Le thème de l’édition 2020 des Halliennales s’intitule “fantaisies urbaines”, ou plutôt s’intitulait, le festival ayant été annulé en raison de la situation sanitaire. J’ai essayé de composer une affiche maison en rapport avec cette thématique… tout en n’utilisant que des éléments qui n’ont rien à voir. Un concept… Moi aussi, j’aime me livrer à des fantaisies, c’est même ma grande spécialité pour ne pas dire la seule.
Or donc, je suis parti d’un fond urbain tiré d’un jeu vidéo Batman (Arkham Knight, il me semble). Batman se classe quelque part entre les genres policier et SF : rapport avec l’urban fantasy, aucun. J’ai ajouté un loup-garou, créature issue du genre fantastique, ainsi qu’un dragon, très heroic fantasy dans l’esprit. Puis le texte avec une texture empruntée à Mad Max Fury Road, donc du post-apo. Enfin, les lutins sont des transfuges de Harry Potter, saga classée en low fantasy. Fort de ces choix hautement fantaisistes (donc pile dans le thème à ma façon décalée), le résultat me semble tenir la route pour donner l’illusion d’une affiche d’urban fantasy, alors qu’en réalité aucun élément ne s’y rattache. Et voilà !
Je ne donne jamais de titre à mes travaux, mais celui-ci je l’intitulerais bien “Fourberie urbaine”. Dans ta face, Scapin !
Retrouvez les affiches alternatives des ateliers Un K à part pour les éditions 2017, 2018 et 2019 en suivant les liens.
Paraît que le bouquin est bien. Sauf que le film est nase à un point qui dissuade de remettre le nez dans cette histoire, sous quelque forme que ce soit. En plus, le seul livre que j’ai lu du même Max Brooks, Guide de survie en territoire zombie, ne m’a pas emballé du tout, donc peu probable que je me lance un jour dans la lecture du roman.