Xavier Duvet est né en 1842 dans le même village que Connor MacLeod (comme par hasard, diraient nos amis complotistes). Bien que son nom le promette à un brillant avenir de fabricant de matériel de camping, il préfère jouer du crayon et de la gouache sur les murs de la demeure familiale et s’oriente très tôt vers le dessin, au point que la légende raconte que c’est lui qui a expliqué à Léonard de Vinci dans quel sens on tient un pinceau. Il vit aujourd’hui à Gotham City, où il travaille comme dessinateur et scénariste de bande dessinée le jour et testeur de toboggans la nuit.
(Sinon, vous pouvez trouver la vraie biographie de Duvet sur Wikipedia ou sur son site. Comme je voyais pas l’intérêt de la recopier, j’ai préféré lui en inventer une autre.)
Catégorie : Échappées littéraires
Chroniques de livres, avis, critique, analyse, avec une bonne dose d’humour par-dessus. Les romans de littérature de genre (fantasy, fantastique, science-fiction, polar) se taillent la part du lion, mais j’aime aussi varier les plaisirs, les genres (Japon, histoire, politique, romance, jeunesse, vieux classiques), les formats (nouvelle, essai, BD, jeu de rôle).
Les yeux du dragon – Stephen King
Les yeux du dragon
Stephen King
Pocket Terreur
Les yeux du dragon, c’est le roman du compromis.
Qu’est-ce qu’un compromis ?
Vouloir contenter le plus grand nombre pour au final ne satisfaire personne et frustrer tout le monde.
Warhammer Battle & Warhammer, le jeu de rôle fantastique
La licence Warhammer est sans doute une des plus étendues dans l’univers ludique.
Elle naît en 1983 avec Warhammer Fantasy Battle, un wargame médiéval-fantastique avec figurines. Le concept est décliné en jeu de rôle en 1986 et en wargame futuriste avec Warhammer 40,000: Rogue Trader en 1987. Puis en jeu de foot américain (Blood Bowl, 1986), de batailles navales (Man O’War, 1993) et spatiales (Battlefleet Gothic, 1999), de plateau (Space Hulk, Space Crusade, Heroquest). Avant même d’avoir atteint l’an 2000, on compte déjà une quinzaine de déclinaisons sur table. À l’heure actuelle, tous supports confondus, la totalité des titres parus remplit un bottin, puisqu’en plus des JdR et des jeux de figurines, on compte aussi plusieurs séries de romans, des comics, quelque chose comme une soixantaine de jeux vidéo, un film d’animation (l’inénarrable Ultramarines).
Si au final WH40K se taille la part du lion et reste le titre-phare de Games Workshop, revenons sur le versant fantasy de la licence, puisque c’est par lui que tout a commencé.

Armes-démons et JdR : Stormbringer et Bloodlust
Stormbringer et Bloodlust, je les ai peu pratiqués, moitié faute de temps, consacré à d’autres jeux de rôle, moitié parce qu’il aurait fallu le faire avec les bonnes personnes et c’était pas le cas.
Les deux ont la particularité de se dérouler dans des univers ô combien violents. Donc si personne ne canalise les joueurs, les persos, leur création et leur progression, les parties tournent vite à la pure meule décérébrée à faire passer n’importe quel scénar donjonnesque de D&D pour intello. Le découpage de gens en rondelles par une bande de grosbills n’étant pas ma tasse de thé, j’ai vite lâché l’affaire.
Il n’en reste pas moins qu’il s’agit de deux très bons jeux de rôle, pour peu que, comme le TNT, on les manie avec beaucoup de précautions.
Vingt mille lieues sous les mers – Jules Verne
Vingt mille lieues sous les mers
Jules Verne
Éditions Famot
Je l’avais lu tout gamin et ça m’avait plutôt bien plu.
J’ai remis le nez dedans maintenant que je suis plus ou moins adulte…
Oh, la vache ! C’est long mais long… Et barbant !
En résumé, Vingt mille bornes dans l’ennui, c’est l’histoire de deux extrémistes qui bavardent en regardant les poissons avec des yeux de merlan frit.
Hannibal Lecter
Quatre bouquins, cinq films. Les trois quarts sont à jeter. V’là la franchise qui tabasse…
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