Pour sa dernière aventure, Felicity Atcock rencontrera Karl Marx.
Qui ne connaît pas Karl Marx ?
Inutile de lever la main devant votre écran, je ne vous vois pas.
L’histoire officielle n’est qu’un tissu de mensonges. Ils nous cachent la vérité (la Terre plate et creuse, les présidents américains reptiliens, les affrontements entre lycans et lutins des bois…). Mais nous, gens éclairés au point de passer pour des illuminés, nous savons (d’Alep).
J’ai retracé hier l’arbre généalogique de Sophie Jomain. Une tâche de plusieurs mois condensée en une après-midi, c’est possible, si, si. Suffit d’inventer quand tu ne sais pas et tu t’épargnes de pénibles recherches aux archives départementales.
Marx est en réalité l’arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père de Jomain. Il s’appelait Karl Joseph et pas Karl Heinrich comme on essaye de nous le faire croire.
À cause de la censure, il quitte la Prusse en 1843 et s’installe en France, où il est obligé d’éditer son journal dans la clandestinité… pour cause de censure aussi. Pour mieux se fondre dans le décor, il francise son nom. Son premier prénom ne lui plaît pas trop, tous ses potes l’appellent par le diminutif de Joseph : Jo Marx devient Jomain.
Sa barbe fleurie lui permet de décrocher un job saisonnier de Père Noël. De là naîtront sa passion pour la couleur rouge et ses premières interrogations sur la cadence de travail des ouvriers. Avec un ami anglais, il fonde la chaîne de magasins Marx & Spencer, mais lâche assez vite l’affaire pour éviter de devenir un gros enculé un vilain monsieur capitaliste.
On doit à cet esprit fertile l’invention du communisme, de la tronçonneuse à vapeur et du Minitel. Il laisse un héritage conséquent en philosophie/économie/politique avec Le Capital, en théologie (la notion de péché capital), en géographie (un essai sur l’urbanisme des capitales) et en typographie (création de la capitale d’imprimerie). Bref, une œuvre qu’on qualifiera de capitale, puisque telle était sa marotte.
En tout cas, un barbu bien sympathique qui n’aimait ni l’État, ni la religion, ni l’argent, ni l’aliénation par le travail (on dirait moi, les bananes en moins…).
À sa mort, il est enterré à La Fournaise, à l’époque une plaine et pas encore un piton. À force de se retourner dans sa tombe en voyant ce que les communistes et socialistes faisaient de ses idées, son esprit a fini par creuser un cratère. Aujourd’hui la lutte des classes rêve et attend son retour pour exploser, tel Cthulhu enfermé dans une cocotte-minute.
Sophie Jomain, sa descendante directe d’après mes recherches pas du tout fantaisistes, n’a rien d’un ange. Pour ça, faudrait qu’elle tripote une harpe cul nu. Peut-être un style à creuser pour les séances de dédicace…
Mais elle a reçu de papy Karl un héritage précieux : l’humanité (non, pas le journal communiste, sinon j’aurais écrit L’Humanité). Et ça, je ne l’invente pas.