Aujourd’hui, je suis dans un bon jour, je vous offre deux chroniques ciné pour le prix d’une !
À la base, je voulais parler du Ghost Game de Sarawut Wichiensarn sorti en 2006 en Thaïlande et, en cherchant l’affiche pour illustrer cet article, je suis tombé sur un homonyme de 2004 réalisé par Joseph Genou, plus connu sous son nom d’artiste Joe Knee (il n’est même d’ailleurs connu que sous ce dernier nom, vu que j’ai inventé le premier). J’étais plus à ça près, je l’ai regardé.
Verdict : en plus de porter le même nom, les deux films sont aussi à chier l’un que l’autre !
Catégorie : Chroniques ciné
Pour sortir la tête du texte et des bouquins, les images animées offrent une bonne alternative. Une chronique de film de temps en temps, ça me rappellera l’époque où j’étais blogueur cinéma.
Undead or Alive – Glasgow Phillips
La folie zombie des années 2000-2010 a vite amené le genre à tourner en rond et à s’embarquer dans l’aller simple vers le nawak, entre zombie de jeu vidéo (l’inénarrable House of the Dead), zombie nazi (l’indicible Nazis at the center of the Earth), zombie téléphone maison (L’appel des zombies), steven-seagaleries fauchées (Against the dark) ou encore bouquins à deux ronds cinquante qui sont à l’humour ce que je suis aux claquettes : rien (cf. le dispensable Guide de survie).
Au milieu de ce fatras, des zombies contre des cow-boys dans un western comico-horrifique, pourquoi pas ? C’est pas l’idée la plus débile du lot…
Dunes de sang – Alex Turner
Après la novella Chair à canon et le film tout nase Les Sables de l’Enfer, retour en Afghanistan pour une nouvelle aventure !
Sorti en 2009, Dunes de sang, ou Red Sands de son petit nom original, est ce que les Américains appellent un horror film, soit un film d’horreur ou, selon mon approche très personnelle de la traduction, une horreur de film.
Solomon Kane – Michael J. Bassett
Robert E. Howard, le papa de Conan, a plus d’un héros a son arc, parmi lesquels Solomon Kane, qui n’est pas exactement un citoyen modèle (comme ça, j’ai placé mon Citizen Kane). Faut aimer les fanatiques religieux qui purgent tout sur leur passage à coups de pétoire, épée et flammes… et c’est pas trop mon cas.
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Les aventures du yautja, une saga qu’elle aurait pu être bien si en sept films elle ne s’était pas gaufrée les trois quarts du temps. On peut très bien vivre en n’ayant vu que le premier (Predator, 1987), à la limite le deuxième (Predator 2, 1990) et faire l’impasse sur le reste (Predators en 2010, The Predator en 2018, ainsi que les deux étronesques Alien vs. Predator). Quant à Prey qui sort en cette année 2022, des échos que j’en ai eus, il serait pas mal… ce qui me semble bien insuffisant pour une créature aussi iconique, la faute à la forêt (comme dans le premier, v’là l’originalité), au comble d’une violence trop camouflée (parce que Disney et on se demande comment des gens ont pu trouver que Mickey + Predator tenait la route comme équation des opposés) et à une absence de propos comme d’audace. Il s’annonce donc comme un film honnête mais pas impérissable que tout le monde aura oublié dans une paire d’années, voire une paire de mois.
En sept films, un seul aura été culte. Les autres, je ne sais pas s’ils saignent, mais on peut les tuer.
Terreur au 13ème étage – Kit Ryan
J’ignore ce que les scénaristes et le réalisateur avaient consommé avant de se lancer dans le projet, toujours est-il que cette substance envoie planer très, très, très haut. Ne vous fiez pas au titre français qui sonne faux. Le titre original, Botched, signifie “mal fait, bâclé” et colle mille fois mieux tant au contenant qu’au contenu.
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