
Le rapport avec les bouquins dont on va parler ? Aucun. C’était juste manière de rebondir sur le jeu de mot du titre de l’article.
Or donc, de la BD érotique, sans vainqueurs ni vaincus, mais avec de l’Histoire dedans, celle avec un grand H (et un petit Q), parce qu’on en chercherait une en vain, d’histoire, vu que la plupart du temps y a pas de scénario qui tienne la route.
Mois : juillet 2022
Six ans à part
Pas grand-chose de neuf depuis l’an dernier, cette sixième année aura été des plus calmes et pépères sur le blog.
Mi-anges, mi-démons – Olson
Mi-anges, mi-démons
Olson
Dynamite
L’histoire de la brune Cory et de la blonde Wanda, leur rencontre et leurs turpitudes sexuelles, dans une série en trois tomes – édités à l’unité chez Glénat et rassemblés en une intégrale chez Dynamite – qui démarrait bien avant de partir en sucette.