C’est important, les détails. “Une seule lettre vous manque et tout est détourné” chantait en son temps Martine de Lalphonse, poétesse française du XIXe siècle. Une lettre mal tapée et un personnage se retrouve à tourner sept fois la mangue dans sa bouche (je l’invente pas, je l’ai trouvé dans un manuscrit que j’ai eu à corriger et ça a fait ma journée).
Une lettre et…
Vertèbres – Morgane Caussarieu
Vertèbres
Morgane Caussarieu
Au Diable Vauvert
Jonathan, dit Jojo, disparaît. Hulahup Barbatruc, il réapparaît quelques jours plus tard avec ce que les grands malades de l’adjectif superflu appelleraient “une vilaine blessure” (un gnon, par définition, c’est pas glop, donc le jour où tu croises une “gentille blessure”, surtout, tu m’appelles !). De son séjour on ne sait où, Jojo ramène en outre une vertèbre surnuméraire. On peut dire qu’il y a un os, conclurait Horatio Caine en enfilant ses lunettes noires sous le soleil de Miami, yeah! we don’t get fooled again, don’t get fooled again, no, no, yeah, tout ça, tout ça. Or donc, Jojo va commencer à changer. Pour se métamorphoser non pas en Gilet Jaune mais en loup-garou, la couverture se montrant on ne peut plus explicite sur le sujet avec sa bestiole tout droit sortie du film The Wolf Man (celui de 1941, pas le remake de 2010). Et c’est parti pour suivre pendant trois cents pages les souffrances d’une jeune vertèbre !
Continuer la lecture de « Vertèbres – Morgane Caussarieu »Wolfman – Joe Johnston
Remake du film de 1941 portant le même titre, Wolfman est… euh… le même film en fait. Mais en couleur.
Continuer la lecture de « Wolfman – Joe Johnston »Bilan 2021 et projets 2022
L’heure est au traditionnel bilan.
Il est de bon ton en cette occasion de se lancer dans une liste chiffrée pour revendiquer x livres et pages lus, y articles publiés, z visiteurs sur le blog, où x, y et z représentent des entiers naturels le plus gros possible pour bien impressionner le chaland.
Je vous avouerai qu’étant littéraire et pas scientifique, les chiffres, je m’en bats les douilles. Et le bon ton, je m’en sers comme papier toilette.
On va plutôt parler d’autre chose, comme l’année dernière, celle d’avant et les précédentes.
Tout est fatal – Stephen King
2021 vit ses derniers jours, on va donc rester dans l’ambiance avec un recueil de nouvelles où la mort est omniprésente.
Tout est fatal
Stephen King
Le Livre de Poche
Dans l’ombre d’Arishem
Les Éternels… Sans doute la licence la plus conne de chez Marvel. Mélange d’évhémérisme et de SF, elle met en scène une bande de guignols affublés de pouvoirs divins… ce qui n’a aucune espèce d’intérêt, puisque passé un certain seuil de puissance, un personnage devient incapable de susciter la moindre tension dramatique, la réussite de ce qu’il entreprend étant automatique. Sauf à créer des enjeux tellement maousses qu’ils en deviennent trop énormes à appréhender… ce qui ne crée pas davantage d’intérêt. Pire que tout, le seul frein au grosbillisme que les scénaristes ont trouvé est un nerf à deux ronds : l’interdiction pour les Éternels d’intervenir dans les affaires humaines. On a donc des gens bardés de pouvoirs, qui n’ont pas le droit d’utiliser leurs pouvoirs. Ben ça valait le coup de leur filer toute une panoplie de capacités fumées… Pour faire ça, autant mettre en scène des gugusses sans pouvoir, ce sera toujours mieux que des pseudo-divinités condamnées à se tourner les pouces.
La sortie d’un film consacré aux Éternels a poussé Lego à sortir quelques boîtes sur le sujet, dont “À l’ombre d’Arishem” (76155) qui est la seule potable du lot.