Je travaille sur un projet d’adaptation en BD de L’appel de Cthulhu (d’après H. P. Lovecraft pour les incultes). Comme l’écriture et moi ça fait deux, je cherche un scénariste qui se coltinera toute la partie texte, l’histoire, les dialogues, les photocopies, les cafés. Je me charge du dessin, domaine dans lequel je me débrouille plutôt bien (voir illustration jointe). Je cherche également un éditeur, de préférence aveugle.
N’hésitez pas à envoyer vos candidatures à l’adresse suivante : C:\Corbeille.
Marronnier de la marque Lego pour la licence Star Wars, le quadripode AT-AT s’en va et revient dans le catalogue avec la régularité de la floraison des… euh… ben… des marronniers, d’où le nom. Le 4483 en 2003, le 10178 motorisé en 2007, le 8129 en 2010, le 75054 en 2014, le 75288 en 2020, l’UCS 75313 en 2021, auxquels on peut ajouter une flopée de versions mini (4489 en 2003, 911615 en 2016, 20018 en 2018, 912061 en 2020, 912282 en 2022, Microfighters 75075 en 2015 et 75298 en 2021), de quoi monter une division blindée suréquipée. Autant dire que si vous ratez le dernier en date, il suffit de patienter jusqu’au prochain modèle. Ou vous rabattre sur la vente d’occasion, vu qu’avec tout ce qui est déjà sorti sur le sujet, on trouve des AT-AT à foison et à tous les prix un peu partout. Sans compter les versions “alternatives” made in China. C’est d’ailleurs une comme ça que j’ai, l’équivalent Lepin “Star Plan” n°05051 du Star Wars n°75054 de Lego. Même modèle à la brique près. Pas du tout le même prix : 50€ au lieu de 300 sur le shop Lego d’Amazon qui venait de le retirer quand je me suis intéressé à la question (aujourd’hui, il est à 500… quand on le trouve complet sur Bricklink pour une centaine d’euros…).
Ce bouquin a atterri entre mes pognes par des voies inattendues, c’est rien de le dire ! Tout est parti d’une discussion avec l’auteur sur… Goldorak et Albator. Le bonhomme a l’air fun, je me dis qu’il faut que je jette un œil à sa prose. Un dimanche à vingt heures, bonne chance !… Ni une ni deux, je mobilise tous mes contacts en ville. Ça va vite, des contacts à portée de main, j’en ai un. Je brave les éléments – du froid en hiver, ça surprendrait presque – pour récupérer le précieux grimoire. Lu dans la nuit, chroniqué dans la matinée. Quand tu liras ce texte, je serai en train de pioncer, pas envie de finir comme Philippidès après son marathon.
Si la France a un incroyable talent en dessin, c’est davantage le fait de mister Bastien que de ma pomme. Tape son nom sur un moteur de recherche, tu verras que le gars n’a rien d’un bras cassé. Des fois que tu croives (verbe croiver, 1er groupe) que j’ai forcé le trait, je t’arrête tout de suite : j’en suis toujours aux bonshommes en fil de fer et aux oiseaux en V. Pour de vrai. Néanmoins, diraient en chœur Voldemort et Justinien Trouvé, des âmes charitables ont trouvé une qualité à mon travail de faussaire sur Shroud of Eternity : d’après elles, ma médiocrité graphique colle très bien à la pauvreté de l’écriture de Terry Goodkind sur ce bouquin.
Comme disent les Byzantins, ça bosse fort. Quelques tests sur des visuels qui accompagneront les chroniques à venir sur le thème de la jeunesse éternelle des Halliennales 2018.
Paul Colize fait partie de ces auteurs qui ne me facilitent pas la vie. Back Up, Un long moment de silence, Concerto pour 4 mains… Il me bluffe à chaque fois. Un point en sa faveur… jusqu’au moment de le chroniquer. Un bon livre… un très bon roman… un excellent bouquin… Un jour ou l’autre j’atteindrai le dernier barreau de l’échelle. Après… Course à l’armement sémantique ? escalade dans le superlatif ? fromage ou dessert ?… Ou alors, air connu, “faudrait que j’invente des mots qu’existent pas dans le dico”. En plus, le bougre écrit bien et même mieux que ça. Je dois mettre les bouchées doubles sur la rédaction. L’impression de jouer dans Deep Throat ou une de ses multiples resucées. Chroniquer le Paulo, une sacrée paire de manches, je te le dis. La solution ? Un marcel.